lundi, 27 août 2012
179. Croisière sur le Rhin -3-
Mercredi 22 août : Bienvenue aux Pays-Bas !
Le bateau a quitté Düsseldorf relativement tôt, vers cinq heures du matin. Je le sais car à ce moment-là j’étais en pyjama sur le pont arrière, tout près de ma cabine, en train de prendre l’air en buvant un capuccino et en fumant une cigarette. C’est un plaisir extrême d’être là, assise, à regarder défiler le paysage. Et c’est ainsi que je me suis régalée quand on a longé toute une zone industrielle. J’aime cet enchevêtrement de tuyaux, ces bâtiments aux formes parfois étranges, ces engins de treuillage. En outre, ici, tout est propre, coloré, c’en est presque beau.
Bref ce matin je suis gâtée, jugez plutôt :
Le trafic fluvial s’est nettement intensifié, mais c’est logique, nous sommes dans le bassin industriel de la Ruhr qui vient se jeter dans le Rhin tout près de Duisburg, sur la rive droite du fleuve.
Toute la journée sera consacrée à la navigation sur le fleuve. On s’aperçoit qu’on est entré aux Pays-Bas lorsqu’on aperçoit au loin le premier moulin.
Dans l’après-midi, on quitte le Rhin pour bifurquer à tribord et emprunter le canal qui mène jusqu’à Amsterdam. Bien qu’un peu monotone, cette partie du voyage est quand même intéressante : toute la campagne est d’un beau vert, les champs sont séparés les uns des autres par des petits canaux.
J’ai oublié de vous parler des écluses, mais en fait, il y en a peu entre Strasbourg et Amsterdam, cinq au total. Nous avons franchi les trois premières de nuit, ce qui fait que l’on ne s’en est pas forcément aperçu.
Là nous franchissons tour à tour l’écluse Prinz Bernard TIEL, longue de 180m, qui est ouverte, puis l’écluse Prinzesin Beatrix de même longueur que la précédente et dans laquelle s’engouffrent notre bateau ainsi que deux longues péniches et un petit voilier de plaisance. Le dénivelé est faible, seulement 2m.
On sent que l’on se rapproche de la mer car le vent redouble de violence et le ciel devient soudain plus nuageux.
L’arrivée est fascinante ! Notre bateau s’amarre à un ponton tout près de la gare. Le canal continue jusqu’à la mer du Nord située à environ 25km plus à l’ouest.
Il est 18h30. On ne peut entrer dans le port sans Jacques Brel, non ?
Le soir, après le dîner, nous ressortons pour une longue balade en bateau-mouche sur les canaux.
Notre accompagnatrice nous donne quelques conseils bien utiles :
— Faites extrêmement attention aux vélos, ils sont rois ici et prioritaires partout.
Oui, effectivement, on s’en rend vite compte !
À suivre
02:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : croisiere, rhin, croisieurope, amsterdam
Commentaires
Les écluses... je ne connaissais pas !
Je me souviens m'être réveillée une nuit car il y avait du bruit, avoir tiré le rideau et vu face à moi, un mur trempé. J'ai regardé vers le haut, toujours un mur trempé. Normal, il y avait un dénivelé de 15m ! Je ne me souviens plus où c'était au juste.
Quand aux vélos et la circulation à Amsterdam, vu par un touriste, c'est effrayant. Mais pour les habitants, nullement, ils circulent paisiblement, se croisant, se passant les uns devant les autres, sans le moindre heurt, le moindre cri de colère. C'est impressionnant !
J'ai vraiment beaucoup aimé Amsterdam, cette ville est douce je trouve, paisible, tout comme les gens qui y habitent. No stress. Ca fait du bien de voir que cela existe encore... Et les canaux, les petits ponts, sont supers jolis. Quand aux maisons, n'en parlons pas !!!
Écrit par : Christine | lundi, 27 août 2012
C'est vrai que cette "douceur" de vivre, nordique, impressionne et nous interpelle.
Écrit par : noel | lundi, 27 août 2012
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