mercredi, 04 octobre 2017
L'île verte, épilogue
Jeudi 14 septembre : retour en France
La journée est consacrée uniquement au retour. Nous quittons l'hôtel dans la matinée pour rejoindre Dublin vers 11h30. Le groupe se sépare en trois ; ceux qui partent sur Lyon, ceux qui vont à Nantes et enfin les "Parisiens", mon groupe composé de huit personnes. L'avion décolle à 13h45 et nous atterrissons à Roissy vers 16h30.
Après la récupération des valises, le groupe se disperse.
— Au revoir les trois sœurs !
Pour ma part, je prends la direction du Terminal 2 afin de prendre le TGV prévu à 18h15. Il est à l'heure, c'est une bonne chose ! Je m'installe à la place indiquée sur mon e-billet (une feuille A4) quand, quelques minutes plus tard, un homme s'approche de moi :
— Pardon Madame, mais quelle place avez-vous ?
— La 25, pourquoi ? Et je lui montre la feuille.
Il me montre alors son billet (normal celui-là) qui indique qu'il a également une réservation pour la place 25. J'ai de la chance, il est galant et va chercher une place ailleurs. Je lui signale toutefois que je descends dans à peine deux heures et qu'il pourra alors récupérer sa place. L'incident est clos, le contrôleur ne se manifeste pas durant le voyage, je descends bientôt à Saint-Pierre-des-Corps, puis un taxi me ramène à la maison. Il est alors environ 20h30.
Au moment d'aller me coucher, j'allume mon portable -on ne sait jamais, je peux avoir un message-. Effectivement, j'ai 5 appels !
Le premier appel vient de l'agence de voyage qui m'indique que, suite au retard de mon vol (qui n'avait aucun retard), un taxi va venir me chercher au Terminal 1 pour me raccompagner jusqu'à la gare de Tours !
Les 4 appels suivants sont ceux du chauffeur de taxi ... Le pauvre, il a dû attendre un bon bout de temps pour rien. Comme il est minuit passé, je ne rappelle pas sur le coup. Mais le lendemain, je téléphone à l'agence :
— Ah, Madame Léger, justement on parlait de vous, on se demandait où vous étiez et on s'apprêtait justement à vous appeler.
— Écoutez, je suis chez moi. L'avion n'avait aucun retard et je n'ai pas consulté mon téléphone avant hier soir. J'ai pris le train comme prévu ; d'ailleurs ma place avait été réservée deux fois.
— Eh bien oui car l'agence à Paris avait annulé votre réservation.
Coup de bol ... Si le contrôleur était passé, j'étais bonne pour une amende !
Bon, mes livres de photos sont faits, demain je reçois le premier tome et la semaine prochaine je repars.
Adieu l'Irlande.
17:00 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, irlande
samedi, 30 septembre 2017
L'île verte -10-
Mercredi 14 septembre, suite.
Après le déjeuner, nous reprenons le car et continuons la balade le long de la côte.
S'offrent à nous de merveilleux paysages avec -par chance - un magnifique ciel ensoleillé.
Voici l'Oratoire de Gallarus, une sorte de petite chapelle en forme de bateau renversé, construit probablement vers le VIIIe siècle.
Quelques kilomètres plus loin, on trouve les restes d'une église de style roman érigée à l'emplacement d'un ancien monastère du VIIe siècle.
Voilà, c'était la dernière visite du jour. Direction maintenant Ennis pour rejoindre l'hôtel. Demain nous quittons ce beau pays !
À suivre
08:50 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, irlande
vendredi, 29 septembre 2017
L'ile verte -9-
Mercredi 13 septembre: la péninsule de Dingle.
Nous quittons l'hôtel à 8h30. Le circuit de la journée prévoit un tour de la péninsule de Dingle, un des plus beaux endroits d'Irlande avec de magnifiques paysages. Le temps semble favorable, tant mieux !
Cette région a inspiré le réalisateur David Lean qui tourna son film La fille de Ryan dans la péninsule en 1969 ( voir un extrait en bas de cette note).
Nous faisons plusieurs arrêts photos. Ici, vue sur la mer
Puis, cinq minutes plus tard, au même endroit, juste avant de repartir :
Et c'est ainsi tous les jours.
Nous faisons une halte pour visiter le petit port très animé et coloré de Dingle.
Nous déjeunons sur la côte dans un restaurant tenu par un Français installé depuis plusieurs années en Irlande.
À suivre
17:28 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, irlande, dingle
mercredi, 27 septembre 2017
L'île verte -8-
Mardi 12 septembre, suite.
Après le déjeuner, le temps se dégrade nettement. Les arrêts photos sont écourtés et il est impossible de photographier depuis le car car les vitres sont couvertes de gouttes d'eau.
