lundi, 16 juin 2014
103. Souviens-toi !
Ce matin vers 11h, le téléphone sonne alors que je suis en plein ménage :
— Allo, Danielle ?
— Euh, oui …
— C’est Jean Paul !
— Jean Paul !? Mais où es-tu ?
— Je viens de débarquer en France pour deux mois. Clarisse me rejoint dans deux semaines. En ce moment je suis chez ma sœur à Joué-les-Tours.
— Ah Jean- Paul, quelle bonne surprise ! Passe donc à la maison.
Et je lui explique l’itinéraire à prendre. À peine le temps de ranger le foutoir, de m’habiller décemment que mon Jean-Paul arrive, la bouteille d’ouzo sous le bras.
— Tu n’as pas changé depuis tout ce temps ! Peut-être un peu moins de cheveux …
Jean-Paul et Clarisse ! Tout un pan de mon passé revient soudain à la surface. C’était dans les années soixante-dix ; mon mari avait travaillé plusieurs années avec lui à l’hôpital Bretonneau et nous avions sympathisé. Ils avaient acheté dans Tours une maison qu’ils retapaient petit à petit et louaient des chambres à des étudiants étrangers. C’était l’époque nous nous voyions très régulièrement et les anecdotes ne manquent pas :
— Tu te souviens de la soirée au Méridien ?
— Difficile de l’oublier ! C’est là que j’avais éteint ma cigarette sur la cuisse d’une fille parce que je trouvais qu’elle dansait d’un peu trop près avec René. Mais la suite, tu t’en souviens ?
— Euh non !
— Mais si, tu ne peux pas avoir oublié. J’avais quitté tout le monde en plein milieu de la soirée, très remontée, et j’étais retournée chez vous pour récupérer Peggy. Comme ta fille n’entendait pas la sonnette, j’avais klaxonné à mort durant plusieurs minutes, ce qui réveilla tout le quartier et pour finir, j’étais carrément entrée dans la cour avec la voiture, en enfonçant le portail en bois.
J’invite alors Jean-Paul au restaurant parce que chez moi, à part deux yaourts et trois brugnons, il n’y a rien à manger et puis nous avons encore tant de choses à nous raconter. En effet notre dernière rencontre remonte à 2002, lorsque je suis allée leur rendre visite à San Francisco.
— Tu vois toujours ton ami ?
— Ah tu plaisantes, ça fait neuf ans que nous nous sommes séparés d’un commun accord. Et comme tu peux le constater, je ne m’en porte pas plus mal, je suis bien toute seule. Je ne supporterai plus la présence de quelqu’un maintenant.
Et les souvenirs s’enchaînent :
Le jour où Jean-Paul était venu nous aider à déménager des meubles au Croisic et où nous étions allés déjeuner dans un restaurant chic vêtus comme des chiffonniers, la fois où nous avions failli tomber en panne d’essence à l’entrée de Las Vegas, et quelques heures plus tard quand nous nous étions perdus de vue à l’intérieur du Hilton ! La fois où nous avions récupéré peu discrètement la bouteille de whisky dans le coffre de la voiture alors que nous étions dans un hôtel de l’Utah où l’alcool est prohibé. Les parties de tennis à la Marbellière et j’en passe …
— Bon, fais-moi signe dès que Clarisse est en France afin que l’on se revoit !
Après son départ, j’ai recherché les quelques rares photos de cette époque. On était jeune, on était beau, on était insouciant … C’était le bon temps !
15:54 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (2)
dimanche, 15 juin 2014
102. Des nouvelles de Paul et Marie -2-
Ce matin j'avais de nouvelles photos envoyées par Marie par l'intermédiaire de son portable. J'en fais donc profiter tout le monde :
Préparation de l'irish coffee.
L'anneau du Kerry :
Église : kilmalkedar Church
Enfin l'embarcation du Saint qui aurait découvert l'Amérique avant Colomb !
Nous aurons peut-être la suite du voyage demain ...
17:23 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : irlande, kerry
101. L'Andalousie -6-
Mardi 3 juin 2014 : visite de Grenade
Le bateau a retrouvé sa place initiale sur le quai à Séville. De ma cabine je peux apercevoir les bateaux amarrés sur la rive d'en face.
Le petit déjeuner est servi à partir de 5h du matin ce qui signifie que nous nous levons aux aurores. En effet, nous avons trois heures de bus avant l’arrivée à Grenade et si nous voulons en profiter, eh bien, il faut faire quelques efforts. D’ailleurs ça n’est pas la mer à boire malgré ce qu’en disent quelques grincheux !
Bref, à 6h15 les trois cars se mettent en route. La plupart des passagers se rendort.
