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mardi, 30 septembre 2014

174. Carnet de voyage en Jordanie -2-


podcast

Lundi 22 septembre : découverte du site de Pétra.

 La veille au soir, le guide nous a donné quelques conseils :

— Demain sera une journée chargée et fatigante. Vous aurez au moins huit kilomètres à parcourir ; prévoyez donc de bonnes chaussures, un chapeau et de la crème solaire.

Départ de l’hôtel à 8h. Nous retrouvons le guide à l’entrée du site :

— Vous êtes prêts ? Alors c’est parti.

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 Les touristes ne se bousculent pas comme à l’habitude. Depuis 2011 les entrées du site sont en chute libre. Cela n’est pas dû à un brusque désintérêt, mais plutôt à la crainte qu’ont la plupart des touristes de venir en Jordanie.

Le site de Pétra couvre une superficie d’environ 80km2. Autant dire que ce n’est pas en une journée que nous en aurons fait le tour ; il faudrait plus d’une semaine pour tout voir ! Et encore, seulement 15% du site a été exploré par les archéologues.

Néanmoins nous aurons un bon aperçu de ce que fut cette ville nabatéenne.

Mais qui étaient donc ces Nabatéens ? Des nomades probablement venus de la péninsule arabique vers le VIe siècle avant J.C, qui se sédentarisèrent peu à peu et pratiquèrent le commerce de la myrrhe, de l’encens et des épices. Ils commercent avec les Grecs, puis les Romains.

La ville de Pétra restera prospère jusqu’au grand tremblement de terre de 363 après J.C, qui détruit une grande partie de la ville. Faute de sources écrites, on ne sait pas très bien ce qu’il advint par la suite. Au XIIe siècle, des constructions attestent de la présence des Croisés dans le secteur. La ville est occupée par les Bédouins.

Il faut attendre 1812 pour que, de nouveau, on reparle de Pétra grâce à l’explorateur suisse Johann Ludwig Burckhardt qui redécouvrira l’entrée de la cité mais, face à l’hostilité des Bédouins, ne pourra y rester que quelques heures. Par la suite quelques Anglais  mènent des expéditions, mais finalement c’est en 1828 que deux Français, Léon de Laborde et Maurice Linant de Bellefonds, demeurent sur place une semaine et rapportent de leur expédition une moisson de croquis qui, publiés en gravures, révèlent le site de Pétra à l’Occident et c’est le début des grandes fouilles par des archéologues venus du monde entier.

En 1985 le site est classé au Patrimoine mondial par l’UNESCO. Les malheureux Bédouins qui vivaient là furent alors chassés des lieux et relogés dans un village bétonné situé à quelques kilomètres plus au nord. La plupart d’entre eux travaillent désormais sur le site comme marchands de souvenirs, loueurs de chevaux,d'ânes ou de dromadaires, guides.

Bon, il est temps maintenant de commencer la visite :

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Pour accéder à la ville, on emprunte d’abord un chemin sablonneux sur environ 800m avant de se retrouver devant l’entrée du défilé (le Siq) caché dans les montagnes. À l’origine, cette voie d’accès était dallée, on en trouve encore quelques tronçons. Le reste a été légèrement bétonné pour permettre une marche plus aisée aux milliers de touristes qui s’engouffrent dans cet étroit passage. Par temps de pluie ce goulet pouvait s’avérer mortel. Ainsi en 1963 une vingtaine de Français y périrent noyés ! Depuis un barrage a été construit pour éviter l’inondation du Siq.

Plus on avance dans le canyon –long de plus d’un kilomètre-  plus les parois rocheuses se rapprochent, et soudain …

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Une pure merveille ! On a forcément le souffle coupé et personne ne parle à cet instant.

Devant nous se dresse le Khazneh, ( trésor du Pharaon ), haut de 43m, taillé à même la paroi rocheuse (du haut vers le bas).

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Je ne vais pas rentrer dans les détails car on y serait encore demain. Reportez-vous ICI et je vous ai préparé un diaporama que vous trouverez au bas de cette note.

Après avoir admiré ce chef d’œuvre, nous continuons le périple en direction de la ville basse :

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Le théâtre creusé dans la roche par les Nabatéens au début de l’ère chrétienne ; il pouvait contenir environ 6000 personnes.

