mardi, 14 août 2012
168. Au Gagne Petit
Voilà un commerçant aux ambitions modestes :
Vous trouverez d'autres photos du vieux Tours en cliquant ICI.
04:36 Publié dans Tours, ma ville | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 13 août 2012
167. Galerie de portraits -8-
Les journalistes, Maillé, août 2008
Allons, allons, pas de panique messieurs les journalistes ! Il n’est pas encore arrivé.
Il, c’est Nicolas Sarkozy, attendu ce jour-là à Maillé pour l’inauguration du musée à la mémoire des martyrs du massacre de Maillé survenu en août 1944.
Sous les ponts, Paris, juillet 2008
À louer studio avec terrasse donnant sur la Seine …
Je plaisante mais c’est tout de même bien triste de voir qu’à notre époque et dans un pays évolué des gens sont obligés de vivre ainsi. Il n’est d’ailleurs pas certain que cette femme soit encore à cet endroit. En effet, sa bicoque donnait sur le trajet emprunté par les bateaux-mouches.
Les portables, Istanbul, septembre 2009
Même façon de photographier avec son portable, mais façon différente de s’habiller. Le contraste est amusant.
Anniversaire, Manthelan, février 2009
En voilà un qui semble tout content d’avoir soixante ans. Heureux homme !
Le fauconnier, Joué-les-Tours, avril 2008.
À l’occasion de la fête du printemps, tout un groupe de rapaces avait été installé dans le parc de la Rabière. Comme ces oiseaux sont peu remuants, j’avais pu les photographier à loisir !
06:14 Publié dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 12 août 2012
166. Galerie de portraits -7-
La sorcière, Manthelan, février 2010
Il y a de quoi faire peur aux petits enfants ! D’ailleurs ça me donne une idée. En face de chez moi, de l’autre côté de la rue, il y a une petite fille qui braille, le terme est trop faible, qui hurle du matin jusqu’au soir. Des cris qui peuvent durer plus d’une heure et qui finissent en hystérie. La mère ne semble pas s’en inquiéter plus que ça. Elle se contente de dire :
— Un, deux, trois !
Effectivement, à trois les cris s’arrêtent aussitôt … Pour reprendre de plus belle dix secondes après. Cet après-midi en particulier ce fut très pénible à tel point que j’ai cru pousser une gueulante.
La femme de Dagana, Bénin, janvier 2009.
Dagana est une petite ville entourée de collines. En haut d’une des collines se trouve la demeure d’un ancien roi et nous voici partis pour une petite grimpette. Des maisons sont construites tout le long du chemin, à même la roche et les habitants ne manquent pas d’agilité pour se faufiler dans ce milieu hostile.
Agilité est bien le terme qui convient et la qualité qui me manque ! Alors que j’escalade péniblement ces roches énormes, je sens bientôt une main qui me saisit : c’est cette femme qui vient à mon secours avec un large sourire. On n’échangera aucune parole, simplement une bise fraternelle au sommet : elle est muette.
La fumeuse de Havane, Santiago, Cuba, juillet 2002.
L’orage tropical venait juste de cesser. Il avait eu le temps de me tremper mais qu’est-ce que ça fait du bien dans cette moiteur ! Au moment de remonter dans le car, je l’aperçois, sur le trottoir d’en face, tirant paisiblement sur son énorme cigare.
Les yeux rieurs, baie d’Halong, Vietnam, janvier 2007.
Alors que je longeais le bord de mer en compagnie du groupe, j’aperçois un groupe de femmes accroupies et occupées à désherber un grand terrain avec leur sarclette. Chez nous, on aurait eu des jardiniers masqués qui auraient pulvérisé un désherbant toxique. Elles acceptent volontiers qu’on les prenne en photo. Celle-ci porte un foulard sur une partie du visage ; ce n’est pas pour se protéger d’une éventuelle pollution, mais pour éviter les effets du soleil.
Ses yeux sont le reflet d’un très large sourire !
Marin sur le Cuauhtemoc, Rouen, juillet 2008.
Encore un marin appuyé au bastingage de ce beau voilier mexicain.
18:18 Publié dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
165. Tout avait pourtant bien commencé
Il y a des jours, comme-ça, où rien ne se passe comme prévu. Ce fut le cas hier.
Pourtant tout avait parfaitement débuté : une météo exceptionnellement belle -ce qui est rare cet été-, une forme épatante et une envie de bouger.
Aussi, à 9h du matin, je passe chercher Christine en voiture et nous voilà parties, cheveux au vent, sur les routes. Direction : Chartres !
