mercredi, 26 février 2020
Retour en Norvège -4-
Après les sculptures, passons à l'architecture. Ayant eu du temps de libre à Oslo le jour de mon arrivée ainsi que le jour du départ, j'en ai profité pour me balader dans le quartier moderne de la ville construit à l'emplacement des anciens ateliers mécaniques Aker.
Ici ce n'est pas sa voiture que l'on gare au pied de l'immeuble, mais ... son bateau !
Mélange d'acier, de bois, de verre, présence de l'eau, il manque cependant une touche de verdure.
À vous d'apprécier :
Ici, c'est l'opéra d'Oslo :
11:14 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, norvege, oslo
lundi, 24 février 2020
Retour en Norvège -3-
Aujourd'hui je vais vous montrer quelques sculptures contemporaines exposées dans les rues d'Oslo. Certaines sont insolites, d'autres très amusantes.
On les trouve principalement dans le quartier Aker brygger, à l'endroit où se situaient autrefois les ateliers de mécaniques. C'est devenu le quartier branché de la ville avec son architecture très moderne.
Pour accompagner les photos, je mets en fond musical "La chanson de Solveig" du compositeur norvégien Edvard Grieg :
16:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, norvege, oslo
jeudi, 20 février 2020
Retour en Norvège -2-
Gustav Vigeland est mort le 12 mars 1943 à l'âge de 73 ans. Il venait d'achever une sculpture en plâtre intitulée Overrasket — qui signifie surprise en norvégien — représentant une jeune femme. Cette jeune femme s'appelait Ruth Maier, née à Vienne en Autriche en 1920. Elle et toute sa famille, d'origine juive, avaient fui Vienne dès l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne en 1939 et étaient venus se réfugier en Norvège. Elle fut arrêtée en 1942 et déportée à Auschwitz où elle mourut le 1er décembre 1942.
Elle écrivit son journal dès l'âge de 13 ans jusqu'à son arrestation. En 2009, son journal a été édité aux Editions K&B.
Pour en savoir plus sur sa vie, cliquez ICI.
La statue de Vigeland a fini par être fondue dans le bronze et intégra le parc en 2002. J'en ai trouvé une photo que voici :
04:01 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : norvege, oslo, vigeland
mercredi, 19 février 2020
Retour à Oslo -1-
Je suis allée une semaine en Norvège en juillet 2013. Ce fut un voyage exécrable du fait que nous étions 57 touristes regroupés ensemble dans un même car. Lors des pauses dites "techniques", les derniers passagers n'étaient pas encore descendus du car que les premiers remontaient, la vessie soulagée !
En dehors de cet inconvénient, le pays est magnifique et je ne regrette pas d'y avoir séjourné.
En ayant fini avec le cimetière et le goulag, j'ai besoin maintenant de me changer les idées avant de sombrer dans une profonde déprime. Je viens de terminer un petit livre de photos sur Prague et l'idée m'est alors venue d'en faire d'autres sur les grandes villes que j'ai eu l'occasion de visiter.
En fait, jusqu'à présent, je n'ai fait aucun tirage papier de mes photos de Norvège. C'est tout juste si j'ai fait deux diaporamas sur l'installation Vigeland à Oslo, et je ne suis même pas sûre de les avoir mis en ligne sur You Tube.
Bon, me voilà de l'occupation pour quelques jours ... en attendant des jours meilleurs !
Je viens de transférer mes deux diaporamas. Les photos ne sont pas géniales en raison d'un manque de luminosité. Mais vous aurez ainsi un aperçu du site.
L'installation de Vigeland est un ensemble de 212 sculptures en bronze ou en granit réalisées par l'artiste Gustav Vigeland. Pour sa biographie, c'est ICI.
Elles sont situées au centre du parc de Frogner à Oslo, principalement le long de l'allée centrale. Au milieu se dresse un monolithe haut de 14 mètres représentant un enchevêtrement de corps d'hommes, de femmes et d'enfants.
Et dire qu'il a fallu faire cette visite au pas de course ! On a dû rester environ 1/2 heure alors qu'il m'aurait fallu au moins deux heures pour tout voir.