Nous faisons une pause technique dans une charmante petite ville -dont je n'ai pas retenu le nom malheureusement - et c'est en sortant d'une boutique où je viens de m'acheter un parapluie que je l'aperçois ! Il est de l'autre côté de la route, assis sur un muret en compagnie d'un bouc. Sa barbe est perlée de gouttes de pluie. Je la tiens MA PHOTO du voyage !
Je traverse rapidement la route et m'avance vers lui. Il pose vraisemblablement pour les touristes car il a déposé au sol une casquette pour recevoir les pièces. Je lui demande l'autorisation et je le photographie. Il n'est toutefois pas question de m'attarder car le bouc dégage une odeur pestilentielle !
Et nous repartons sur la petite route tortueuse. Quelques arrêts s'effectuent au gré des averses. Là un arc-en-ciel est apparu
Un peu plus loin, un joueur de cornemuse joue de son instrument dans la lande.
Dans le car, Jérémy nous explique que cette route très étroite est réglementée ; pour éviter que deux cars se retrouvent face à face, il est tacitement convenu par les autochtones que le sens de la visite pour les véhicules encombrants se fera dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Mais il arrive parfois qu'un étranger au volant d'un car ou d'un camion, et ignorant cette règle, se retrouve face à un autre poids lourd. Et de nous raconter comment un jour, un camion étranger se retrouva coincé face à un car. C'était en début d'après midi et il fallut faire intervenir une dépanneuse qui treuilla le camion vers son point de départ (Il faut préciser qu'aucun emplacement ne permet d'effectuer un demi-tour ). L'opération dura jusqu'à 9h du soir.
Il n'avait pas terminé sa phrase que le car freine brutalement ! Face à nous, un camion tchèque. Ah nous voilà bien. Finalement, après bien des manœuvres, notre chauffeur réussit à laisser suffisamment de place au camion pour qu'il puisse continuer sa route. Le malheureux, il n'est pas au bout de ses peines quand on songe au nombre important de cars de touristes qui nous suivent !
Vers 17h nous sommes de retour à l'hôtel. Le mauvais temps en est la cause principale. Le soir, certains d'entre nous vont assister à un spectacle de danses et de chants irlandais. J'ai zappé cette sortie par manque de motivation ...
À suivre
09:22 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, irlande, kerry
mardi, 26 septembre 2017
L'île verte -7-
Mardi 12 septembre : l'anneau du Kerry
Ce matin, pas de corvée de valise car nous dormons ce soir dans le même hôtel. Comme je suis matinale, je vais faire un tour sur la plage puis je photographie les corbeaux qui se sont regroupés sur les fils électriques.
Nous partons découvrir ce qui est -sans doute- le circuit le plus célèbre d'Irlande dans la péninsule d'Iveragh. Il parait qu'au printemps les routes sont bordées d'une multitude de rhododendrons en fleurs. Ce n'est pas la saison, mais par contre les fushias apportent une touche colorée de chaque côté de la chaussée.
Nous nous arrêtons bientôt au Kerry Bog Village ; c'est un petit musée où ont été reconstituées quelques chaumières typiques des XVIII et XIXe siècles.
Voici tout d'abord la maison de Jeremiah Mulvihill, tailleur de tourbe. La toiture est faite en chaume de roseaux.
Un peu plus loin se trouve la vieille forge de Jack Belle O'Sullivan.
La petite chaumière est celle de Denny Riordan, l'ouvrier agricole.
Il vivait seul ; vous noterez la petitesse de la fenêtre - en effet plus les fenêtres étaient grandes et plus l'impôt était élevé ! Avoir plus de lumière était considéré comme un luxe.
Enfin voici la maison du couvreur de chaume. Elle est vraiment beaucoup plus grande que les précédentes car elle possède un étage.
L'intérieur :
Le pot de la famine : c'est le contenant qui servait à la préparation des soupes lors de la période de la grande famine en Irlande (1845).
À l'entrée du musée, dans un enclos, on peut voir deux lévriers irlandais de la race Wolfhound, une race ancienne puisqu'on utilisait déjà ces chiens lors de combats dans le Colisée de Rome en 391. La race fut ressuscitée à la fin du XIXe siècle.
À la sortie du musée, tout le monde se précipite au pub pour déguster un irish coffee, spécialité de la maison.
Puis nous reprenons la route. Au passage, on croise un homme occupé à tresser des petites croix de Sainte Brigitte.
Enfin, c'est la pause déjeuner. Au menu : haddock-frites.
À suivre
L'anneau du Kerry comme si vous y étiez ( mettez la vidéo en plein écran).
Le Kerry Bog Village
11:57 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, irlande, kerry