Sans doute pensez-vous que nous allions visiter la cathédrale. Eh bien pas du tout ! Nous avions prévu d'aller chez un certain monsieur Raymond Isidore dit Picassiette. Ce brave homme, né en 1900, a consacré plus de trente ans de sa vie à décorer son petit pavillon de fragments d'assiettes de toutes les couleurs. Tout y a passé : les murs, le sol, les objets.
Picassiette était une sorte de facteur Cheval.
Tomy nous accompagne dans cette escapade. Tomy est mon GPS et je l'utilise pour la première fois. Seulement Tomy ne trouve pas la rue du repos à Chartres.Qu'à cela ne tienne, on le programme pour Chartres-centre.
Et nous voilà donc parties sur l'autoroute. Dans le sens Paris-province, les voitures sont agglutinées sur des dizaines de kilomètres dans des bouchons monstres.
Vers 11h30 nous arrivons à Chartres. La défection de Tomy nous oblige à demander notre chemin et après quelques errements un peu agaçants, nous finissons par trouver la petite maison.
Première déception : IL EST INTERDIT DE PHOTOGRAPHIER sur le site !
Le désappointement est tel que nous renonçons à la visite. Il est midi passé et je propose alors à Christine de rentrer sur Tours en passant par Chambord.
Avant de quitter Chartres, nous nous arrêtons déjeuner dans un Courte Paille.
Tomy est donc programmé pour nous trouver le chemin sans emprunter l'autoroute. Il s'acquitte parfaitement de sa tâche et c'est ainsi que nous traversons la Beauce sur des petites routes totalement déprimantes où le seul paysage s'offrant à notre vue sont des champs à perte de vue, d'affreux silos de grains en béton et des dizaines d'éoliennes.
Nous atteignons Chambord vers 15h. Le soleil brûlant et la digestion en cours nous ont rendu complètement amorphes et une fois sur place, nous nous sommes écroulées à l'ombre en sirotant une boisson fraîche. Finalement, quand j'ai voulu photographier le château, je me suis alors aperçue que je n'avais pas le mis le bon objectif et je n'ai même pas eu le courage d'en changer ! Vous n'en verrez donc qu'un tronçon. De toute façon, c'est aussi bien comme ça car le château subit actuellement une cure de rajeunissement et les échafaudages en place auraient gâché l'ensemble architectural.
Bref, après une petite demi-heure, nous rentrons en direction de Tours. Je passe les clefs de la voiture à Christine car je commence à être un peu fatiguée.
Arrivées à la Ville-aux-Dames, nous nous arrêtons faire quelques emplettes dans une grande surface.
Au passage devant une glace, nous constatons alors que nous sommes totalement cramoisies !
Je regagne la maison vers 18h après avoir laissé Christine chez elle.
Voilà une journée bien épuisante pour pas grand chose !
04:00 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 11 août 2012
164. Galerie de portraits -6-
Le bob, Rouen, juillet 2008
J’ai comme l’impression d’être suivi !
Mais oui, le marin, je suis juste derrière toi avec mon appareil et j’ai bien du mal à te suivre car tu marches vite.
Le clown triste, Manthelan, février 2010
La bouche sourit, mais quelle tristesse dans le regard de cette femme.
La jeune fille au perroquet, La Flèche, juin 2008.
Quel curieux ce perroquet ! Pour un peu, il aurait bien donné des coups de bec dans l’appareil photo. Heureusement, j’étais assez loin.
Ce jour-là, je visitais le zoo du Tertre rouge à La Flèche.
Le figurant, Ouarzazate, Maroc, mai 2009
Comme d’habitude, j’étais à la traîne derrière le groupe. Soudain je suis abordée par ce jeune homme qui me demande une cigarette. Nous engageons la conversation et il me dit alors qu’il est figurant aux studios cinématographiques. Avec une telle gueule photogénique, je ne suis qu’à moitié étonnée.
L’auto stoppeuse, Vietnam, janvier 2007.
L’immonde minibus qui nous transporte sur cette piste défoncée dans les hauts plateaux du nord-est freine brutalement.
— Que se passe-t-il ? On a perdu une roue ?
Mais non, tout simplement le chauffeur s’est arrêté pour faire monter cette jeune Hmong qui se rend au marché local. Toute intimidée, elle grimpe à bord et s’installe au fond à côté d’Alain qui est ravi. La conversation sera quand même très limitée !
04:56 Publié dans Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)