jeudi, 11 juin 2015
69. La Vénétie -1-
À mon retour de Birmanie, j’ai reçu une offre de croisière pour Venise et la Vénétie. Comme je n’avais rien de prévu, je me suis dit que ce serait sans doute le moment de découvrir cette région. En 1970, j’avais traversé toute l’Italie en train jusqu’à Brindisi, mais je n’avais jamais eu l’occasion d’y séjourner. C’était donc une opportunité à saisir.
Mardi 2 juin : départ pour Venise
Un taxi vient me chercher à 5h30 pour me conduire à la gare de Tours. J’arrive à 8h25 à Paris-Austerlitz. Un vent glacial souffle au-dehors de la gare et je m’empresse d’ouvrir ma valise pour y récupérer un gilet !
Je traverse le pont sur la Seine et me voici à la gare de Lyon. J’ai réservé une place sur le TGV Paris-Grenoble qui passe par la gare de Lyon Saint-Exupéry où se situe l’aéroport.
Au fur et à mesure que l’on s’approche de Lyon, le temps se dégage peu à peu et c’est sous un soleil éclatant que j’arrive à destination.
Le complexe gare-aéroport est très agréable, les indications sont claires et l’ensemble est de taille humaine.
L’avion décolle à 15h25. Le vol s’effectue sur la compagnie Hop !, une filiale d’Air France. À peine le temps de boire un verre et de grignoter trois malheureux petits gâteaux secs que l’avion entame la descente sur Venise. Il est 16h25 …
Les valises sont déjà sur le tapis roulant. Là je fais la connaissance de deux dames qui effectuent la même croisière que moi. Nous décidons de nous regrouper pour prendre un taxi qui va nous mener jusqu’au bateau.
Venise est une île située au centre de la lagune. On traverse le pont qui relie la ville à la terre ferme. Quinze minutes plus tard, nous voici au pied du bateau. Pendant que les bagagistes se chargent de nos valises, nous allons à l’accueil pour l’enregistrement et nous prenons possession de nos chambres. J’ai une cabine située sur le pont principal et la vue sur l’extérieur se fait par deux gros hublots. Sur le pont supérieur, les cabines ont une large fenêtre ouvrant sur l’extérieur.
Sitôt arrivée, sitôt ressortie, appareil photo en main ! Le bateau est amarré le long du canal de la Giudecca, face à l’ile du même nom, tout près de la station de vaporetto San Basilio.
Je suis tout de suite tombée sous le charme de La Sérénissime ! Pendant un peu plus d’une heure je me balade le long du large quai, bordé de cafés et de marchands de glace. Puis je m’engouffre dans des ruelles ombragées, pas trop loin car je sais que le bateau doit lever l’ancre sous peu. En effet, lorsque tous les passagers ont embarqué, le bateau appareille en direction du quai des Sept-Martyrs.
Nous découvrons alors le palais des Doges dans toute sa splendeur.
Nous sommes maintenant tout près de l’unique jardin public de la ville qui fut créé par Napoléon. C’est là que se tient actuellement la Biennale d’Art contemporain.
Il est l’heure de passer à table : je retrouve Thérèse de Toulouse, Annie d’Arcachon, puis Alain et Monique, des voisins puisqu’ils habitent à Selles/Cher, Monique et René qui viennent de Sens et enfin Guy du Havre. D’emblée le courant est passé entre nous et c’est une chance !
Les autres passagers étaient venus en groupes :
- Un groupe d’Allemands venus avec leur propre car.
- Un groupe de généraux en retraite qui faisaient bande à part.
Puis deux autres groupes qui me sont restés totalement inconnus.
À suivre
09:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voyage, italie, venise
Commentaires
Ahhh... Venise... Mon rêve c'est d'y aller en Orient-Express (rien que ça !).
J'attends la suite de ton voyage avec impatience.
Écrit par : Catherine | jeudi, 11 juin 2015
Une chose est certaine , Venise rend mieux sous le soleil ! Bises
Écrit par : Juju | vendredi, 12 juin 2015
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