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mercredi, 28 janvier 2015

7. Découverte de la Birmanie -1-


podcast

Dimanche 11 janvier 2015 :

Alors qu'une partie de la France  est rassemblée dans les rues pour dénoncer les actes de barbarie commis par trois jeunes fanatiques, je fais le pied de grue sur le quai de la gare de Saint-Pierre-des-Corps au moment du coucher de soleil. Je pars en Birmanie. Pourquoi la Birmanie ? À bien y réfléchir, rien ne m’attire spécialement dans ce pays. En lisant le programme du circuit, j’ai constaté que nous allions avoir pas mal de visites de pagodes, stupas et temples. Cette optique est loin de m’emballer, les lieux de culte de quelque religion que ce soit m’ont toujours paru particulièrement énigmatiques, moi qui ne crois plus en rien depuis si longtemps. Alors, jusqu’au dernier moment, j’ai hésité à partir, je l’avoue. Et même quelques heures avant de quitter la maison j’ai eu l’envie de renoncer à ce voyage …

Il est 16h50, je viens de boucler la valise et je charge mon sac à dos. Pfff, qu’il est lourd, je vais encore avoir l’épaule en compote ce soir.

Une petite voix intérieure me susurre à l’oreille :

— Allez ma fille, secoue-toi un peu ! Pense à tous ces gens qui rêvent de voyages lointains dans des pays où ils ne pourront jamais aller. Songe à la chance que tu as … Et puis la Birmanie ne se limite pas aux pagodes ; Tu vas découvrir un peuple avec une façon de vivre différente, de nouveaux paysages …

La petite voix se tait soudain à l’arrivée du taxi. Allez, c’est parti pour quinze jours d’aventure.

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18h, le train entre en gare de Saint-Pierre-des-Corps au moment où le soleil hivernal s’apprête à se coucher dans des lueurs de feu.

20h, je suis à Roissy. Je prends l’ascenseur qui mène directement au 5e étage pour les navettes des hôtels. Cela fait maintenant plus de 20 minutes que j’attends celle de mon hôtel et toujours rien en vue. C’est alors que je m’aperçois qu’il y a désormais deux arrêts différents et que j’attendais au mauvais endroit…Ça commence bien !

La faim me tenaille car je n’ai pas mangé depuis la veille et, pour me consoler, je pense avec délectation au dîner que je vais engloutir en arrivant à l’hôtel. Ah oui, je me souviens qu’ils ont un buffet particulièrement fourni. J’hésite entre des entrées froides et un dessert ou alors un plat chaud et un dessert lorsque la navette arrive. Nous sommes cinq à grimper à l’intérieur. Je pense que je vais plutôt prendre un plat chaud …

Arrivée à l’hôtel et mauvaise surprise : le restaurant est fermé ce week-end ! 

— Rassurez-vous, me dit la réceptionniste, nous pouvons vous faire livrer un menu.

Et elle me tend une carte sur laquelle figure tout ce dont je n’ai pas envie ( Hamburger, pizzas, poulet froid avec de la salade, etc). Finalement je me rabats sur des pâtes.

21h30, je téléphone à Peggy, envie d’entendre sa voix une dernière fois avant le grand silence car les communications entre la Birmanie et la France ne passent pas sur les portables.

 

Lundi 12 janvier : de Paris à Yangon.

Je quitte l’hôtel à 9h45. L’enregistrement ne débute qu’à 11h30 mais je veux profiter du temps qu’il me reste pour pouvoir vapoter à mon aise.

Le départ est situé au Terminal 1 et, lorsque j’arrive, je m'aperçois que l’enregistrement a déjà débuté. Une queue d’environ deux cents personnes est déjà agglutinée aux comptoirs. Le vol s’effectue sur un A-380 qui peut contenir jusqu’à plus de cinq cents personnes. Alors, vite, je m’insère dans la file. Je n’obtiens pas la place que m’avait communiquée l’agence (58H) mais j’ai la 63H. L’important pour moi était d’avoir une place côté couloir et c’est fait ! Ouf …

L’avion décolle de Roissy à 14h. Il est plein comme un œuf. Les sièges me semblent plus larges et l’on a plus de place pour allonger les jambes. Je suis à côté d’un couple qui fait partie du même groupe que moi et nous commençons à papoter. Pour m’occuper, j’ai emporté des mots croisés et deux livres que Peggy m’a passés en me certifiant que cela me plairait. Mais je n’ai pas la tête à lire et je finis par me rabattre sur l’écran pour regarder deux films : d’abord Lucy de Luc Besson que je n’arrive pas à mettre en français. Je le visionne en allemand ! Ensuite je tombe sur un vieux film de Woody Allen,  Annie Hall, en version française. Le pied ! À plusieurs reprises je n’ai pu m’empêcher de rire aux éclats. Ah, ça fait du bien … Et pendant ce temps, les heures s’écoulent.

