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samedi, 21 février 2009

55. Le Bénin insolite (3)

Avec celui-là, on sait au moins à quoi s'en tenir !

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08:31 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : voyage, bénin, moto

Commentaires

Dans le même style, en Haiti, le transport des personnes était assuré par de petits bus multicolores, véritables fresques ambulantes, mais complètement déglingués, les tap tap, aux noms évocateurs: plus près de toi mon Dieu, vers le néant, le sang du christ etc...J'avais jugé plus prudent de louer une voiture pour mes déplacements.

Écrit par : manutara | samedi, 21 février 2009

Amusante la plaque !

Tu as mis le compteur de visiteurs...très instructif !
Tu en as du monde qui te lis !! :-))

Écrit par : Cigale | samedi, 21 février 2009

Et grâce à ce compteur, j'apprends que j'habite à 6.85° Est et 47.66° Nord. On n'arrête pas le progrès...
Bonne journée à toi.

Écrit par : pierre | samedi, 21 février 2009

à manutara : je te trouve bien courageux de louer une voiture dans de tels pays ! Tu imagines en cas d'accident ?

à Cigale : cela fait déjà plusieurs mois que c'est installé !!!

à pierre : tu ne me facilites pas la tâche ! Je dirai que ça se situe entre Nancy et Gérardmer ?

Écrit par : tinou | samedi, 21 février 2009

J'étais surtout bien jeune et puis j'étais arrivé jusque là sur un bâteau d'une dizaine de mètres, alors louer une voiture pour rouler sur des routes bien droites (les canadiens venaient d'offrir un réseau routier superbe à baby doc alias Jean-Claude Duvalier) c'était de la promenade. Je me rappelle de la tête ahurie de l'officier d'immigration, qui ne comprenait pas qu'on puisse venir dans son pays sur un petit bâteau alors que les gens cherchaient plutôt à s'en échapper. C'était l'époque de l'exode massif des haitiens vers les Bahamas et la Floride sur des embarcations de fortune, pour des raisons économiques plus que politiques. De manière étrange, quand je vois des reportages sur Haiti aujourd'hui je me dis que les gens doivent évoquer cette époque, les années quatre-vingt, comme un âge d'or. A l'époque, les gens étaient pauvres, certes, mais pas misérables. Chacun se débrouillait et personne ne mourrait de faim. Surtout, il n'y avait pas de délinquance. Je me souviens m'être promené au milieu de la nuit dans les rues de Port-au-Prince sans autre désagrément que celui d'être, poliment, sollicité par quelque mendiant. Aujourd'hui, un européen ne tiendrait pas dix minutes dans les rues, même de jour, sans protection armée. A l'époque, il y avait une vie culturelle très riche, des galeries de tableaux à tous les coins de rue et surtout un nombre impressionnant de librairies vendant des ouvrages en langue française, certains édités cinquante ans plus tôt et donc introuvables en France.

Écrit par : manutara | dimanche, 22 février 2009

à manutara : ah oui, c'est très intéressant ton opinion car de la France on avait l'impression qu'Haiti devait être un enfer à l'époque de Duvalier. Actuellement c'est UN -sinon LE- pays le plus pauvre du monde !
Dans le genre "craignos", il y a aussi la Jamaïque. Tu connais ? J'ai un ami qui y a travaillé et il m'a assuré qu'il est quasiment impossible de sortir seul dans les rues !

Écrit par : tinou | dimanche, 22 février 2009

@ Tinou : possible mais j'ai Firefox avec le module "no script" et je bloque absolument tout ce qui n'est pas indispensable à la lecture des blogs, donc le compteur ne s'affiche pas chez moi quand je viens sur ton blog.

@ manutara : ma sœur a adopté des enfants Haïtiens. Ils sont allés les chercher là-bas malgré le conseil de l'asso. de ne pas le faire. Le taxi venant les chercher à la gare pour les conduire direct à l'hôtel était armé jusqu'au dents, cela a beaucoup impressionné le couple ! Ensuite ils avaient ordre de ne pas sortir de l'hôtel. mais sur le trajet en voiture, ma sœur a remarqué la misère sans nom qu'il y a dans ce pays, notamment des femmes qui vendaient des allumettes sur le trottoir...

Écrit par : Cigale | dimanche, 22 février 2009

Oui, oui, après Haiti, j'ai fait une escale involontaire en Jamaique, pour des raisons techniques, j'en parle dans mon blog, mais comme personne ne le lit....Le soir, au yacht club, parce que même au coeur de la guerre civile larvée qui s'y déroulait, la Jamaique était restée très british, nous prenions le frais sur le pont du bâteau en regardant, de l'autre côté de la baie (pas fous, hein), les balles traçantes éclairer la nuit (coupures de courant) à Kingston. Le jour, pour traverser certains quartiers de Kingston en taxi (il fallait que je trouve des pièces pour mon bateau), le chauffeur m'ordonnait de me planquer sous des couvertures pour qu'on ne puisse pas voir qu'il transportait un blanc, sinon j'aurais été zigouillé et lui aussi. Quand on nous bourre le mou à la télé, avec l'épouvantable racisme des français d'origine envers les noirs et les arabes, ça me fait toujours bien rigoler. Les gens n'ont même pas idée de ce que racisme signifie! C'est bien autre chose qu'un regard déplacé ou une demande d'emploi classée sans suite.

Écrit par : manutara | dimanche, 22 février 2009

à manutara : mais SI, on le lit ton blog ! Je n'ai pas fini de lire l'année 2004.
Pour ce qui est de la Jamaïque, je retrouve dans tes propos ce qu'il m'a raconté !Quand il devait traverser Kingstom, il était accompagné d'une escorte de police, la voiture était blindée et filait à plus de cent à l'heure !!

Écrit par : tinou | dimanche, 22 février 2009

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