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samedi, 08 février 2020

Road trip 2019, fin

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Je termine avec la Chartreuse du Liget, située entre Loches et Montrésor, puis la Corroirie. ( Je viens de m'apercevoir que j'ai écrit corroiErie avec un E dans le diapo ! Tant pis, je ne recommence pas).

Pour le riche passé historique de la Chartreuse, reportez-vous ICI.

Tiens, encore un bel ensemble d'arbres !

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On peut réserver une chambre d'hôte à la Corroirie. Voir le site.

La journée se termine par un rapide tour du village d'Esves-le-Moutier qui semble oublié du monde !

vendredi, 07 février 2020

Road trip 2019, deuxième partie

Cette fois-ci, nous irons à Braye-sur-Maulne (rien de particulier à noter), puis à la découverte du château de Marcilly-sur-Maulne. Le temps est très changeant et les photos s'en ressentent. Le ciel est totalement voilé quand nous pénétrons dans la cour du château, puis, cinq minutes plus tard, le soleil resplendit sur la façade ! Je suis tombée en admiration devant cet arbre 

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Et la beauté de la campagne :

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Après une halte à Château-la-Vallière où nous avons pris un café dans ce bistro

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nous découvrons l'abbaye de la Clarté-Dieu, fermée à la visite.

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Nous continuons jusqu'à Bueil où des tableaux ont été accrochés dans les rues. Ce sont quelques réalisations de peintres ayant participé aux " Folies de Pussigny ", manifestation se déroulant dans le sud du département.

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La semaine suivante, nous repartons dans le sud. Premier arrêt à Chanceaux-près-Loches qui s'apprête à recevoir, le lendemain, la manifestation annuelle des livres avec la rencontre de 100 écrivains qui viennent dédicacer leur ouvrage.

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J'ai mis de côté la Chartreuse du Liget que je vous présenterai dans une troisième partie. Ce jour-là, on s'arrête à Loché-sur-Indrois pour le déjeuner.

 

jeudi, 06 février 2020

Road trip 2019, première partie.

Dans cette première partie, vous verrez des photos prises à Candes-Saint-Martin, Lerné, Chézelles, Crissay-sur-Manse.

À Candes, un habitant a ouvert son jardin à la visite ; on peut y admirer une belle collection de rosiers :

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En route !

  

mercredi, 05 février 2020

Road trip dans le 3-7, année 2020

J'ai préparé le nouveau road-trip dans le 3-7- pour l'année 2020. Cette fois-ci, avec Catherine, nous allons partir à la découverte des villages ayant entre 200 et 300 habitants. J'en ai répertorié 36.

Nous commencerons la visite dès les beaux jours.

Le road trip effectué en 2019 nous avait réservé des surprises :

Retour à Candes-Saint-Martin et sa collégiale

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Une communauté religieuse nichée en pleine campagne à Chézelles

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La collégiale des Roches Tranchelion près d'Avon-les-Roches

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La découverte d'un excellent restaurant à l'Ile-Bouchard - je veux parler de " L'auberge de l'île "-

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Le château de la Guerche sur les bords de la Creuse

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Les ruelles fleuries de Crissay-sur-Manse

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Le magnifique château de Marcilly-sur-Maulne et ses douves

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La très belle abbaye de la Clarté-Dieu malheureusement fermée le jour de notre passage

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Les rues de Bueil décorées de tableaux

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ou encore la  Chartreuse du Liget et sa belle Corroierie dans la forêt de Loches

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Et l'Indrois qui nous ferait presque croire  que nous sommes dans le marais poitevin.   

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 Comme quoi, nul n'est besoin d'aller loin pour faire de belles découvertes !

Je viens de m'apercevoir que je n'avais pas fait de diaporamas. Je m'y mets donc de ce pas !

lundi, 03 février 2020

Cousins célèbres -15-

Un nouveau cousin vient s'ajouter à la liste : il s'agit de Pierre Leroux.

Tout comme mon mari, il descend de familles pauvres des monts du Forez qui, l'hiver, s'expatriaient vers d'autres régions pour trouver du travail. Je vous ai déjà cité le cas des Massacry, sabotiers, qui venaient à Chinon pour exercer leur métier. Ils finirent par s'y implanter et prospérer dans la petite bourgeoisie locale.

Pierre Leroux et mon mari ont pour ancêtres communs :

Pascal Doytrand marié en 1681 avec Claudine Roche à Saint-Just-en-Bas (Loire).

