Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 27 septembre 2011

205. Bilan d'une décennie -47-


podcast

Jeudi 11 janvier 2007 :

 Lever à 6h30 et départ de l’hôtel à 8h. Nous quittons Sapa en direction du sud. La route que nous empruntons est très étroite et accidentée. À un moment nous ne pouvons plus avancer en raison d’un éboulement sur la chaussée qui rend tout passage impossible. Il nous faut donc attendre environ une bonne heure que les équipes de la voirie locale aient tout dégagé au moyen de pelles. Tout cela s’effectue dans le calme…À vrai dire, les seuls excités sont bien nous ! Puis notre car s’engage sur la route, mais de l’autre côté, un gros camion s’est également avancé.

Ça ne passera pas ! dit quelqu’un dans le car. Mais c’est mal connaître les Vietnamiens.

De l’autre côté de la route, c’est le précipice. Par chance, on est côté montagne ! Centimètre par centimètre, les deux véhicules finissent tout de même par se croiser sans accrochage.

vietn67.jpg

Allez, c’est reparti ! Bientôt on est dans les nuages, 2100 mètresd’altitude. C’est magnifique. Nous effectuons ensuite la descente dans la vallée jusqu’à Bin Luh. Là, nous effectuons une pause et allons faire un tour sur le marché. 

vietn69.jpg


vietn72.jpg

vietn74.jpg

vietn73.jpg

Nous traversons des régions où la culture du riz se pratique en terrasses.

L’après midi, nous nous arrêtons dans un village thaï. Leurs  maisons sont construites sur pilotis. C’est un village paisible où les gens nous accueillent avec le sourire.

Le voyage continue alors que, peu à peu, le soleil décline et nous arrivons enfin à Lai Chau.

vietn70.jpg

Lai Chau est une petite bourgade loin des sentiers battus. Peu de touristes s’aventurent jusqu’à ce village sans grand intérêt, si ce n’est qu’il est condamné à disparaître prochainement en raison de la construction d’un barrage en aval. C’est peut-être pour cette raison qu’on a l’impression étrange d’un village plus ou moins à l’abandon.

vietn71.jpg

C’est là que nous allons passer la nuit, dans un hôtel local. Le cadre est très rustique… Tout est en bois, fait de bric et de broc. Ce qui est surprenant, c’est que cet hôtel a un site internet, ICI. Ne vous fiez pas trop aux photos, ça n’est pas aussi idyllique que cela peut paraître !

En attendant l’heure du repas, nous faisons un tour dans la rue principale. Durant la balade, je suis accostée soudain par une femme qui s’avance vers moi en poussant des plaintes. Elle me met sous le visage sa main, toute boursouflée et sanguinolente ! C’est alors que je m’aperçois qu’elle a les deux mains liées par une ficelle. Pourquoi lui a t-on attaché ainsi les mains ? Je ne le saurai jamais…

Le dîner s’avère des plus agréables, nous mangeons sur la terrasse. La faune environnante commence à se faire entendre.

Les choses se gâtent quand je vais me coucher. Dans la chambre, j’aperçois au sol une énorme bestiole rouge. Je m’apprête à l’écraser avec ma chaussure, quand je réalise que le bruit du corps broyé sous la semelle risque d’être assez désagréable comme sensation. Aussi je prends le guide du routard et  je le laisse tomber sur la bestiole en question. Vous pensez bien que l’insecte n’a pas attendu pour filer sous le lit ! Allons bon, me voilà bien. Je choisis  alors de dormir dans l’autre lit. Mais je suis mal à l’aise. Aussi je décide d’aller voir le guide pour lui demander ce que c’est :

Tien est en train de boire un verre  avec des clients de l’hôtel. C’est de l’alcool de riz contenu dans une bouteille remplie de gros vers blancs.

Quand je lui décris la bestiole, il me dit :

Ah, c’est un cancrelat ! Tu ne risques rien, ça ne pique pas !. Evidemment ce n’est pas fait pour me rassurer. Un des employés vient vérifier avec une lampe torche, mais ne trouve rien.

Bon, il faut que j’arrive à me raisonner. Mais c’est difficile quand on a une peur bleue des insectes rampants… J’imagine que s’il y a un cancrelat, il y en a forcément d’autres. De là à m’imaginer couverte de cancrelats durant la nuit, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement ! Et je n’arrive pas à m’ôter cette idée de la tête. Alors, finalement, j’ai dormi tout habillée, gardant même mes chaussures, et je me suis calfeutrée sous la moustiquaire en vérifiant bien qu’il n’y avait pas la moindre fissure permettant à l’insecte de s’engouffrer dans le lit . C’est à ce moment là qu’un énorme bruit se fait entendre au-dessus de la porte. On aurait cru qu’il y avait quelqu’un qui mangeait des biscottes. En fait c’étaient des termites en pleine action !

Une nuit affreuse donc. Vers quatre heures du matin, je me réveille et allumant la lampe de chevet, je m’aperçois que la bestiole est au pied de mon lit. Alors là, j’ai fait un bond hors du lit et je me suis retrouvée dehors. Je suis restée ainsi sur la terrasse à bouquiner jusqu’à 6h du matin.

A suivre 

05:00 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, vietnam

Commentaires

Euh rappelle moi où est ton prochain voyage ?
Ah oui, dans un endroit dénué d'insectes, ouf, ça me rassure...
Le cancrelat s'est une blatte en fait, je connais cet insecte ! hihi

Écrit par : Christine | mercredi, 28 septembre 2011

Les commentaires sont fermés.