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mercredi, 29 avril 2009

141. Deux poids deux mesures

D'un côté vous avez la grippe porcine, que les Mexicains appellent la grippe nord-américaine. L'origine de l'épidémie aurait son point de départ dans un élevage de porcs d'une société américaine implantée au Mexique où les normes d'hygiène sont moins draconniennes. Tous les pays du monde sont en alerte. En France on est passé au niveau 4 sur une échelle qui en compte 6. Il ne se passe pas une journée sans son lot d'informations les plus contradictoires. Le nombre de morts semblent avoir soudain diminué. On parle maintenant de pneumonie. Bref, c'est le grand flou médiatique.enf45.jpg

Et puis, de l'autre côté vous avez une épidémie de méningite virale qui touche les pays de l'Afrique de l'ouest, notamment le Nigéria qui enterre ses morts : 1500 depuis le début de cette année ! Le plus grave c'est que le nombre de vaccins est insuffisant pour toute la population. Mais bon, c'est en Afrique, alors... alors tout le reste du monde s'en fout totalement. On sait très bien qu'ils ne risquent pas de venir chez nous. Dans les médias, on se contente d'en parler une minute, de dire : oh, les pauvres gens ! et on passe à autre chose.

Pensez-vous que si cette épidémie de méningite s'était déclarée en France, on compterait 1500 morts en quelques mois ?

 

Commentaires

Une contagion inconnue passionne davantage les foules qu’une maladie maîtrisable.
Le nombre de morts configure la couverture médiatique.
Plus la problématique est globale, plus elle est déclinable, plus elle est universelle.
Flash info publicitaires et épileptiques, reporters spéciaux concernés et consternants, analyses des causes prévisibles ou prémonitoires et des conséquences envisageables ou inéluctables.

Quand le chantage moral ne se distingue plus du droit de savoir, on peut avoir peur, cette fois-ci.
La suite ici :
http://souklaye.wordpress.com/2009/04/27/bloc-note-psychose-mediatique/

Écrit par : walkmindz | mercredi, 29 avril 2009

j'ai vu un reportage sidérant à une heure "de courte écoute" : d'énormes containers en béton rarement, pour ne pas dire pas vidés, dans lesquels sont jetés par une trappe des semaines durant, de nbreux cadavres de porcs ... toutes ces bêtes finissent pas être malades, et les travailleurs de l'exploitation aussi par cette atmosphère pestilancielle ... ILS SONT FELES CES AMERLOQUES... qu'est-ce qu'ils reprochent à notre roquefort fabriqué dans la tradition comme à d'autres produits non trafiqués

Écrit par : Dominique (Charente) | samedi, 16 mai 2009

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