mardi, 19 septembre 2017
L'île verte -3-
Samedi 9 septembre : le Connemara
Nous quittons l'hôtel à 9 heures tapantes.Tous les membres de ce groupe seront extrêmement ponctuels durant le circuit, ce qui est fort agréable de ne pas avoir à attendre des retardataires.
Nous prenons la direction du nord-ouest et pénétrons dans la région du Connemara par le sud. Je pense ne pas vous surprendre si je vous dis que le guide nous a mis la chanson de Sardou !
Terre brûlée au vent
Des landes de pierre
Autour des lacs
C'est pour les vivants
Un peu d'enfer
Le Connemara
Des nuages noirs
Qui viennent du nord
Colorent la terre
Les lacs, les rivières
C'est le décor
Du Connemara ...
Oh, je sens que vous avez envie de chanter ! La suite juste en dessous.
Les terres de cette région sont incultivables à près de 80%.Ce ne sont que des tourbières à perte de vue aux couleurs de la Guinness, la bière locale. La population est d'environ 32 000 personnes et la ville principale est Clifden. Les ressources proviennent presque exclusivement de l'élevage des moutons - particulièrement le Scottish Blackface- et de l'exploitation de la tourbe pour le chauffage.
Nous sommes un peu surpris par le nombre important de petits murets de pierre qui semblent parfois inutiles. Jérémy nous explique alors la raison :
Durant l'année 1845, une importante famine sévit sur l'île et pour endiguer ce malheur, les Anglais mirent à contribution les Irlandais dans la construction de ces murets ce qui leur permettait de travailler et d'avoir ensuite droit à une soupe quotidienne ! D'où cette accumulation des murets qui ne délimitent rien de particulier. Je vous montrerai ultérieurement une de ces marmites appelées "pots de la famine". Ce fut aussi le début de l'émigration importante des Irlandais vers l'Amérique.
Nous faisons plusieurs haltes afin d'admirer ce paysage sauvage et de prendre quelques photos.
Le prochain arrêt est à l'abbaye de Kylemore ; l'aile droite de l'ancien château devenu abbaye en 1923 est en cours de restauration. Tiens, il pleut !
Le temps d'enfiler le K-way et le soleil est de nouveau là. C'est comme ça plusieurs fois dans la journée, il faut s'habituer mais c'est difficile. Je crois que seuls les Irlandais sont capables de s'adapter à ce climat.
Une fois remonté dans le car et après avoir compté ses ouailles, Jérémy annonce :
— Bon, après ce bol d'air vivifiant, nous allons au restaurant. Au menu, moules-frites.
— Chouette ! s'exclame alors la quasi totalité des participants, sauf peut-être Mame Bidochon qui n'aime pas les moules.
À suivre
Pour en savoir un peu plus :
01:05 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, irlande, connemara, kylemore
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