mercredi, 27 septembre 2017
L'île verte -8-
Mardi 12 septembre, suite.
Après le déjeuner, le temps se dégrade nettement. Les arrêts photos sont écourtés et il est impossible de photographier depuis le car car les vitres sont couvertes de gouttes d'eau.
Nous faisons une pause technique dans une charmante petite ville -dont je n'ai pas retenu le nom malheureusement - et c'est en sortant d'une boutique où je viens de m'acheter un parapluie que je l'aperçois ! Il est de l'autre côté de la route, assis sur un muret en compagnie d'un bouc. Sa barbe est perlée de gouttes de pluie. Je la tiens MA PHOTO du voyage !
Je traverse rapidement la route et m'avance vers lui. Il pose vraisemblablement pour les touristes car il a déposé au sol une casquette pour recevoir les pièces. Je lui demande l'autorisation et je le photographie. Il n'est toutefois pas question de m'attarder car le bouc dégage une odeur pestilentielle !
Et nous repartons sur la petite route tortueuse. Quelques arrêts s'effectuent au gré des averses. Là un arc-en-ciel est apparu
Un peu plus loin, un joueur de cornemuse joue de son instrument dans la lande.
Dans le car, Jérémy nous explique que cette route très étroite est réglementée ; pour éviter que deux cars se retrouvent face à face, il est tacitement convenu par les autochtones que le sens de la visite pour les véhicules encombrants se fera dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Mais il arrive parfois qu'un étranger au volant d'un car ou d'un camion, et ignorant cette règle, se retrouve face à un autre poids lourd. Et de nous raconter comment un jour, un camion étranger se retrouva coincé face à un car. C'était en début d'après midi et il fallut faire intervenir une dépanneuse qui treuilla le camion vers son point de départ (Il faut préciser qu'aucun emplacement ne permet d'effectuer un demi-tour ). L'opération dura jusqu'à 9h du soir.
Il n'avait pas terminé sa phrase que le car freine brutalement ! Face à nous, un camion tchèque. Ah nous voilà bien. Finalement, après bien des manœuvres, notre chauffeur réussit à laisser suffisamment de place au camion pour qu'il puisse continuer sa route. Le malheureux, il n'est pas au bout de ses peines quand on songe au nombre important de cars de touristes qui nous suivent !
Vers 17h nous sommes de retour à l'hôtel. Le mauvais temps en est la cause principale. Le soir, certains d'entre nous vont assister à un spectacle de danses et de chants irlandais. J'ai zappé cette sortie par manque de motivation ...
À suivre
09:22 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, irlande, kerry
Commentaires
Ah oui, effectivement la photo du berger est superbe. C'est digne du National Géographic !
Écrit par : Catherine | vendredi, 06 octobre 2017
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