jeudi, 11 août 2011
169. Bilan d'une décennie -21-
Vous vous souvenez peut-être de la chanson de Sheila : c’est ma première surprise- partie, c’est ma première surprise- partie …
Eh bien, en ce début septembre 2003, je me plais à chantonner sur le même air : c’est ma dernière rentrée scolaire, c’est ma dernière rentrée scolaire !
Je vais enfin quitter les bancs de l’école. Si l’on récapitule, en supprimant les deux années de fac, j’aurai passé près de quarante ans à l’école. Ça laisse obligatoirement des séquelles sur la personnalité. Mon mari me faisait souvent remarquer que j’avais une fâcheuse tendance à prendre les gens pour des élèves.
— Tu n’as pas besoin de m’expliquer, je ne suis pas un de tes élèves !
C’est l’année dernière que j’ai eu ma décision à prendre : soit je continuais afin d’obtenir une pension de retraite complète (soit 75% du salaire des dix dernières années), soit je m’arrêtais l’année de mes 55 ans, c'est-à-dire en juin 2004 et dans ce cas-là, je touchais 71% du salaire.
La décision fut vite prise : je m’arrête !
Au final, j’ai exercé ma profession durant 35 années, j’ai eu le privilège de faire un métier qui m’a toujours plu et je n’ai pas fait de dépression nerveuse, maladie fréquente chez les enseignants. Je m’en tire donc plutôt bien !
Mais revenons aux évènements de ma vie.
Vendredi 31 octobre 2003 : ce sont les vacances de la Toussaint et je vais à Paris avec Peggy voir l’exposition Gauguin qui se tient au Grand Palais. Ces grandes expos parisiennes attirent toujours un monde fou et la visite n’est pas toujours aisée. Nous allons ensuite à l’Institut du Monde Arabe pour voir une autre exposition de tableaux de peintres orientalistes. Déjeuner au Buffalo, situé juste à côté. L’après-midi, nous avons rendez-vous devant l’opéra avec une cousine par alliance que nous n’avons encore jamais rencontrée. À la soirée, Peggy rejoint son amie Nathalie et moi je retrouve Michel. Nous passons la soirée au cinéma puis nous dînons dans un restaurant marocain, boulevard Saint-Marcel.
Novembre 2003 :
Si en novembre il tonne, l’année sera bonne (Anjou)
Quand en novembre il a tonné, l’hiver est avorté (Calvados)
À la Saint Montan, l’olive va descendant.
Samedi 1er novembre 2003 : Balade dans Paris. Michel m’emmène voir le Forum des Halles. Je ne pensais pas que c’était si grand, il y a même une piscine. Il faut dire que j’en étais restée aux Halles d’avant la démolition.
Dimanche 2 novembre :
Opération balance ! J’ai commencé un régime en avril dernier, ayant quelques kilos à perdre. Je pesais en effet 72,5k et il était temps de prendre les choses en mains. Pour cela j’étais allée voir une gastro-entérologue qui m’avait déjà prescrit un régime quelques années auparavant. Je suis motivée et j’applique ses consignes à la lettre. Aussi suis-je ravie quand je constate que la balance indique 64 kilos !
(Depuis cette date, mon poids s’est stabilisé et oscille entre 63 et 65 kilos. Je ne suis pas une obsédée de la balance –comme une amie qui se pèse tous les jours et pousse des cris d’horreur quand elle constate qu’elle a pris 100 grammes !- mais je vérifie une fois par semaine afin d’éviter d’avoir à reprendre un régime. L’idéal, vue ma taille, serait sans doute d’être à 58 kilos, mais bon …)
Et puis, les vacances de Noël arrivent :
Vendredi 19 décembre :
Juste après la classe, un taxi vient me prendre à la maison et me conduire à la gare de Saint-Pierre-des-Corps. Je retrouve Michel qui m’attend à la gare Montparnasse et nous filons gare de l’Est. Vers minuit, nous arrivons à Strasbourg ! J’ai réservé une chambre pour deux nuits.
Samedi 20 et dimanche 21 décembre 2003 :
Nous passons deux jours à Strasbourg durant le marché de Noël. C’est une véritable féerie ! Les boutiques sont merveilleusement décorées, il règne une ambiance magique à cette période de l’année. Durant ces deux jours, nous n’avons pas chômé : balade en bateau sur l’Ill, flânerie dans les ruelles de la Petite France, le vieux quartier de Strasbourg, visite du musée alsacien, exposition de livres à la Chambre de Commerce. J’en profite pour acheter « Mon village », de Jean-Jacques Waltz (alias Hansi) et « À la guerre comme à la guerre », de Tomi Ungerer, tous deux dessinateurs et alsaciens.
Nous dinons au restaurant Zum Strissel.. Ai-je besoin de vous dire le menu ? Choucroute évidemment !
C’est presque à regret que nous quittons Strasbourg en début d’après-midi, le dimanche.
(Cette année, j’ai eu envie d’y retourner, mais je m’y suis prise trop tard pour la réservation d’une chambre. Tout était complet).
Mercredi 24 décembre 2003 :
Réveillon de Noël à la maison avec Peggy. Après le dîner, nous regardons une vidéo des Muppetts.
Et l’année 2003 se termine en douceur. Comme d’habitude, je réveillonne avec mes chats, devant une compote de pommes et des petits fours ! Quand sonnent les douze coups de minuit, il y a belle lurette que je suis couchée et que je dors à poings fermés.
À suivre
18:49 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : strasbourg, hansi, tomi ungerer, noel