dimanche, 24 septembre 2017
L'île verte -6-
Lundi 11 septembre : Comtés de Tipperary et de Kerry
Au revoir Dublin ! Nous prenons la route à 9h en direction du sud-ouest pour rejoindre la côte atlantique.
Notre premier arrêt s'effectue à Cashel. Une forteresse imposante, dont les origines remonteraient au IVe siècle, se dresse sur un piton rocheux.
Nous faisons juste un arrêt photo car, quelques kilomètres plus loin, nous allons de nouveau nous arrêter pour, cette fois-ci, visiter un autre château.
Nous voici dans la petite ville de Cahir (prononcez Ka-her), qui signifie "fort de pierre". À ma grande surprise, je n'ai pris aucun cliché des extérieurs ! Mais où avais-je donc la tête ?
Vous pourrez le visualiser en bas de la note grâce à une vidéo trouvée sur Internet.
Ce beau château est bâti sur un îlot rocheux. D'origine normande, il fut érigé au XIIe et XIVe siècle et appartint à la même famille de 1375 à 1961, les Butler. C'est vrai qu'il est assez impressionnant avec ses huit tours, rondes ou carrées. D'ailleurs il inspira nombre de réalisateurs de cinéma. Citons, entre autres, Stanley Kubrick pour son film Barry Lindon, Boorman pour Excalibur ou encore Mel Gibson pour Braveheart.
Dans la salle de réception, on découvre les bois d'un élan géant, le Megaros giganteus pour les puristes, qui fut retrouvé dans une tourbière et qui daterait probablement de 10 500 avt. J.-C.
Après la visite, nous traversons la rivière qui borde le château et nous allons déjeuner un peu plus loin, sur une place colorée.
Après le déjeuner nous reprenons la route car nous avons encore pas mal de kilomètres à parcourir. Halte dans la petite ville de Mallow, le temps d'une pause technique et d'un arrêt photo pour ses adorables chaumières.
Nous arrivons enfin vers 19h à Ballyheigue : chouette, la mer !
Avant de dîner, je sors faire une balade sur la plage.
À suivre
16:02 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, irlande, cahir
jeudi, 21 septembre 2017
L'île verte -5-
Dimanche 10 septembre : Dublin
Nous quittons Athlone à 8h30 et partons pour Dublin.
Première étape : la visite de Trinity College, la plus ancienne université irlandaise fondée en 1592 par la reine Elisabeth 1ère. Parmi ses plus prestigieux élèves, citons Oscar Wilde, Bram Stoker (l'auteur de Dracula).
Nous pénétrons à l'intérieur des locaux pour admirer tout d'abord The Book of Kells ; cette merveille est composé de quatre livres écrits en latin . Il s'agit du Nouveau Testament. Commencé vers l'an 800 en Écosse, il fut embelli et achevé par les moines au monastère de Kells. En 1007, le livre fut volé, puis retrouvé sous une couche de tourbe.
Il resta à Kells jusqu'en 1654 avant d'être transéféré à Dublin. Ouvrage magnifique en raison de la qualité de la calligraphie et des couleurs miraculeusement bien conservées des enluminures.
Pas de photos, désolée ! Trop de monde autour de la vitrine.
Nous accédons ensuite à la bibliothèque située au premier étage. C'est une galerie longue de 65m et haute d'une quinzaine de mètres. Très longtemps, elle fut considérée comme la plus grande bibliothèque d'Europe. Des bustes en marbre de personnages illustres ornent les côtés de la galerie.
Là encore pas de photos ! Mais vous pourrez visualiser cette bibliothèque en regardant la vidéo au bas de cette note.
Bon, maintenant on va aller se rafraîchir le gosier dans une distillerie. C'est l'heure de l'apéro, ça tombe bien !
J'avoue que j'ai écouté d'une oreille très distraite les explications techniques. J'attends la dégustation. Bon, je suis un peu déçue, je m'attendais à mieux. Dans le coup, je n'achète rien.
Dans la boutique, je remarque une bouteille au prix de ... 3000 euros !
À la sortie, nous avons un peu de temps libre pour aller flâner puis c'est l'heure du déjeuner : plat traditionnel (le ragoût de mouton).
L'après-midi, deux options s'offrent à nous : soit nous allons visiter la National Gallery, soit nous avons du temps libre. Sachant que c'est l'unique occasion de se balader à Dublin, j'opte donc pour la deuxième option.
Seulement le temps n'était pas de la partie ! Un temps de chien, de la pluie froide, un vent glacial. J'ai cependant réussi à faire quelques photos, mais pas assez à mon goût.
Nous retrouvons Jérémy en fin d'après-midi pour terminer la visite de Dublin par la cathédrale Saint Patrick.
Par politesse je suis les autres, mais alors quelle corvée ces églises !