Toute la matinée est consacrée à la visite de l’Alhambra et ses jardins réputés.
Pour l’historique des lieux, reportez-vous ICI.
La première chose constatée est la grande affluence de touristes dès l’ouverture. Il sera bien difficile de faire des photos sans voir des têtes un peu partout !
Le guide s’attarde un peu trop longtemps sur le palais de Charles Quint, cette bâtisse austère qui se dresse au milieu de l’Alhambra et qui vient rappeler la reconquête de l’Espagne par les rois catholiques.
Une immense cour arrondie se trouve à l’intérieur du palais.
Je dois dire que j’ai été très déçue par cette visite ; je m’attendais à quelque chose de plus somptueux, plus grandiose. Ayant déjà visité Topkapi à Istanbul, puis le palais de la Bahia à Marrakech, je reste donc un peu sur ma faim. Je zappe d’ailleurs une partie des jardins, préférant attendre le groupe, assise à l’ombre car il fait très chaud !
Voici des grenades :
Au moment du départ, le guide de notre car s’aperçoit qu’il manque une personne à l’appel. Il reste donc sur place tandis que nous redescendons la colline pour aller déjeuner dans la ville.
Ce n’est que deux heures plus tard que nous verrons réapparaître la disparue, très en colère.
Après le déjeuner, nous partons flâner dans Grenade puis autour de la cathédrale. On peut encore apercevoir la neige sur la Sierra Nevada.
Il fait si chaud à Grenade que des toiles sont tendues au-dessus des rues principales pour apporter un peu d’ombre !
Les journaux viennent nous rappeler que le roi Juan Carlos a abdiqué il y a deux jours.
Bon, maintenant il faut faire le trajet du retour.
En conclusion, beaucoup de route pour peu de temps … Je reste sur ma faim.
À demain
15:47 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, andalousie, grenade
samedi, 14 juin 2014
100. Arrivés à bon port
Un petit souvenir d'Irlande envoyé par Paul et Marie :
02:39 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (3)
vendredi, 13 juin 2014
99. L'Andalousie -5-
Lundi 2 juin 2014 : excursion à Gibraltar
Le bateau est amarré sur les quais d’El Puerto de Santa Maria.
— N’oubliez pas de vous munir de votre passeport ou de votre carte d’identité, sinon vous ne pourrez pas entrer à Gibraltar !
Aujourd’hui nous partons donc à 8h du matin pour visiter cette enclave britannique. Alors que je me prépare tranquillement, j’aperçois soudain les premiers passagers du bateau qui vont à l’assaut des cars ! Je n’en crois pas mes yeux … Vous avez de vieux croûtons qui courent comme ils le peuvent pour pouvoir monter les premiers et ainsi réserver les places à l’avant!
— Olé ! que je leur crie mais ils sont sourds comme des pots.
Après environ deux heures de route, nous atteignons la frontière. Les douaniers grimpent dans le car pour symboliquement vérifier les papiers et nous pénétrons sur ce petit bout de terre appartenant aux Britanniques depuis 1704.
Traversée de la piste de l’aéroport entre deux avions puis les cars sont laissés sur un vaste parking et tout le monde s’engouffre alors dans des minibus pour la visite.
Le rocher occupe les deux-tiers du territoire et les routes sont très étroites et sinueuses.
On commence alors la grimpette. On s’arrête bientôt à l’extrême sud pour apercevoir dans le lointain les terres marocaines. Dans sa partie la plus resserrée, le détroit de Gibraltar n’est qu’à 14km des côtes africaines ! On a même l’impression qu’on pourrait le traverser à la nage avec de l’entraînement –je parle ici pour les bons nageurs !- La légende dit qu’il existe un tunnel souterrain reliant les deux continents.
Deuxième arrêt à la grotte de Saint-Michel. Le lieu a été transformé en salle de spectacle et les murs sont éclairés par des lumières multicolores.
En ressortant nous entamons la descente du rocher sur un chemin goudronné où nous attendent les singes de Gibraltar. Ce sont des macaques berbères originaires du Maghreb.
Une heure nous est allouée pour se balader ensuite dans les rues bondées. L’influence britannique est bien là :
Nous déjeunons ensuite dans un restaurant situé sur la plage.
Le retour au bateau s’effectue par la route côtière.
Vers 19h notre bateau quitte El Puerto pour reprendre le Guadalquivir et remonter sur Séville. Les pêcheurs viennent juste de rentrer et déchargent les poissons. Une vedette amène le pilote à bord et dans le lointain, on aperçoit le pont en cours de construction à Cadix.
À demain !
Pour en savoir davantage sur :
16:49 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : espagne, gibraltar