mercredi, 25 septembre 2019
Une semaine en Tchéquie -4-
Revenons sur la journée d'hier. Voici un diaporama sur la ville de České Budějovice
Samedi 14 septembre : château de Rožmberk
Après une journée passée en Bohême, je dois dire que je suis assez emballée.
1°) Le groupe est sympathique et j'ai déjà réussi à me faire trois "copines" ce qui est relativement exceptionnel vu mon caractère sauvage. Mais ces trois-là, franchement, elles sont géniales ! On ne se quittera plus de tout le circuit, partageant des fous-rires à faire pâlir de jalousie tout le reste du groupe .
2°) L'hôtel dans lequel on séjourne en Bohême est simple mais très traditionnel de la région.
Le seul petit bémol concerne la nourriture, peu variée (on a mangé beaucoup de porc et de pommes de terre !). Mais c'est un peu secondaire.
Pour cette deuxième journée, nous partons pour Rožmberk nad Vltavou. (Rosenberg sur la Vltava). Région verdoyante, traversée par la rivière Vltava, celle-là même qui coule à Prague.Nous sommes tout près de la frontière autrichienne (à peine une dizaine de kilomètres).
Le château se dresse au sommet d'une petite colline
La famille de Rosenberg sera propriétaire des lieux jusqu'en 1611. Puis le château revient à Charles Bonaventure de Longueval, Comte de Bucquoy en récompense de sa victoire à la bataille de la Montagne Blanche durant la guerre de Trente ans.
Au XIXe siècle, la famille de Bucquoy rajoute des éléments baroques.
Ce château ressemble plus à une forteresse qu'à une demeure d'agrément. Dès l'entrée, on retrouve l'emblême de la famille Rožmberk : la rose à cinq pétales.
L'intérieur est assez sombre et surchargé. J'ai peu photographié.
Deux magnifiques serrures :
À noter cet objet de torture assez surprenant : il s'agit d'un masque de fer muni d'une allonge au niveau de la bouche.
Ce masque était plaqué sur le visage du malheureux torturé et l'on faisait chauffer la pointe sur des braises. La chaleur se répandait ainsi dans tout le masque et provoquait la brûlure des chairs du visage !
Il est temps d'aller déjeuner : nous quittons le château
et nous descendons à pied jusqu'au village pour déjeuner ici :
Une charmante auberge avec une terrasse donnant sur la rivière où les gens s'adonnent à la pratique du canoë.
Au menu ? Je vous le donne en mille ! Porc et pommes de terre.
À suivre
16:28 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tchequie, rožmberk
mardi, 24 septembre 2019
Une semaine en Tchéquie -3-
Vendredi 13 septembre, suite.
Après le déjeuner, nous retournons devant l'hôtel où nous attend le petit car (toujours aussi inconfortable). En route pour České Budějovice, ville de 94 000 habitants, située au sud-ouest.
Nous commençons par la visite de la brasserie Budweiser Budvar et je cite Wikipédia :
Aujourd’hui encore, České Budějovice possède deux brasseries : Budějovický měšťanský pivovar a.s. (Marque Samson) et Budějovický Budvar n.p. (Marque Budweiser Budvar).
La cité qui s’est longtemps appelée Budweis car peuplée majoritairement d’Allemands (avant la Guerre) possède des brasseries depuis le xiiie siècle. Les brasseries modernes sont plus récentes. La brasserie Budějovický měšťanský pivovar a ainsi été fondée en 1795 comme une brasserie municipale réunissant les bourgeois de la ville. À ce titre, elle peut se targuer d’être la première bière à pouvoir prétendre utiliser le label « budweiser » (qui veut dire de Budweis en allemand). La brasserie Budějovický Budvar n.p. a été créée en réaction par la bourgeoisie naissante de langue tchèque de la ville en 1895. Elle est aujourd’hui bien plus importante.
En 1876, le brasseur américain Anheuser-Busch commença à brasser une bière qu’il appela « Budweiser » en référence à cette longue tradition tchèque. Cet usage est à l’origine d’un des plus anciens conflits juridiques concernant une marque commerciale en l’occurrence « Budweiser ». Dans l’Union européenne (UE), Budějovický Budvar a obtenu, en juillet 2010, la reconnaissance de la paternité de la marque par un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne ainsi qu’un label d’Indication géographique protégée (IGP). Du fait de ce conflit, la bière Budweiser Budvar est distribuée en Amérique du Nord sous la marque Czechvar.