Le couple a 1 fille, Jeanne, qui se marie deux fois. Une première fois avec Jean Barou Piron, d'où quelques générations plus tard Pierre Leroux. 

Etant veuve, elle se remarie avec Mathieu Rory, d'où mon mari.

Mais venons-en à Pierre Leroux :

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Né en 1797, dans une famille parisienne modeste, Pierre Leroux fait de brillantes études qui lui ouvrent la porte de l’école Polytechnique. Il renonce toutefois à intégrer cette école pour subvenir aux besoins de sa famille. Il devient ainsi maçon puis chef typographe dans une imprimerie qui édite le journal le Globe. Il y  publie des articles remarqués sur les sujets  philosophiques.

Il s’engage très jeune dans le combat libéral puis, en 1830, adhère au mouvement saint-simonien et prône un « socialisme » (il est l’inventeur de ce concept) qui concilie la liberté et l’égalité. Le travail lui paraît devoir être réorganisé sous l’autorité d’une élite industrielle et religieuse . En 1835, Leroux fait la connaissance de George Sand qui deviendra sa maîtresse. C’est elle qui lui fait connaître Boussac, ville  où il installe sa famille après avoir obtenu  en 1845 un brevet pour créer une imprimerie.  Il crée une colonie, sorte de phalanstère, qui compte près de 80 personnes.

Parallèlement il poursuit ses recherches philosophiques et anime la revue Encyclopédique et la revue Sociale qui succède au Globe. En 1841, il publie son opus magnum L’Encyclopédie nouvelle ou dictionnaire philosophique, ouvrage collectif.

En 1848, Pierre Leroux est nommé maire de Boussac par le gouvernement provisoire. Profondément républicain, il est élu député de la Seine dans l’assemblée constituante puis est réélu, l’année suivante dans l’assemblée législative. Il s’oppose à la politique de Louis Napoléon Bonaparte dont il pressent la dérive autoritaire, et s’exile  après le coup d’état du 2 décembre 1851. Rentré en France en 1860, à la faveur de la loi d’amnistie, il publie un long poème philosophique en 2 volumes : La grève de Samarez et meurt à Paris en avril 1871.

Plus surprenante encore est la biographie de son frère, Jules Charles : il exerce la profession d'imprimeur. Il participe au Phalanstère de Boussac (Creuse) à partir de 1844. Entre octobre 1845 et août 1850, les deux frères font paraître douze numéros de la Revue sociale ou Solution pacifique du problème du prolétariat. Le 3 mai 1849, il est élu député de la Creuse sur la liste des républicains démocrates-socialistes. Opposé à la politique de Louis-Napoléon Bonaparte, il abandonne la vie publique et s'exile à Londres, puis sur l'île de Jersey avec sa famille. Accompagné de sa femme et de ses enfants il tente en vain d'entretenir les siens en travaillant dans l'agriculture. En 1866, il émigre aux États-Unis et s'installe dans le Kansas où il crée une communauté égalitaire baptisée New Humanity. Fatigué et vieilli, il s'achète du matériel d'imprimerie au début de 1867.Il est le correspondant officiel à Topeka du Bulletin de l'Union républicaine de la langue française de Claude Pelletier et fait paraître à Neuchatel (dans le Kansas) un journal intitulé L'Étoile du Kansas et sous-titré organe de la République française et universelle (de janvier 1873 à décembre 1880).

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Il s'installe ensuite près de Cloverdale, en Californie et participe à une seconde communauté égalitaire icarienne, Icaria-Speranza, où il publie L'Étoile des pauvres et des souffrants (de 1881 à 1883). Dans le dernier numéro du 24 octobre 1883, parait un article nécrologique, rédigé par l'un de ses fils, qui commence par ces mots : " Jules Leroux, chrétien, philosophe, communiste, vient de mourir, exilé, près de Cloverdale, Comté de Sonoma, État de Californie ". Sur Généanet, j'ai fait la connaissance d'un généalogiste ayant recueilli pas mal de renseignements sur cette famille Leroux.  Il a retrouvé la trace de quelques descendants. Que reste-t-il aujourd'hui de ces communautés inspirées des idées d'Etienne Cabet qui révait d'une société basée sur l'égalité et la fraternité ?

Pierre Leroux est décédé à Paris le 12 avril 1871.

Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.

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Pour en savoir davantage :

Le socialisme utopique

Voyage en Icarie, d'Etienne Cabet