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mercredi, 07 octobre 2009

351. Carnet de voyage à Istanbul -9-

Vendredi 25 septembre, les îles des Princes.

 podcast

Ce matin, après le petit déjeuner, j’attends un guide pour une sortie prévue dans l’archipel des îles des Princes. Cet archipel est constitué de neuf îles, dont cinq sont habitées et il  est situé à environ deux heures de bateau d’Istanbul, dans la mer de Marmara. Il n’y a rien de spécial à y voir ou y faire, c’est juste une envie de m’aérer un peu.

Autrefois elles servaient de lieu d’exil aux sultans déchus et aux princes gênants. Sur ces îles on trouve encore une dizaine de monastères orthodoxes, des églises, quelques mosquées et trois synagogues.

Quelle n’est pas ma surprise de voir apparaitre Burhan, le guide que j’avais eu précédemment pour la promenade sur le Bosphore. Il me dit que nous serons simplement trois à effectuer cette sortie. En m’approchant du minibus, deuxième surprise : les deux personnes sont le couple de Roumains avec qui j’avais sympathisé deux jours auparavant. C’est doublement réjouissant et je vais pouvoir bavarder en français !

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 Nous prenons le bateau à Kabatas, près du palais de Dolmabahçe. En longeant les rives, nous avons une superbe vue sur Sainte-Sophie et la mosquée Bleue.  A bord, il y a plusieurs groupes d’Iraniens venus en famille pour passer une journée peinarde. Il faut savoir qu’ils sont Iraniens car, à première vue, les femmes font plutôt penser à de belles Italiennes habillées à la toute dernière mode et maquillées comme de véritables actrices. Burhan m’explique alors que les Iraniens viennent fréquemment en Turquie car ce n’est pas loin (frontière commune à l’est) et ils peuvent se défouler à loisir ! Et effectivement ils ne s’en privent pas. On peut les comprendre…  

Le bateau s’arrête bientôt sur les premières îles, laissant descendre son flot de promeneurs venus souvent avec le pique-nique. Nous descendons, pour notre part, sur la plus grande des îles, Büyükada. Il n’y a pas –ou très peu- de voitures et l’on peut se déplacer à vélo ou en calèche. Pour l’heure nous nous promenons pedibus jambus le long des quais.

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Les îles des Princes ont été et sont encore le refuge de la bourgeoisie stambouliote qui vient s’y reposer en été.  Nous sommes en septembre, beaucoup de ces yalis (maisons de bois) sont déjà closes. Ce n’est pas sans rappeler certaines de nos îles françaises de l’Atlantique.

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Avant d’aller se restaurer, nous faisons une balade en calèche qui nous conduit en haut de l’île (ça grimpe pas mal) d’où l’on a une superbe vue (sauf que les arbres cachent tout !).

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Sur ces îles, les rois sont incontestablement les chats et les oiseaux ! Pas une maison devant laquelle ne se prélassent  deux ou trois chats, pas un toit qui ne soit le perchoir d’un groupe de mouettes.

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Pour déjeuner Burhan nous conduit dans un restaurant dont la terrasse couverte donne directement sur la mer. Les mouettes sont si près qu’on pourrait aisément les toucher de la main. Il aurait été judicieux de manger du poisson, mais, comme vous le savez, je n’aime pas beaucoup ça. Par contre, un petit raki, je ne dis pas non ! (Photo en bas de la note car je n'arrive pas à la placer correctement).

La Turquie, qui cherche à tout prix à entrer dans la communauté européenne, a mis en vigueur l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Alors, pour le café, on change de place et on va s’installer en face de la rue. C’est de là que l’on assiste, pliés en deux, à la démonstration magistrale donnée par une jeune femme en burka.

Le retour s’effectue vers 15h. Le bateau est alors totalement submergé de monde. On a beaucoup de mal à trouver un endroit pour s’asseoir. Florin, mon ami roumain, opte pour l’escalier tandis que sa femme se retrouve coincée à l’arrière du bateau et moi je me suis fait une toute petite place près d’un jeune couple d’amoureux qui a bien voulu se serrer un peu…

Aux escales suivantes d’autres personnes montent encore. Ça devient vite la boîte à sardines, manquerait plus que le bateau chavire !

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Il est environ 17h30 lorsque nous débarquons à Kabatas. Le minibus n’est pas au rendez-vous, suite à des problèmes techniques. C’est donc en taxi que Burhan nous raccompagne à nos hôtels. Je dis adieu à mes deux amis roumains. Qui sait ? Peut-être nous reverrons-nous prochainement à Bucarest ?

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À suivre …

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04:12 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, turquie, istanbul

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