Nous quittons Dublin vers 18h pour rejoindre l'hôtel en périphérie. Il s'agit du Carlton !
À suivre
Pour en savoir un peu plus :
17:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, irlande, dublin
mercredi, 20 septembre 2017
L'île verte -4-
Samedi 9 septembre, suite
Notre circuit nous conduit maintenant dans la petite ville de Cong. Cette bourgade est devenue célèbre dans le monde entier -ou presque- en raison de ...
Les reconnaissez-vous ?
Reportez-vous au bas de cette note pour comprendre.
Nous sommes venus à Cong pour visiter l'abbaye -ou ce qu'il en reste- !
Fondée au VIIe siècle, elle fut détruite et reconstruite à plusieurs reprises jusqu'au XIIe siècle. Les pierres tombales sont nombreuses et nous sommes obligés de les fouler pour accéder à différents endroits. C'est toujours un peu gênant, je trouve, même si les locataires des lieux ne se sont jamais plaints !
Voici la belle croix celtique d'une tombe.
L'abbaye est entourée d'un très grand parc ; Sur la rivière voici l'ancienne petite maison où les moines venaient pêcher. Un trou avait été fabriqué à l'intérieur afin de remonter le poisson.
Après cette visite, nous flânons dans les ruelles paisibles de la ville. On peut constater que les maisons possèdent de magnifiques jardins fleuris. Et que dire du gazon !
Nous dormons le soir à Athlone, sur les bords du plus grand lac d'Irlande que je peux contempler depuis ma chambre d'hôtel.
À suivre
Pour en savoir un peu plus :
01:10 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, irlande, cong, athlone
mardi, 19 septembre 2017
L'île verte -3-
Samedi 9 septembre : le Connemara
Nous quittons l'hôtel à 9 heures tapantes.Tous les membres de ce groupe seront extrêmement ponctuels durant le circuit, ce qui est fort agréable de ne pas avoir à attendre des retardataires.
Nous prenons la direction du nord-ouest et pénétrons dans la région du Connemara par le sud. Je pense ne pas vous surprendre si je vous dis que le guide nous a mis la chanson de Sardou !
Terre brûlée au vent
Des landes de pierre
Autour des lacs
C'est pour les vivants
Un peu d'enfer
Le Connemara
Des nuages noirs
Qui viennent du nord
Colorent la terre
Les lacs, les rivières
C'est le décor
Du Connemara ...
Oh, je sens que vous avez envie de chanter ! La suite juste en dessous.
Les terres de cette région sont incultivables à près de 80%.Ce ne sont que des tourbières à perte de vue aux couleurs de la Guinness, la bière locale. La population est d'environ 32 000 personnes et la ville principale est Clifden. Les ressources proviennent presque exclusivement de l'élevage des moutons - particulièrement le Scottish Blackface- et de l'exploitation de la tourbe pour le chauffage.
Nous sommes un peu surpris par le nombre important de petits murets de pierre qui semblent parfois inutiles. Jérémy nous explique alors la raison :
Durant l'année 1845, une importante famine sévit sur l'île et pour endiguer ce malheur, les Anglais mirent à contribution les Irlandais dans la construction de ces murets ce qui leur permettait de travailler et d'avoir ensuite droit à une soupe quotidienne ! D'où cette accumulation des murets qui ne délimitent rien de particulier. Je vous montrerai ultérieurement une de ces marmites appelées "pots de la famine". Ce fut aussi le début de l'émigration importante des Irlandais vers l'Amérique.
Nous faisons plusieurs haltes afin d'admirer ce paysage sauvage et de prendre quelques photos.
Le prochain arrêt est à l'abbaye de Kylemore ; l'aile droite de l'ancien château devenu abbaye en 1923 est en cours de restauration. Tiens, il pleut !
Le temps d'enfiler le K-way et le soleil est de nouveau là. C'est comme ça plusieurs fois dans la journée, il faut s'habituer mais c'est difficile. Je crois que seuls les Irlandais sont capables de s'adapter à ce climat.
Une fois remonté dans le car et après avoir compté ses ouailles, Jérémy annonce :
— Bon, après ce bol d'air vivifiant, nous allons au restaurant. Au menu, moules-frites.
— Chouette ! s'exclame alors la quasi totalité des participants, sauf peut-être Mame Bidochon qui n'aime pas les moules.
À suivre
Pour en savoir un peu plus :
01:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, irlande, connemara, kylemore
lundi, 18 septembre 2017
L'île verte -2-
Vendredi 8 septembre : Comtés de Clare et de Galway.
L'hôtellerie irlandaise présente quelques points forts mais aussi quelques points faibles qu'il est bon de noter :
Tout d'abord, chaque chambre propose un plateau sur lequel on peut trouver une bouilloire, des sachets de café, de thé, du sucre, quelques petits gâteaux et du lait. Comme j'ai toujours avec moi des sachets de café, je vais pouvoir faire bouillir l'eau.
