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mardi, 25 septembre 2012

204. Carnet de voyage au Brésil -11-

podcast

Samedi 8 septembre : adieu Brasilia !

 Il est donc aux environs de 17h30 lorsque Roland nous quitte à l’aéroport de Brasilia. Adieu donc car il me parait fort improbable que j’y remette les pieds un jour. Veni et vidi …

Je ne regrette pas du tout cette rapide visite qui méritait le coup d’œil. Pour rien au monde je ne voudrais y vivre, mais les édifices ont – comme dit Dominique- beaucoup de gueule !

Bref, nous voici de nouveau dans la salle d’embarquement.

L’avion décolle vers 19h30 et deux heures plus tard nous voici à … Salvador de Bahia !

Nouvelle ambiance, nouveau guide, celui-ci s’appelle Antonio, il fut chauffeur-livreur pendant quelques années à Paris avant de rentrer au pays.

Sa devise : La vie est belle ! Autant dire que le séjour s’annonce sous de bons auspices.

Direction l’hôtel situé en bord de mer. Mais, comme il fait nuit et que l’entrée est située sur le côté, on ne s’en rend pas compte tout de suite. Tout au contraire, la petite rue adjacente nous parait relativement glauque !

Comme il n’est pas très tard et que nous avons délicieusement abominablement mal mangé dans l’avion, nous décidons de ressortir et d’aller boire un cocktail de fruits dans un boui-boui voisin avant de tomber dans les bras de Morphée.

 

Dimanche 9 septembre : Martine à la plage.

En me réveillant, je m’aperçois que j’ai accès à un petit balcon depuis ma chambre ce qui me permet de voir la mer.

 

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Je prends rapidement le petit déjeuner afin d’aller faire des photos. En cours de chemin, je suis interpelée à une ou deux reprises par des joggeurs. Je n’y prête pas trop attention lorsqu’un peu plus loin, je suis accostée par un surveillant de rue (de plage ?) qui me fait comprendre par gestes qu’il est fort imprudent de se balader avec l’appareil photo en bandoulière.

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D’accord mon capitaine, je rentre l’attirail ! Dans le coup je suis aussi rentrée à l’hôtel, un peu dépitée. Ça promet pour la suite !  

Le bel Antonio arrive vers 9h, petit bob blanc sur la tête et lunettes à montures blanches.

 

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Petite devinette : quel âge lui donnez-vous ?

Le programme est loin de faire l’unanimité dans le groupe : en effet, il est prévu de passer la journée sur deux îles avec possibilité de baignade.

— On n’est pas venu au Brésil pour faire trempette ! grommelle je ne sais plus qui. Je suis un peu d’accord avec lui, mais bon, une journée de détente ne peut pas non plus faire de mal durant ce voyage plutôt trépidant. Bon gré, mal gré, tout le monde se retrouve bientôt à l'embarcadère.

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C’est l’occasion de découvrir une belle vue d’ensemble de la ville, construite en hauteur sur une petite colline.

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La traversée est plutôt longuette ; fort heureusement un groupe de musiciens est là pour apporter de l’animation. Marcelle ne résiste pas au plaisir de se faire photographier avec les musiciens. Le bateau est rempli de gens qui vont passer la journée à la mer. C’est une ambiance bon-enfant.

 

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— Nous restons deux heures ici ; ensuite nous repartons déjeuner sur une autre île, précise Antonio.

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 Le temps de tremper les pieds dans l’eau – environ 23°-, de s’installer sous un parasol et de siroter une caïpirinha, de faire l’achat de quelques pacotilles, et il est l’heure de repartir.

 

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La descente du bateau sur la deuxième île est un peu plus compliquée car c’est marée basse et nous sommes donc obligés d’embarquer d’abord dans un canot qui nous laisse ensuite à l’embarcadère. Cela demande quand même un peu de souplesse et nous en manquons !

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 Nous déjeunons dans une petite guinguette. Si la bouffe est médiocre, l’ambiance y est agréable.

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À 15h, on lève le siège et retour au bateau. La montée à bord s’avère aussi délicate que la descente et Andrée s’écorche toute la peau  sur le dessus d’une jambe. Comme elle prend des anticoagulants, le sang se met aussitôt à couler abondamment et des lambeaux de chair se détachent. Un coup de bol, j’avais un spray de biseptine dans mon sac à dos. Elle s’asseoit sans un mot, très dignement, puis elle  tend sa jambe pendant que l’on s’affaire pour désinfecter et tenter de lui faire un semblant de pansement.

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Le retour me parait plus court que l’aller, sans doute est-ce dû à la fatigue. J’ai également chopé de bons coups de soleil dans le cou et dans le dos. Le soleil se couche :

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Au moment où l’on sort du bateau, il se met alors à pleuvoir, une averse tropicale violente mais brève et qui rafraîchit ! C’est le moment de se servir du drap de bain prêté par l’hôtel. Dans la panique, je perds le groupe et me retrouve bientôt avec Marcelle et Andrée.

— Pas de panique, les filles ! Si on ne les retrouve pas, on rentrera en taxi, j’ai le nom de l’hôtel.  

Le guide finit par récupérer toutes ses ouailles et nous rentrons à l’hôtel.  Et le soir, nous décidons à sept de nous offrir un restaurant en bord de mer. Nous en avons repéré un qui semble bien et qui n’est qu’à 5 minutes à pied.

Effectivement, ce restaurant est bien. On choisit tous la même chose, un bobo de crevettes, qui est une spécialité brésilienne, sauf Andrée et Marcelle qui prennent une pizza à deux.

Le bobo est servi pour deux personnes et se présente dans un petit chaudron en terre avec du riz blanc et de la semoule de manioc en accompagnement. Je rajoute un peu de piment pour corser le tout. C’est un vrai délice !

Le soir, je m’endors la fenêtre grande ouverte pour écouter le bruit des vagues …

À suivre

PS : vous ne trouvez pas que Marcelle ressemble à Edih Piaf ?

Commentaires

A propos de l´age de Antonio, je lui donne 50 ans!
Bises
Vera

Écrit par : Vera | mardi, 25 septembre 2012

@ Vera : c'est ce que je pensais aussi, mais FAUX !

Écrit par : tinou | mardi, 25 septembre 2012

Euh pour Piaf, c'était Edith et Marcel, non Marcelle ! hihi
Peut être est ce sa corpulence qui te fait penser à Piaf, toute menue et petite.
Le guide ? Euh pas loin de la soixantaine, je dirais.
Alors, tu as fait trempette toi aussi, sur les îles ?

Écrit par : Christine | mardi, 25 septembre 2012

@ Christine : oui, j'ai trempé mes petits petons ! Antonio a 60 ans, avoue quand même qu'il ne les fait pas.

Écrit par : tinou | mardi, 25 septembre 2012

Les commentaires sont fermés.