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jeudi, 10 mai 2007

Suite française

medium_suitefrancaise.jpgEn allant faire un petit tour sur le blog de Léo qui était en sommeil ( le blog, pas Léo !) je m'aperçois que, non seulement il a repris l'écriture de notes, mais en plus qu'il propose un livre  à découvrir, livre que j'ai déjà en ma possession car le sujet m'intéresse  mais je ne l'ai pas encore lu. C'est un roman dont l'action se déroule en France au moment de la débacle.

« 1942. Les Français étaient las de la République comme d'une vieille épouse. La dictature était pour eux une passade, un adultère. Mais s'ils voulaient bien tromper leur femme, ils n'entendaient pas l'assassiner. Ils la voient maintenant morte, leur République,  leur liberté. Ils la pleurent. »

Extrait des notes manuscrites d'Irène Némirovsky sur l'état de la France et son projet Suite française, relevées dans son cahier.

Irène Némirovsky fut arrêtée par les gendarmes français le 13 juillet 1942. Le 16 juillet elle est internée au camp de concentration de Pithiviers, dans le Loiret. Le lendemain elle est déportée à Auschwitz par le convoi numéro 6. Elle est immatriculée au camp d'extermination de Birkenau. Affaiblie, elle passe par l'infimerie ( le Revier ) et elle est assassinée le 17 août 1942. Elle avait 39 ans.

Ce roman inachevé avait été conservé miraculeusement par ses filles durant toute la guerre. En 2004, sa fille Denise décide de le publier. Il obtint le prix Renaudot 2004.

Si vous avez lu ce roman, ce serait gentil de bien vouloir nous donner votre avis !

09:15 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

Très beau livre, à mon sens, même si, évidemment, il y a une certaine frustration à devoir abandonner ses personnages au milieu de leur chemin...

Écrit par : didier goux | jeudi, 10 mai 2007

Merci Didier, je vais m'empresser d'en commencer la lecture.

Écrit par : tinou | jeudi, 10 mai 2007

Pareil que Didier.

Écrit par : Irremplaçable Épouse | vendredi, 11 mai 2007

Ce qui reste extraordinaire, c'est la distance avec laquelle Némirovsky raconte des événements qu'elle est pratiquement EN TRAIN DE VIVRE. Une sorte de filtre, de tolérance due au pouvoir de la fiction. Elle parvient à décrire les soldats allemands, leur jeunesse, leur enthousiasme, leur incompréhension d'un pays qu'ils découvrent. Elle parvient à développer des personnages de salauds, de héros, de perdants sans relief, des familles entières, jetés dans le chaos de l'exode. Il y a même la vision d'un bombardement par un chat. Quel écrivain la guerre nous a soustrait !

Écrit par : Léo | dimanche, 13 mai 2007

Les commentaires sont fermés.