Pour les maniaques de la tenue, on trouve également un fer à repasser et la table adéquate.
Les points faibles : un pommeau de douche fixe, des prises électriques qui nécessitent un adaptateur. Cependant on peut se procurer cet objet dans les hôtels pour la somme de 4 euros. J'avais anticipé en emportant le mien (d'adaptateur).
Nous quittons l'hôtel à 8h30 et prenons la direction du nord-ouest.
Voici les falaises de Moher qui s'étirent le long du littoral atlantique sur une longueur de 8km avec une hauteur de 214m à certains endroits..
Comme vous pouvez l'imaginer, le coin est très venteux et ... extrêmement froid à tel point que je m'achète un bonnet en laine !
Un pas de plus en avant et c'est la chute dans le précipice. Est-ce bien raisonnable Mame Tinou, avec vos vertiges ?
Une petite tour, la O'Brien's Tower, fut construite en 1835 pour mieux contempler la vue impressionnante.
Après cette balade vivifiante, nous reprenons le car et traversons la région du Burren pour atteindre la ville de Galway (Gaillimh en gaélique), qui est la porte d'entrée du Connemara.
La ville fut construite par les Anglo-Normands en 1124 à l'embouchure de la rivière Corrib que vous voyez ci-dessus. À l'origine il y avait à cet endroit un village de pêcheurs nommé Claddagh. Ce nom est resté pour désigner un bijou, l'anneau de Claddagh :
Il s'agit d'une bague représentant un cœur couronné entre deux mains. Le cœur symbolise l'amour, les mains l'amitié et la couronne la loyauté. Cet anneau nuptial était transmis de mère en fille. Attention à la façon dont vous la portez ! Si la pointe du cœur est dirigé vers vous, c'est que vous n'êtes pas libre ; le contraire indique que vous êtes un cœur à prendre ...
Une autre petite anecdote sur Galway (difficilement vérifiable) :avant de partir découvrir les Amériques, Christophe Colomb se serait arrêté à Galway. Là, un certain William embarqua avec son chien. Après plusieurs semaines de navigation, la côte apparaît enfin au loin et le chien, tout excité, aurait sauté à l'eau. Il fut donc le premier à mettre le pied - enfin les pattes- sur le sol américain.
Le quartier près du port - surnommé le Latin quarter- est devenu très vivant avec tout plein de petites boutiques, sa rue piétonne et les musiciens qui l'animent.
J'ai sympathisé avec trois personnes du groupe. Ce sont trois sœurs que le guide a surnommé malicieusement " le trio infernal" ! Avec moi, nous sommes les sœurs Poliakoff ou les trois mousquetaires qui étaient quatre comme chacun sait. Ensemble, nous avons passé de bons moments de rigolade.
Mais revenons au récit :
Après une balade dans les rues et le long du Corrib, nous retournons vers le car, garé derrière la cathédrale. Nous y entrons faire une prière pause technique pour 50c d'euro.
Les autres touristes arrivent petit à petit. Les Bidochon - on a un couple de Bidochon avec nous - en profitent pour aller aux toilettes dans le car à l'arrêt ! Mame Bidochon râle car il n'y a pas de lumière ( et pour cause !) et que la chasse d'eau ne fonctionne pas. Mossieu Bidochon prend le relais.
Jérémy compte alors ses ouailles et s'aperçoit qu'il manque une personne. Voulant le rassurer je lui montre alors du doigt la porte des toilettes. Houlà ! Mossieu et Mame Bidochon se font gentiment remonter les bretelles qu'ils n'ont pas (quoique, je n'ai pas vérifié).
— On évite d'utiliser les toilettes du car quand il est à l'arrêt, sinon, bonjour les odeurs...
Ça paraît pourtant évident. Ce à quoi Mister Bidochon répond qu'il n'a pas envie que sa vessie éclate ! Tout de suite les grands maux (mots). Pourtant les toilettes publiques ne manquaient pas dans la ville.
Enfin l'incident est clos, encore que les Bidochon, qui ont colonisé l'arrière du car avec un couple d'amis, n'en finissent pas de râler. Mame Bidochon tout particulièrement ; Jamais contente, jamais souriante, toujours sur l'agressivité.
Notre hôtel se situe à dix minutes à pied du centre ville de Galway et le dîner est servi à 19h.
Jérémy nous propose un tour en ville pour le soir avec un arrêt dans un pub, mais seule Sonia, la petite jeune du groupe, lève la main. Voilà ce qui arrive quand on voyage avec des vieux ! Elle devra se débrouiller toute seule.
À suivre
Pour en savoir un peu plus :
- Les falaises de Moher
01:11 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, irlande