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 Petite pause rafraîchissante devant un jus de grenade, quelques achats dans une boutique tenue par le fils d’une néozélandaise qui a épousé un Bédouin. Il fabrique des bijoux en argent qui reproduisent des motifs nabatéens. Je me suis achetée une paire de boucles d’oreilles.

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Nous longeons ensuite les tombes royales taillées dans la roche.

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 Puis nous escaladons une colline afin d’avoir un beau panorama sur le grand temple donnant sur la rue à colonnade.

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 Un peu plus loin sur la colline on pénètre dans ce qu’il reste de la Petra Church, datant des Ve et VIe s pour y admirer de belles mosaïques :

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Un peu plus bas se trouve un restaurant où nous arrêtons pour le déjeuner. Le guide nous informe alors que nous avons quartier libre l’après-midi pour continuer la visite … Il nous suggère quelques endroits intéressants :

Le monastère situé en haut d’une colline, 850 marches à grimper, compter deux heures aller-retour ! Ou bien encore le tour d’une autre colline (une heure de marche avec des tronçons glissants) ou encore la grimpette jusqu’aux tombeaux …

Bon, c’est tout vu, je vais prendre tranquillement le chemin du retour  … J’ai eu une bonne vue d’ensemble. Marie m’accompagne et nous repartons en sens inverse. Il fait très chaud et nous sommes obligées de faire de nombreuses pauses. Finalement au bout de trois heures nous atteignons la sortie du site ! 

Seuls trois membres du groupe auront eu le courage de grimper les 850 marches, dont Denis qui se coltine un sac à dos de 15 kilos contenant son matériel photographique !

Quant au guide, il s’est très certainement fait reconduire en voiture jusqu’à l’entrée du site.

Voilà … Veni et vidi.

 

 


Pétra en Jordanie par cheztinou

À suivre

13:31 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, pétra, jordanie

lundi, 29 septembre 2014

173. Carnet de voyage en Jordanie -1-


podcast

Samedi 21 et dimanche 22 septembre : Arrivée en Jordanie.

 

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Il est 12h lorsque le TGV entre en gare de Saint-Pierre-des-Corps. La place que j’ai réservée dans le train se situe dans la voiture 1 et je me retrouve tout à fait en bout de quai.

L’avion de la Lufthansa décolle du Terminal 1 de Roissy à 18h en direction de Francfort, en Allemagne.  Cet aéroport est immense mais les indications sont bien faites et surtout, on y trouve des coins « fumeurs » qui permettent de patienter avant le prochain envol.

Au moment de l’enregistrement à Roissy, j’avais demandé à l’hôtesse de me trouver une place côté couloir. Ce fut bon pour le premier vol mais là je suis coincée entre deux personnes – un Jordanien qui ne parle pas français et une jeune qui part faire du trekking dans le désert.

Bref, l’avion est prêt pour le décollage mais un violent orage éclate au-dessus de Francfort et tous les avions restent cloués au sol. Finalement, c’est avec presque deux heures de retard que nous quittons Francfort. J’ai eu le temps de m’exciter, de me jurer que c’est la dernière fois que je prends l’avion, etc.

Il est environ 3h30 du matin (1h de plus qu’à Paris) lorsque nous arrivons à Amman.. Bienvenue en Jordanie ! L’aéroport est très agréable et propre. Un guide local nous accueille en anglais et le temps que nous attendons nos bagages, il  récupère  nos passeports pour l’obtention du visa d’entrée.

Le groupe est composé de 12 personnes, quatre couples et quatre individuels. Toutes les formalités ont bien demandé plus d’une heure d’attente et il est presque 5h du matin lorsque nous nous engouffrons dans le minibus qui nous conduit jusqu’à l’hôtel- l’Al Fanar Palace Hotel. De nuit il est difficile d’avoir une première impression de la ville ; il faudra attendre le lever du jour.

Nous commencerons les visites à 10h. D’ici là, reposez-vous un peu !

Dimanche 22 septembre :

Notre guide francophone s’appelle Raid ; il a fait ses études supérieures en France où il a vécu pendant quatre ans et parle couramment français. C’est avec lui que nous allons passer cette semaine en Jordanie. Le chauffeur du minibus est Mohamed, très jovial mais ayant tendance à appuyer un peu trop sur l’accélérateur.

