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dimanche, 03 février 2008

Chez F.O.G

Franz-Olivier Giesbert recevait hier  Jean Louis Debré dans son émission hebdomadaire « Chez .F.O.G ». Je trouve Giesbert  très antipathique et sa façon d’interviewer ses invités est à la limite de la politesse. Il leur coupe le plus souvent la parole. Enfin, c’est mon avis.

Mais ce n’est pas de lui, ni même de Jean Louis Debré dont j’aimerais vous entretenir, mais bien plutôt d’un des autres invités de l’émission, à savoir Patrick Declerck, qui venait présenter son dernier ouvrage.6ae8055b37b522aed6f3cb8696da14f6.jpg

D’emblée cet homme nous apprend qu’il a une tumeur au cerveau, bénigne certes, mais inopérable. J’ai aussitôt repensé au fils de Mimi. Quand la tumeur avait été découverte, elle était déjà assez grosse et évoluait rapidement. Elle lui causait  déjà d’affreux maux de tête et le nerf optique était atteint. L’opération devenait urgente Par chance, il a pu être opéré et les séquelles ont été bénignes.

Dans le cas de Patrick Declerck, les choses sont différentes : il est inopérable. Pour l’instant tout va bien, mais du jour au lendemain tout peut basculer. Il est en sursis en quelque sorte.

Nous sommes tous en sursis, mais la différence est que nous ne savons pas le temps qu’il nous reste à vivre. Pour lui la marge d’espérance est nettement rétrécie. Il le dit  d’ailleurs.

Et c’est le sujet de son nouveau roman, « Socrate dans la nuit ». Le livre commence ainsi :

 

« Je suis mort le 5 août 2005, à 8h47 exactement. Je le sais parce que j’ai regardé ma montre. J’étais dans mon lit. Mon chien, de toute sa longueur, était allongé contre mon côté droit. Les chiens aiment dormir dans la chaleur tendre de ceux qui les aiment. Ça les rassure. C’est toujours un peu inquiet, un vivant. »

L’homme est direct, ses propos sont clairs, précis. Je suis donc allée fouiner sur Google pour en savoir davantage sur Patrick Declerck.

Ecrivain, anthropologue, philosophe, psychanaliste… N’en jetez plus ! C’est déjà beaucoup, non ?

Sa qualité d’anthropologue l’a conduit à travailler dans les prisons, à partager avec les clochards leur vie d'errance. En qualité de psychanaliste, il s’est mis à l’écoute de cette population que l’on évite de voir car elle dérange nos bonnes consciences. Bref c’est un homme de terrain, un homme d’expérience. Je suis toujours en admiration devant les gens qui œuvrent auprès des plus démunis.

C’est sûr, lundi je pars à la recherche de ses ouvrages !

Bibliographie :

« Les naufragés », Plon, 2001.

« Garanti sans moraline », Flammarion, 2004.

« Le sang nouveau est arrivé », Gallimard, 2005.

« Socrate dans la nuit », Gallimard, 2008.

07:50 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (5)

samedi, 02 février 2008

Pour bien commencer le week-end

Je vous propose ce très joli film d'animation. Ceci étant dit, je vais faire les courses !ab20c1cef973728bf23ca7f027968d89.jpg

vendredi, 01 février 2008

Allo, c'est toi ?

... Oui, c'est moi.»

831c5b27a3e82b9d43950f88021c1d17.jpgCommuniquons, mes frères, communiquons ! … Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais de plus en plus de gens se promènent maintenant avec le portable collé en permanence à l’oreille.Je suis même certaine qu’il y en a qui dorment avec.  C’est fou tout de même les choses qu’ils peuvent avoir à dire , mais à qui au juste ? Quelles sont donc ces choses si importantes qu’elle nécessitent absolument des appels à longueur de journée ? Les jeunes, on peut comprendre, mais les vieux ? …Qu’est ce qu’ils peuvent bien raconter toute la journée dans leur portable ? Ils devraient se le faire greffer, ce serait plus pratique. Les scientifiques devraient songer à ça. Une puce dans l’oreille, un peu comme les puces que l’on pose sur les animaux sauvages pour les suivre à la trace.

 

Il y a également  les gens qui se promènent avec un kit qui leur permet d’avoir les mains libres et ils parlent à haute voix dans un petit micro. Ainsi vous croisez des zombies qui semblent vous parler. Erreur ! Ils ne vous voient même pas, ce n’est pas à vous qu’ils s’adressent, braves gens.

En sortant des restos, je suis allée vite fait m’acheter un truc à manger. Je monte ensuite dans ma voiture et au moment précis où j’allais fermer ma portière, une rafale de vent vient soudain l’ouvrir en plus grand et elle heurte – très légèrement je précise- la portière de la voiture placée à ma gauche. En refermant la portière, j e m’aperçois qu’il y avait un bonhomme au volant. Ce dernier descend comme une furie, le portable collé à l’oreille ( il était en pleine conversation) et vient vérifier les dégâts ! Pour un peu, il aurait pris une loupe. Quels dégâts, je me le demande, je n’ai même pas regardé sur ma voiture. Néanmoins, comme je suis une personne bien élevée, je baisse ma vitre et je lui explique que cet incident est dû au vent et non à  un geste brusque et je lui présente des excuses. Ah, mais c’est qu’il le prend de haut, le petit monsieur. Je regarde alors la marque de sa voiture : une Mégane, ce que j’appelle un « traîne-con ». Dans le coup je lui dis de la mettre sous globe ! (Je parle de la voiture, ne nous égarons pas !). Mais il avait déjà repris sa conversation. Ce seront mes dernières paroles échangées avec le monde extérieur aujourd’hui. Quel enrichissement quand même ! Des fois je regrette que mes chats ne puissent parler…