Si je vous dis "Tatin"

vous allez immédiatement penser à la tarte dudit nom. Vous connaissez l'anecdote ? Deux sœurs, Caroline et Stéphanie TATIN, étaient aubergistes à Lamotte-Beuvron, en Sologne. Un jour de 1898, dans la précipitaiton, l'une d'elles fit tomber la tarte. Pour ne pas perdre le précieux contenu, elle se contenta de remettre la tarte dans le plat,à l'envers, et la fit cuire ainsi. D'où le merveilleux goût caramélisé des pommes !

Mais aujourd'hui, je vais vous parler d'un autre TATIN, sans lien de parenté avec les deux sœurs. Il s'agit de  Robert TATIN, né à Laval (dans la Mayenne) en 1902. C'est un véritable autodidacte. Il fut compagnon charpentier, fit des études aux Beaux Arts, fréquenta les milieux artistiques parisiens et voyagea beaucoup. En 1962 il revint s'installer près de Laval, à Cossé-sur-Vivien où il acheta une vieille demeure  à restaurer au lieudit "La Frénouse".

 Il consacra les vingt dernières années de sa vie à créer un musée, avec l'aide de sa femme Liseron. A sa mort, en 1983, il légua sa maison et le musée à la commune. La pierre noire que vous pouvez voir devant la maison est sa tombe.

Cet homme fut un véritable autodidacte, céramiste, architecte, peintre, sculpteur. Il est dommage que si peu de gens connaissent son œuvre.

Si vous avez l'occasion de passer en Mayenne, je vous conseille d'aller voir cet endroit très insolite.  Avant d'accéder à la maison, vous emprunterez le chemin de la vie, une allée bordée de chaque côté par d'imposantes statues représentant les différentes étapes de la vie, puis une succession d'artistes auxquels Robert Tatin rend un hommage vibrant. Bon, je vais vous préparer tout ça en diaporama.

 Aujourd'hui, je n'ai pas eu le courage, il faisait trop chaud !

1, 2, 3...

Partez ! Vroummmm

Ils se précipitent sur leur tronçonneuse et dans un bruit d'enfer, voilà les copeaux qui voltigent sur la foule amassée derrière les barrières, sous un soleil de plomb.

Euh, Tinou, tu n'en fais pas un peu trop là ?

Vous trouvez ? Bon, disons que nous étions au moins une bonne dizaine. Après tout, ce n'est pas la quantité, mais la qualité des spectateurs qui compte. A ce sujet, il faut noter la présence de la fille de Tinou ! Souriante, n'est-ce pas ? Normal, elle tient ça de sa mère !

Les délais ont été respectés. Maintenant le liseur se trouve à l'intérieur de la bibliothèque.

L'exposition des sculptures  dure jusqu'au 28 juin.

Une exposition de qualité

Hier soir avait donc lieu le vernissage de l'exposition de sculptures de mes "potes" les tronçonneurs ! Leurs sculptures vont ainsi occuper la bibliothèque municipale de Saint-Pierre-des-Corps durant tout le mois de juin.

Sculptures en bois, mais également en fer, d'inspirations diverses. Samedi prochain ils vont se livrer à une démonstration de coupe, devant la bibliothèque. L'objectif étant de réaliser une œuvre en trois heures ! Si cela vous intéresse, rendez-vous donc samedi 7 juin à partir de 14h.

Voici un aperçu de l'exposition des hommes à la tronçonneuse.

Rien ne se jette...

tout - ou presque- est récupérable. Ainsi donc, que feriez-vous avec des morceaux de ferraille et des vieux boulons tout rouillés ? Sans doute pas grand chose, comme moi d'ailleurs.

Et pourtant certains arrivent à créer de surprenantes sculptures avec ce que nous jetterions volontiers à la poubelle. Ils possèdent du savoir-faire et beaucoup de talent que nous n'avons pas.

Pour preuve cette  femme sculptée par Ür.  Je l'ai découverte hier par hasard et elle m'a inspiré ce diaporama. Je ne sais pas si Ür lui a donné un prénom. Nous l'appellerons donc  " la femme aux marguerites ". 

Les danseurs

Comme prévu, j'ai retrouvé ma fille chez Thierry. Il était dans le jardin, très occupé à poncer un fauteuil qu'il a sculpté dans un tronc de platane. Un vrai trône de roi !

Soudain,  je les ai aperçus parmi les pâquerettes et les coquelicots. Ils se tenaient là, les deux danseurs, silencieux, se tenant par la main, leurs deux mains formant un cœur. Ils étaient si attendrissants que je me suis empressée de les photographier. Il ne manquait que la musique...

De retour à la maison, j'ai fait un montage et pour les rendre plus vivants, j'ai rajouté un peu de musique, une musique douce, légèrement mélancolique qui semble faite pour eux.

J'aurai l'occasion de vous en reparler début juin car Thierry va exposer quelques unes de ses œuvres à la bibliothèque de Saint-Pierre-des-Corps. Mais je bavarde, je bavarde... Allez, place à la danse maintenant !

Voici " les danseurs " de Thierry.