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jeudi, 18 janvier 2018

Réouverture de la chasse

Il y a deux jours, l'envie m'a prise de remettre le nez dans mes archives généalogiques. Cela fait en effet plusieurs mois déjà que j'avais tout remisé dans l'armoire, totalement submergée par toutes les notes que j'avais prises et que je n'arrivais pas à enregistrer.

Je ressors donc mon fichier -à savoir une boîte à chaussures dans laquelle sont rangées par ordre alphabétique les fiches des patronymes de mon arbre.

Alors, par où commencer ? Tiens, allons donc voir sur Geneanet où en est mon nom de jeune fille. Pour l'instant je suis remontée jusqu'à la dixième génération et mes recherches m'ont conduite dans des petits villages de la Nièvre où mes ancêtres exerçaient les professions de vigneron, manouvrier, laboureur.

Et là, BINGO ! Je retrouve le mariage recherché et me voilà maintenant dans le département de la Saône et Loire. Trois générations supplémentaires viennent s'ajouter sur ma fiche. Je pense que je n'irai pas au-delà.

Donc, si l'on résume, mes ancêtres directs vivaient en Saône et Loire au début du XVIIe siècle ( Lucenay-L'Évêque, Anost, Sommant) où ils exerçaient la profession de laboureur. On les retrouve par la suite dans la Nièvre (fin XVIIe, début XVIIIe), toujours laboureurs dans les villages de Teigny, Saizy, Vignol.

Puis c'est l'exode vers Paris au milieu du XIXe siècle. Mon ancêtre Pierre quitte probablement son village natal (Vignol) vers 1850-1860, s'installe à Paris où il exerce la profession de champignonniste, puis se marie (où? quand ?) avec une certaine Marie Louise MANCHON dont je ne connais que la date du décès qui ne m'apprend que le nom de ses parents. 

Trente ans que je cherche la trace de cette ancêtre sans aucun succès. Sans grande conviction je relance les recherches sur ce patronyme et là, soudainement, apparaît le mariage de Marie Louise avec Pierre !

Ils se sont mariés à Paris (12e) le 31 octobre 1861. À partir de là, je peux remonter sur trois générations et c'est d'autant plus excitant que cette famille exerce la profession de jardinier-maraîcher. Les collatéraux sont aussi des maraîchers. Tout ce petit monde vivait à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne. Je les imagine bien allant vendre leur production aux Halles de Paris ! Et en contemplant ce tableau de Léon Lhermitte, Les Halles, peint en 1895, je  peux imaginer à quoi ils pouvaient ressembler.

 

Les_Halles-Léon_Augustin_Lhermitte.jpg

 J'ai soudain très envie de relire Le ventre de Paris de Zola.

Mais je ne suis pas au bout de mes surprises !

À suivre

Pour en savoir davantage :

Le maraîchage à Paris au XIXe siècle

Les maraîchers parisiens du XIXe siècle

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