lundi, 21 novembre 2011
251. Bilan d'une décennie -68-
Mardi 18 décembre 2007 :
Au programme de la matinée : visite d’un village de nomades Peuls dont les troupeaux de zébus paissent pour quelques mois près des rivages du Sénégal.
Avant d’y aller, Ansou nous a donné la veille au soir quelques recommandations :
« Nous devrons marcher un peu, le chemin est très épineux, prévoyez donc des chaussures montantes. D’autre part, dans les arbres il y a des essaims d’abeilles sauvages. Il faudra passer rapidement. Evitez surtout de mettre du parfum ou tout autre déodorant qui pourraient les attirer. Mettez des vêtements à manches longues. Enfin, ne vous approchez pas des zébus. Les femelles sont plutôt agressives et vous risqueriez d’attraper un coup de corne !»
Bon, ça promet, je n’ai pas de manches longues, les seules chaussures montantes sont mes chaussures de ville…Il faut savoir que les abeilles ont tout de même la taille de nos frelons, ça laisse songeur !
A huit heures nous embarquons sur la barge qui nous conduit sur le rivage. Après une petite demi-heure de marche sans véritable danger, nous arrivons soudain dans une vaste clairière verdoyante où paissent en toute liberté des troupeaux de zébus.
Le spectacle est très bucolique, il règne en ce lieu une beauté, une quiétude inégalable. Les nomades vivent dans des cases qu’ils construisent en paille tressée.
Les agneaux sont regroupés dans un enclos entouré d’épines afin de les protéger d’éventuels prédateurs.
Toute leur richesse est dans leurs troupeaux (zébus, moutons, chèvres) qu’ils transmettront plus tard à leurs enfants.
Nous rencontrons le chef du village, un respectable vieil homme de 90 ans qui, malheureusement, souffre de la vue.
Retour au bateau et départ vers la prochaine escale : Richard-Toll.
A suivre…
16:40 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, croisière, sénégal, bou el mogdad
Commentaires
hello tinou, on peut croire que tu ne prends plus de photo de ce long automne, a quand des photos de la grande verte en couleur
Écrit par : thierry | mardi, 22 novembre 2011
@ Thierry : je ne sors pas de chez moi, j'hiberne en quelque sorte.
Écrit par : tinou | mercredi, 23 novembre 2011
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