Voyons voir ce que donne la cigarette électronique : pas de problème dans les toilettes. Tentons maintenant sous la couverture. Je préviens ma voisine :

— Je vais vapoter ; dites-moi si vous voyez de la vapeur s’échapper de la couverture.

— Non, on ne voit rien.

— Ah, génial !

Environ dix heures plus tard l’avion atterrit sur l’aéroport de Bangkok. Il est 6h23, heure locale (minuit 23 à Paris).

Nous restons tous les trois groupés à la recherche du vol pour Yangon. Une petite attente d’environ une heure et nous revoici dans un autre avion. Nous changeons une fois de plus l’heure de nos montres (1/2h de moins qu’à Bangkok).

Il est à peu près 10h du matin lorsque l’avion atterrit à Yangon. Après avoir récupéré les valises, nous nous dirigeons vers la sortie où nous attend le guide qui va nous accompagner durant tout le circuit. En l’occurrence il s’agit d’une guide, une jeune femme d’une quarantaine d’années, très souriante et qui répond au joli nom d’Ohn.mar.oo

— Mais appelez-moi Oma, c’est plus simple, dit-elle en riant.

La première surprise de taille est le nombre de participants à ce voyage : 28 ! C’est beaucoup. Mais bon, on fera avec.

Nos valises sont étiquetées au fur et à mesure, j’ai le numéro 2 et le temps que les porteurs chargent le tout nous allons changer de l’argent. La monnaie du pays est le kyat (prononcez tchiatte).Un euro équivaut à environ 1000 kyats. Pour vous donner un ordre d’idée, un timbre  coûte environ 500 kyats et un coca 2000 kyats. Une fois le change effectué, nous nous engouffrons dans le car et je squatte aussitôt les places du fond pour être tranquille.

On n’a perdu personne en cours de route et le car démarre donc en direction de l’hôtel. Premières photos prises à la sortie de l’aéroport :

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Comme beaucoup de pays en voie de développement, les alentours sont en chantier.

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L’hôtel n’est pas très loin de l’aéroport et, une fois arrivés, Oma nous laisse juste le temps de nous changer avant de repartir pour visiter la capitale birmane.

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Nous débutons les visites par la pagode Chauk Htat Gyi. Sous un vaste hangar au toit métallique se trouve un Bouddha couché, long de 65m et haut de 17m.

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La plante des pieds porte les 108 marques distinctives du Bouddha (lakshanas).

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Sa couronne est incrustée de pierres précieuses. Construit en 1907, il fut allongé et restauré en 1980. Il est, bien sûr, recouvert de feuilles d’or. Impressionnant !

De retour dans le car, je prends quelques scènes de rue.

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Après le déjeuner dont je n’ai strictement aucun souvenir, nous voici maintenant au centre de la ville dans un vaste parc où se dresse l’obélisque de l’indépendance et, un peu plus loin, l’hôtel de ville datant de 1926. Je profite de la présence des petits marchands de cartes postales pour faire le plein afin d’envoyer au plus vite les lettres de Thierry.

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Nous traversons le parc en direction de la pagode Sule. C’est à cet instant précis que débutent mes ennuis intestinaux (déjà ?). Exactement comme en Inde … Mon seul objectif est de trouver des toilettes au plus vite ! Un vrai calvaire … Et ceci jusqu’au soir ! Le lendemain matin j’en parle à Jocelyne, une dame du groupe qui m’explique que cela est certainement dû à la Malarone qui provoque ces effets indésirables. Je décide donc de stopper immédiatement le traitement. Le reste du voyage se passera parfaitement. Ouf !

La journée est loin d’être terminée, mais je fais une pause dans le récit.

À suivre

 Pour en savoir davantage :

— Yangon

—Le bouddhisme theravada

— La pagode Chauk Htat Gyi

 

 

07:22 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, birmanie, yangon

Commentaires

Les visites du premier jour sont identiques à celles que nous avons faites
Les hommes qui portent comme les femmes des jupes ( longyi) nous avaient dépaysés ainsi que leur maquillage de thanaka

(Nous n avons pas vu de moustiques ni sur le lac inlé ni sur le fleuve Irrawaddy )

Écrit par : Marie et paul | mercredi, 28 janvier 2015

@ Marie : moi si et je me suis fait piquer plusieurs fois. Je trouve que les hommes ont beaucoup de classe avec leur longyi.

Écrit par : tinou | mercredi, 28 janvier 2015

Ca y est ! Je suis calée dans mon fauteuil, prête à te suivre dans ton super périple...

Écrit par : catherine | mercredi, 28 janvier 2015

Les commentaires sont fermés.