Bon, partons maintenant à la découverte du pays !

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La Jordanie compte environ 6 millions d’habitants (Transjordaniens et Palestiniens) répartis principalement dans la capitale, Amman (avec plus de 4 millions d’habitants) et les autres grandes villes du pays (Aqaba au sud et Irbid au nord). Depuis quelques années la population ne cesse de croître avec l’arrivée de réfugiés venant des territoires palestiniens, de Tunisie, de Libye, d’Égypte , de Syrie ou bien encore d’Irak.

La Jordanie est coincée entre l’Israël à l’ouest, la Syrie au nord, l’Irak à l’est et l’Arabie saoudite au sud. Les frontières sont fortement gardées par l’armée et jusqu’à présent la Jordanie semble échapper aux différents conflits actuels, mais pour combien de temps encore ?

Le pays est recouvert à 80% de rocailles et de dunes de sable. L’agriculture y est donc peu développée et seulement 5% des terres sont cultivables.

Le nombre des Bédouins diminue d’année en année suite à une politique de sédentarisation menée par le gouvernement jordanien. Toutefois on peut encore en voir au sud, notamment dans le Wadi-Rum, et dans la région Est du pays. Ils sont quelques dizaines de milliers.

Tous les Jordaniens de souche descendent des Bédouins. Quant à la garde personnelle du roi, elle est composée essentiellement d’authentiques Bédouins, les Camel Corps, choisis pour leur ardeur au combat autant que pour leur fidélité.

Le salaire moyen est d’environ 600 euros mensuels avec de fortes disparités. Le taux de chômage reste relativement élevé (environ 20%) et bon nombre d’habitants cumulent les petits boulots pour arriver à s’en sortir financièrement. Actuellement le dinar jordanien équivaut à 1 euro –ce qui en fait un pays relativement cher-.

Mais j’aurai l’occasion de revenir ultérieurement sur différents sujets.

Pour l’instant, il est 10h et nous quittons l’hôtel en direction de Madaba, au sud d’Amman.

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Madaba est une petite ville chrétienne de 15 000 habitants. À l’époque byzantine, elle était réputée pour ses écoles de mosaïstes. Aujourd’hui encore les artisans continuent de pratiquer ce savoir-faire artisanal.

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Mais si Madaba est réputée, c’est aussi parce que c’est là que l’on a retrouvé au XIXe siècle une carte faite en mosaïque et datant du VIe siècle. Sur cette carte figurent tous les lieux saints de la Chrétienté. Elle était destinée aux nombreux pèlerins se rendant dans cette région.

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À l’origine cette carte mesurait 21m de long et 7m de large. Elle fut découverte lors des travaux entrepris pour la construction de l’église orthodoxe Saint-Georges. Ce sont les Allemands qui ont réalisé les travaux de conservation de la mosaïque. Toutes les inscriptions sont en grec et on peut y voir la Méditerranée, la mer Morte, le Jourdain, Jéricho, Jérusalem, etc.

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Après cette  visite, nous repartons en direction du mont Nebo, situé à 10km au nord-ouest de Madaba. De cette colline, on a une vue sur la mer Morte, le Jourdain, l’oasis de Jéricho et –par temps dégagé- sur la ville de Jérusalem.

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C’est sur le mont Nebo que Moïse aurait pu contempler la Terre promise avant de mourir. C’est également à cet endroit qu’il aurait frappé le sol de son bâton pour en faire jaillir une source. Un serpent aurait alors jailli et se serait enroulé autour du bâton (origine du caducée).

À l’entrée du site se dresse un monument érigé par les Italiens pour commémorer la visite du pape Jean Paul II.

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Nous quittons Madaba pour Kerak. En chemin, petit arrêt pour une vue panoramique de la région.

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Kerak est une ville de 45 000 habitants, bâtie sur plusieurs collines. Sur l’une d’elles se dresse une imposante citadelle érigée par Payen le Bouteiller à l’époque des croisades. À sa mort, c’est Renaud de Châtillon qui lui succède, un homme sans foi ni loi qui terrorisa toute la région par ses nombreuses exactions.

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Au XIXe siècle, la citadelle tomba aux mains des Ottomans qui la démantelèrent en partie. Il en reste cependant de beaux restes (si l’on peut dire).  

