mardi, 07 janvier 2020
Tours qui disparaît -4-
Planche XXXV. — Grande-Rue
Logis de " La Pucelle armée ". Deux maisons contiguës portaient autrefois cette enseigne, prise, peut-être, par le successeur de l'armurier Colas de Montbazon qui, en 1429, fabriqua l'armure de Jeanne d'Arc.
L'une d'elles, à laquelle pendait primitivement l'enseigne de " l'Homme Armé " , a été remplacée par une maison moderne ; celle représentée pl. XXXV date de la fin du XVe siècle, ou du commencement du XVIe.
Elle fut adjugée le 6 septembre 1749 au sieur Toussaint Lambron Patas, marchand bourgeois à Tours, après le décès de d'Anne Monmousseau, veuve de Jean-Baptiste Valois, procureur, qui en était propriétaire ; elle appartenait en 1677 à Michel Falaiseau, bourgeois de Tours.
Elle porte actuellement le n° 39 de la rue Colbert.
Voici ce que nous dit Edouard Gatian de Clérambault au sujet de cette belle demeure toujours existante :
Dans les archives j'ai retrouvé un Michel Falaiseau, marchand, né à Tours en septembre 1640 et baptisé le 10 septembre 1640 au temple (protestant). Il se serait marié à Blois (église-Réformée) le 21 septembre 1664 avec Maguerite Baignoux et serait mort le 1er janvier 1687 paroisse St-Denis à Tours. Cela reste une probabilité.
Quant à Jean-Baptiste Valois, il était procureur au baillage et siège présidial de Tours. Marié une première fois, il se remarie le 31 janvier 1735 à Tours (St-Saturnin) avec Anne Monmousseau (parents non identifiés).
Avant-après :
C'est ma dernière note concernant les vieilles demeures recensées par Gatian de Clérambault. En effet, je n'ai pas réussi, pour l'instant, à en identifier d'autres.
17:04 Publié dans Tours, ma ville | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tours, maison, pucelle armee