L'usine est très automatisée. Les ouvriers travaillant sur la chaîne sont obligés de mettre des bouchons d'oreilles pour se protéger du cliquetis effrayant que font les bouteilles en s'entrechoquant — voir la vidéo en bas de la note —
La ville est également le siège de la fabrique de crayons Kohn-i-Noor Hardmuth, créée en 1790 à Vienne par Joseph Hardmuth, puis délocalisée à České Budějovice en 1848. Aujourd'hui cette fabrique est privatisée.
Après la visite guidée de la brasserie, nous découvrons la magnifique place Premysl Otakar II et sa fontaine Sanson, puis les petites ruelles avoisinantes.
Avant de revenir à notre hôtel, nous faisons un détour par un village inscrit en 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Il s'agit de Holašovice :
À suivre
16:02 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tchequie, České budějovice, holašovice.
lundi, 23 septembre 2019
Une semaine en Tchéquie -2-
Vendredi 13 septembre : Jindřichův Hradec
Réveillée à 7h, je me dépêche de prendre le petit déjeuner et je file au dehors de l'hôtel avec mon appareil. C'est à peine si je croise une dizaine d'habitants ! Cela me laisse tout le loisir de photographier les belles maisons colorées, la fontaine mariale, l'hôtel de ville et les quelques magasins situés sur la place.
Nous nous retrouvons tous à 10h pour aller visiter le château tout proche. De l'époque médiévale, il reste une tour, appelée la tour noire. Il s'agissait des anciennes cuisines. Après la seconde guerre mondiale, le château devint la propriété de l'état.
Nous déjeunons ensuite dans un restaurant situé près du château. L'après midi, nous partons pour České Budějovice. Ce fera l'objet de la prochaine note.
09:55 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tchequie, jindrichuv hradec
dimanche, 22 septembre 2019
Une semaine en Tchéquie -1-
Jeudi 12 septembre : de Tours à Jindřichův Hradec.
Il est 11h30 et j'attends le taxi qui doit me conduire jusqu'au car qui me prend devant le Mac Do de Joué à 12h.
11h40 et toujours rien à l'horizon ! Je commence à m'impatienter et je téléphone donc :
— Allo, les taxis ? J'ai retenu hier un taxi pour 11h30 aujourd'hui et il n'est toujours pas là.
— Ils sont prévenus et l'un d'eux arrive dès qu'il est libre.
— Oui, peut-être, mais je ne peux pas attendre davantage, j'ai un car à prendre.
— Vous annulez la course ?
— Pff... Je ne sais pas, ce que je vois surtout c'est que ce n'est pas sérieux ! Ce n'est pas la peine de téléphoner la veille pour réserver si vous n'êtes pas capable de prévoir un taxi pour une heure précise. Je risque tout simplement de rater le départ du car.
Et je raccroche. Cinq minutes auparavant, j'ai croisé un voisin qui m'a proposé de m'emmener en voiture jusqu'au lieu de rendez-vous. Je retourne donc dans la résidence pour essayer de le retrouver car je ne connais pas son nom. Par chance il est encore sur le parking. En deux temps trois mouvements, il me conduit donc jusqu'au lieu de rendez-vous ; le car est déjà arrivé. Il est midi pile. À bord se trouve déjà un couple venant de Chinon.
Nous prenons ensuite tout le reste du groupe qui attend devant les urgences de l'hôpital Trousseau. Voilà, le groupe est au complet, nous sommes 24 au total. Le voyage peut commencer !
Nous partons pour la découverte de la Bohême du sud et de Prague. Après avoir pris l'avion à Orly, nous atterrissons à Prague vers 20h30. Là nous attend notre guide, Eva, une belle Tchèque parlant couramment le français.
La journée n'est pas encore terminée. Après avoir dîné dans les alentours de la capitale tchèque, nous reprenons la route en direction de Jindřichův Hradec, ville située à 150 km au sud. La fatigue commence à se faire ressentir (je parle pour moi). De plus, on n'a pas la possibilité d'admirer le paysage car il fait nuit. Bref ... Ce transfert est un peu long. Mais, comme dirait l'autre, on n'a rien sans rien.
On arrive à l'hôtel vers 2h du matin. C'est un hôtel situé en plein centre de la vieille ville, sur la place principale bordée de jolies maisons colorées. Il correspond tout à fait à ce que je m'imaginais, un peu vieillot mais plein de charme !
Dans le long couloir menant à la réception il y a un portrait de femme accroché au mur. Il s'agit d'Ema Destinnova, une chanteuse d'opéra du début du XXe siècle.
À suivre
11:08 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tchequie, jindrichuv hradec
samedi, 21 septembre 2019
De retour
01:52 | Lien permanent | Commentaires (5)