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jeudi, 20 septembre 2012

196. Carnet de voyage au Brésil -5-

podcast

Mercredi 5 septembre : suite et fin

voyage, bresil, manaus

 Tout le groupe se retrouve dans le hall de l’hôtel vers 15h30 et nous partons visiter le centre historique de Manaus. C’est aujourd’hui la fête régionale et presque tous les magasins sont fermés l’après-midi.

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Nous voici bientôt devant l’entrée du fameux Théâtre Amazonas. Il fallut quinze ans pour en achever la construction car tous les matériaux provenaient d’Europe (fonte de Manchester, pierre du Portugal, les tuiles de la coupole –aux couleurs du drapeau brésilien- d’Alsace, marbre de Carrare, lustres de Murano, mobilier et tissus de Paris, etc). Il fut terminé en décembre 1896. La petite histoire veut que ce soit le ténor Caruso qui l’ait inauguré, mais rien n’est moins sûr !

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Hélas, la richesse de Manaus ne dura qu’un temps. Les Anglais introduisirent en effet l’hévéa en Malaisie et y créèrent  d’immenses plantations pour la fabrique du caoutchouc. La petite histoire –encore elle !- raconte que c’est un voyou anglais du nom d’Alexandre Wickham qui déroba quelques milliers de graines d’hévéa qu’il cacha ensuite dans deux crocodiles empaillés pour les faire sortir du Brésil. Une fois en Angleterre il cultiva ces graines, en fit des plants qu’il introduisit en Malaisie.

En 1910, la Malaisie produisit plus de caoutchouc que le Brésil et le cours s’effondra, sonnant dans le même temps la fin de l’âge d’or pour Manaus. 

Le théâtre ne produisit alors plus aucun spectacle de 1924 à 1990.

La ville fut classée en zone franche dans les années 1950 afin de redynamiser l’économie dans cet endroit éloigné de tout. Aujourd’hui les magasins regorgent de produits de toutes sortes, de la quincaillerie de mauvais goût et de qualité médiocre venue d’Asie, principalement de Chine.

Ricardo, qui, en marchant, semble traîner toute la misère du monde, nous annonce qu’il n’y a plus rien à voir pour ce jour. Il est 17h30, la nuit ne va pas tarder à tomber, déjà dans les rues les gens sortent, la musique commence à se faire entendre par les fenêtres ouvertes et sur les trottoirs. En compagnie de quatre autres membres du groupe, je m’installe alors sur la place face au théâtre pour déguster un merveilleux cocktail de fruits !

 

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Se pose alors la question du dîner :

— Où va-t-on bien pouvoir manger ?

On ne trouve rien hormis une pizzeria. Franchement, on ne vient pas au Brésil pour manger italien. On se rabat alors sur le restaurant de l’hôtel qui est ouvert mais où il n’y a pas un chat ! On retrouve alors Andrée et Marcelle dans le hall.

Mouvement de panique pour le serveur. Mazette, sept personnes d’un coup ! Nous ne parlons pas portugais, il ne parle pas anglais, la tâche s’annonce périlleuse … Et elle le fut !

Andrée se montra particulièrement odieuse en faisant renvoyer son assiette sous prétexte que la viande était trop cuite. Quant à Marcelle qui avait pris un simple velouté d’asperges, préférant réserver ses économies pour les options à venir, elle commençait à s’endormir et il s’en est fallu de peu qu’elle ne pique le nez dans son bol de soupe !

Au programme de demain : escapade en forêt !

À suivre

Complément d’informations :

Les rêveurs de l’Amazone.

00:18 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, bresil, manaus

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