Première partie :
15:54 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : norvege, oslo, vigeland
lundi, 17 février 2020
Les seconds couteaux de Staline
J'ai fini de visionner le documentaire en trois épisodes présenté mardi dernier sur Arte, Goulag, une histoire soviétique. C'est excessivement intéressant et j'ai appris plein de choses concernant cette période de l'histoire en URSS.
Mais les films passent et on oublie vite ... Aussi ai-je commandé le livre de Nicolas Werth, François Aymé et Patrick Rotman. Je devrais l'avoir en milieu de semaine.
Aujourd'hui, je vais vous parler de deux personnages qui ont eu un rôle majeur au sein de la police politique. Si les noms des dignitaires de l'Allemagne nazie nous sont familiers (Goebbels, Himmler, Goering, Heinrich, Hesse,etc), il n'en est pas de même avec leurs homologues russes. Aujourd'hui seulement on commence à parler ouvertement de ce qui s'est passé en URSS.
Parmi tous les noms cités (et ils sont nombreux !), j'en ai retenu deux :
Tour d'abord Nikolaï Lejov :
Chef du NKVD de septembre 1936 à novembre 1938, il fut le principal exécutant des grandes purges de Staline. Il était surnommé le nabot sanguinaire en raison de sa petite taille (1m57) et de sa férocité. Il est décrit comme alcoolique, prédateur sexuel, sadique.
En 1930 il avait épousé Evguénia Khayoutina qui se suicida en 1938. Le couple avait adopté une petite fille, Natalia.
Quand Staline en eut fini avec ses purges, il s'empressa de faire porter la responsabilité des crimes commis sur le dos de Lejov. Ce dernier fut arrêté en novembre 1939, puis fusillé le 4 février 1940.
La petite Natalia fut alors envoyée dans un orphelinat. Le nom de Lejov fut supprimé et elle devint Natalia Khayoutina. Je l'ai retrouvée à Magadan, dans le documentaire que j'ai mis sur la note précédente. C'est une pauvre petite vieille qui se rappelle avec beaucoup de nostalgie son enfance heureuse. "J'aimais tant mon père ! "
Elle tenta d'obtenir sa réhabilitation à plusieurs reprises mais sans succès.
Le deuxième personnage est Lavrenti Beria, le successeur de Lejov à la tête du NKVD. Il dirige les purges dans l'ensemble de la Transcaucasie.
C'est lui qui est chargé de la déportation de tous les Allemands de la Volga en 1941, puis des Tchètchènes et des Tatars de Crimée en 1944. Toutes ces minorités furent accusées d'avoir soutenu l'Allemagne.
Les Tatars ont commencé à rentrer au pays quand l'Ukraine a récupéré la Crimée en 1954 (sous Kroutchev). Mais depuis la reprise de la Crimée par les Russes en 2014, je doute que ce flot de retours continue !
Lors de mon voyage dans le transsibérien, un jour que j'étais descendue du train pour acheter du ravitaillement ( le wagon restaurant est fermé le midi !), j'ai fait la connaissance d'une marchande d'origine allemande.Toute sa famille avait été déportée dans ce trou perdu pendant la guerre.
Que de tristesse dans ses propos et que de vies gâchées !
Mais revenons à Beria :
Il est présent au coté de Staline lors de la conférence de Yalta en février 1945. On rapporte que Roosevelt, ayant demandé à Staline qui il était, ce dernier aurait répondu :
— C'est notre Himmler à nous !
En 1947, Staline décide de se séparer de Beria. Il fait ouvrir un dossier le concernant. Le but est d'accumuler des preuves permettant de l'accuser de trahison à la cause du parti. On peut supposer que l'homme est sur ses gardes. La mort de Staline le sauve un temps. Mais le dossier n'est pas fermé pour autant et le 21 juin 1953, sur l'ordre de Kroutchev, il est arrêté en pleine séance du Poltiburo par le maréchal Joukov. Accusé de hautre trahison, il est exécuté en décembre 1953.
Sa mort coïncide avec le début de la " déstalinisation".
À regarder pour mieux comprendre :
L'exil sans fin des Tatars de Crimée
Russes Allemands ou Allemands Russes ?
07:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, goulags, lejov, beria