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mercredi, 10 août 2011

167. Bilan d'une décennie -20-


podcast

Août 2003 :

Michel a pris quelques jours de vacances et nous allons dans le sud. Il a  un ami qui nous prête sa maison à Figanières, près de Draguignan. Nous effectuons le trajet en TGV et une fois sur place, nous louons une voiture. C’est la première fois que je vais en Provence et c’est une découverte. Nous arrivons le 4 août, il fait déjà très chaud ! La maison de son ami est tout en hauteur (quatre niveaux) avec une ou deux pièces à chaque étage. Figanières est un village de Provence, tel que je me les représentais, avec sa fontaine sur la place… Son ami est parti s’installer dans une bergerie qu’il possède dans l’arrière pays. C’est d’ailleurs là que nous dînons le soir :  la bergerie ne possède ni l’électricité ni l’eau courante. Heureusement qu’une source se trouve juste à proximité et qu’il a une réserve d’eau. Pour y accéder, il faut quitter la route goudronnée et s’enfoncer dans la pinède sur plusieurs kilomètres en empruntant un chemin de terre. L’endroit est à haut risque d’incendie ! À la nuit tombée, de la terrasse on peut apercevoir au loin les lumières de Cannes et des autres villes.  Néanmoins, ce n’est pas un endroit où j’aimerais habiter.

Mardi 5 août :

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Nous allons à Grasse visiter le musée de la parfumerie, puis petit détour par Saint-Paul de Vence pour une visite de la fondation Maeght. Là, nous pouvons admirer – entre autres -de belles  sculptures signées Miro, Giacometti etc.

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Nous rejoignons ensuite la côte à Cannes et nous dînons sur le port de Saint-Raphaël.

 

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Mercredi 6 août : au programme, les gorges du Verdon puis Moustiers Sainte Marie. Le temps est de plus en plus chaud et un violent orage éclate au moment où nous arrivons au lac de Sainte Croix.

 

 

voyage,provence,prague

 

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 Jeudi 7 août : balade à Fréjus et visite des arènes romaines. Il fait horriblement chaud et nous rentrons en début d’après-midi pour nous mettre à l’ombre !

Le soir, nous invitons l’ami de Michel et sa famille au restaurant.

Vendredi 8 août : départ de Draguignan à midi. Arrivés gare de Lyon, il ne nous reste plus qu’à traverser la Seine pour reprendre un train à Austerlitz. Et tout ça au pas de course car on a seulement une dizaine de minutes avant le départ du train !

Le train est bondé et la climatisation en panne. Les gens sont au bord de l’asphyxie. Michel descend à Orléans et je continue cet horrible voyage en train jusqu’à Tours où j’arrive vers 23h. Au-dehors, il fait une chaleur incroyable, on est largement au-dessus des 30°…

Ce n’est que quelques jours plus tard que les médias  parleront de la mortalité due à la canicule …

 Jeudi 14 août : me voici de nouveau à l’aéroport de Roissy. Je pars à la découverte de la ville de Prague, en république tchèque. Cette fois-ci, je me suis débrouillé toute seule pour organiser mon voyage. Via Internet, j’ai retenu une chambre dans une pension située non loin du centre, tout près du château. Ce que je ne savais pas, c’est que ça grimpe !  

Je reste à Prague jusqu’au 22 août, il y a tant de choses à voir et à faire dans cette ville magnifique, si riche historiquement et culturellement.  Je n’ai pas tenu de carnet de voyage car je quittais l’hôtel tôt le matin et ne rentrais que le soir, totalement exténuée par la marche à pied. Munie du guide du routard, j’arpente donc Prague en long et en large, m’accordant des pauses musicales dans les nombreuses églises.

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Et puis je fais la connaissance de Vera ! Nous avions échangé quelques mails lorsque je cherchais une chambre à louer. Nous avions alors sympathisé et convenu de nous rencontrer durant mon séjour. Ce fut chose faite et elle m’invite à  déjeuner dans un bon restaurant (le restaurant Pivovar ?).

On ne peut évoquer Prague sans faire référence à l’écrivain Kafka, au peintre Alfons Mucha ou encore au musicien Antonin  Dvorak. Durant cette semaine praguoise je suis donc plongée dans un bain de culture et je n’ai vraiment pas le temps de m’ennuyer. Je m’inscris également à une excursion pour aller visiter la ville forteresse de Terezin (l’ancienne Theresienstadt) qui fut transformée en camp de concentration durant la seconde guerre mondiale. La visite débute par la forteresse puis se termine dans la ville. Il règne une ambiance étrange dans cette ville, on a l’impression que des fantômes la hantent. Je me sens soudainement très mal à l’aise.

Je reviens enchantée de ce périple dans la capitale tchèque. Finalement, une semaine ne fut pas de trop. Seul bémol : l’affluence considérable des touristes qui transforment  la traversée du pont Charles en un véritable parcours du combattant. 

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 Le dernier week-end d’août, Linda –que j’ai connue durant mon séjour en Tunisie-  vient à la maison. Je l’emmène le lendemain à Chinon, puis au château du Rivau. Nous avons correspondu pendant près de trois ans, puis, peu à peu, les lettres se sont espacées. Lors des récents évènements en Tunisie, j’ai repensé à elle et en fouillant dans mon bric-à-brac, j’ai retrouvé son numéro de téléphone. Je l’ai aussitôt appelée pour avoir de ses nouvelles. Elle n’a toujours pas d’ordinateur et j’ai perdu l’habitude d’écrire, alors …

 Septembre 2003 : qu’y a-t-il de spécial tous les ans en septembre ? Les vendanges, oui, mais encore ?

Vous le saurez au prochain numéro !

08:46 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, provence, prague