Avant d’entamer la visite, nous faisons une pause déjeuner dans un restaurant situé au pied de la forteresse.

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Après cela, nous reprenons le bus pour atteindre Wadi Musa, la ville sur laquelle se situe le site archéologique de Petra et que nous allons découvrir demain !

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L’hôtel est très agréable, construit sur un promontoire d’où l’on a une très belle vue. Nous sommes, ce soir-là, les seuls clients de l’hôtel ! Il faut dire que les touristes se font –hélas pour les Jordaniens- bien rares …

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Pour en savoir davantage :

 

 — La carte de Madaba

 Le mont Nébo

  Renaud de Châtillon

 

 

À suivre

 

 

dimanche, 28 septembre 2014

172. La Jordanie, un avant-goût


podcast

Je suis revenue à la maison cet après-midi, un peu fatiguée mais ravie de ce voyage. En voici un avant-goût, je commencerai le carnet de voyage demain. Un petit coucou à Zou s'il passe par ici !

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À suivre

20:16 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, jordanie

mardi, 16 septembre 2014

171. Et maintenant ?

La valise est ouverte sur le lit ; dans quelques jours je m'envole pour la Jordanie. Le circuit initial a été modifié en raison des troubles récents au Proche-Orient et la partie du voyage qui devait nous conduire en Israël a été supprimée. Or, c'est justement cela qui m'intéressait le plus. À la place, nous allons visiter d'autres sites archéologiques situés en Jordanie.

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Je vous donne rendez-vous le 29 septembre pour un nouveau carnet de voyage.

D'ici là, portez-vous bien !

  

03:52 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : jordanie

dimanche, 14 septembre 2014

170. Escapade bretonne, épilogue.


podcast

Après Morlaix, je me rends à Roscoff. Cette cité portuaire fut longtemps un repaire de corsaires. C'est dans cette ville que Marie Stuart débarqua en 1548 pour se fiancer au dauphin François II.

 

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Au XIXe siècle, un habitant eut l'idée de traverser la Manche pour aller vendre sa surproduction d'oignons aux Britanniques. En 1930 on compte environ 1500 de ces colporteurs appelés "Johnnies" par nos voisins britanniques.

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La ville possède un très beau patrimoine architectural rappelant un peu celui de Saint-Malo. C'est également dans ce lieu que naquit la thalassothérapie.

Le port maritime de Bloscon, construit un peu à l'écart, permet de rallier la Grande-Bretagne et l'Irlande (la Brittany Ferries).Enfin la ville possède une criée dynamique ouverte au public.

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Comme j'ai du temps devant moi, je décide de prendre le bateau pour aller sur l'île de Batz. La traversée dure environ 15 minutes.

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Une fois sur place, je vais visiter le jardin Georges Delaselle -du nom de son créateur-.

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Je reprends les informations de la plaquette :

" Le jardin porte en hommage le nom de son créateur, Georges Delaselle, né à Paris en 1861. Cet assureur avait pour véritable passion les végétaux exotiques. Lors d'un voyage en 1897, il tombe sous le charme de l'île de Batz, étonné de la présence de nombreux végétaux rares rapportés par les marins depuis les quatre coins du monde. De 1897 à 1918 il dirige les travaux et les plantations. Il fait modeler un cordon de dunes artificielles pour se protéger des vents et procède à l'excavation d'une cuvette profonde de cinq mètres dont les bords sont travaillés en terrasses. En 1918, il décide de se retirer à l'île de Batz pour se consacrer entièrement à sa création. À sa mort, en 1944, la dune a laissé place à une véritable oasis peuplée de palmiers et autres plantes exotiques. Vendu à plusieurs reprises, le jardin tombe peu à peu dans l'oubli.

En 1987, une équipe de bénévoles -réunis au sein de l'association Les amis du jardin de Georges Delaselle- décide de faire revivre ce paradis. Dix ans plus tard, le Conservatoire du Littoral devient propriétaire du site. Suite aux tempêtes de 1999, le jardin a été réaménagé par les paysagistes Guillaume Geoffroy Dechaume et Gilles Clément."

 

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Avant de quitter l'île, je trouve quand même le temps de déguster une galette et une bolée de cidre.

Kenavo Breizh !

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FIN