samedi, 03 avril 2010
132. C'est la vie
Juste un moment de détente :
Je profite du sujet pour vous signaler la sortie du film documentaire "Nénette", réalisé par Nicolas PHILIBERT. Alors, si vous aimez les singes -et plus particulièrement les orangs outans- courez voir le film !
17:29 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux, singes, film, cinéma, nénette, nicolas philibert
mercredi, 27 janvier 2010
34. Océans
" Un jour, un enfant qui découvrait la mer m'a demandé : L'océan, c'est quoi l'océan ?"
Jacques Perrin.
Le dernier film de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud sort aujourd'hui dans les salles de cinéma. C'est un évènement à ne pas manquer si vous avez l'envie de découvrir tout ce que le monde aquatique recèle de trésors ...
Je vais voir le film ce matin. J'emporte des kleenex au cas où... Lorsque j'avais vu "Le peuple migrateur", j'avais été tellement bouleversée par la beauté des images que j'en avais pleuré ! C'est embêtant d'être émotive à ce point.
Je sors de moins en moins, je vois peu de gens, le contact avec mes semblables me lasse très vite. Mon cercle d'amis est des plus restreints. Mais cela ne me gêne pas, les relations entre humains sont toujours très complexes. Je pense que mes plus fortes émotions, c'est la nature qui me les procure, la nature dans ce qu'elle a de sublime et aussi de redoutable. Elle nous remet à notre juste place, celle de pantins gesticulant et braillant, croyant tout connaître.
06:48 Publié dans Sur l'écran noir | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : cinéma, film, océans, jacques perrin
lundi, 04 janvier 2010
4. L'étranger
Le 4 janvier 1960, l'écrivain Albert Camus trouvait la mort dans un accident de voiture. Depuis novembre 2009 on peut revoir dans les salles de cinéma le film "L'étranger" réalisé par Visconti. Le film avait été présenté au Festival de Venise en 1967 et les critiques avaient été assez mauvaises.
Le film est une adaptation fidèle du roman qui fut écrit par Camus en 1942. L'histoire d'un homme, Meursault, qui semble étranger à tout ce qui l'entoure.
J'avais été voir le film à sa sortie en salle et j'avoue que je m'étais beaucoup ennuyée - tout comme à la lecture du roman d'ailleurs-. Ce personnage de Meursault est tellement passif qu'on a envie de le secouer. Il ne semble sensible qu'à la chaleur extrême qui règne dans cette Algérie ( de très beaux plans). Mais on ne peut critiquer l'interprétation magistrale de Mastroianni !
Dans les autres rôles, citons : Anna Karina, Bernard Blier, Bruno Cremer.
Alors, si l'envie vous en dit, allez le voir au cinéma ou lisez le roman. C'est un classique de la littérature française.
Voici un extrait du film, au moment où Meursault arrive à l'asile où sa mère vient de mourir :
" Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier." (L'étranger, Albert Camus, 1942).
17:40 Publié dans C'est arrivé le ... | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : l'étranger, albert camus, film, luchino visconti
jeudi, 31 décembre 2009
482. Merci France 5 !
Il y a des fois où je suis bien contente d'avoir la télé et c'est le cas aujour'd'hui. Je viens de regarder le magnifique, que dis-je, le SUBLIME FILM DOCUMENTAIRE sur les oiseaux migrateurs réalisé par Jacques Perrin, Jacques Cluzaud et Michel Debats, sur une musique tout aussi sublime de Bruno Coulais. Et comme je suis très sensible, j'y ai été de ma petite larme, non que le film soit triste, mais la beauté des images m'a bouleversée.
Si des fois, vous ne connaissiez pas ce film, je ne peux que vous inciter à le regarder ! Voici la bande-annonce :
17:45 Publié dans Sur l'écran noir | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : film, peuple migrateur, jacques perrin
mercredi, 02 décembre 2009
436. La route
Voici la note que j'avais écrite le 15 janvier 2008 à propos du livre de Cormac Mac Carthy, "The road" :
Cela commence ainsi :
«Quand il se réveillait dans les bois dans l’obscurité et le froid de la nuit il tendait la main pour toucher l’enfant qui dormait à son côté. Les nuits obscures au-delà de l’obscur et les jours chaque jour plus gris que celui d’avant. Comme l’assaut d’on ne sait quel glaucome froid assombrissant le monde sous sa taie. » …
Et pour finir :
«Autrefois il y avait des truites de torrent dans les montagnes. On pouvait les voir immobiles dressées dans le courant couleur d’ambre où les bordures blanches de leurs nageoires ondulaient doucement au fil de l’eau. Elles avaient un parfum de mousse quand on les prenait dans la main. Lisses et musclées et élastiques. Sur leur dos il y avait des dessins en pointillé qui étaient des cartes du monde en son devenir. Des cartes et des labyrinthes. D’une chose qu’on ne pourrait pas refaire. Ni réparer. Dans les vals profonds qu’elles habitaient toutes les choses étaient plus anciennes que l’homme et leur murmure était de mystère.»
J’ai commencé ce livre hier soir et j’en ai terminé la lecture ce matin. En regardant la pluie tomber par la fenêtre, je songe à la pluie froide et noire de suie qui dégouline tout au long des pages de ce livre. Un merle vient de se poser sur le rebord de la fenêtre, oh, un oiseau !... Une brusque averse de grêle vient de s’abattre soudain, accompagnée d’une rafale de vent. Et si un jour le monde devenait tel qu’il est décrit dans ce livre ?
« La route », Cormac McCarthy, Ed. de l'Olivier.
Personnellement, j'opterais plutôt pour une brouette avec des côtés amovibles. Je n'ai jamais très bien su manœuvrer un caddie !
Aujourd'hui, 2 décembre 2009, le film tiré de ce roman sort dans les salles de cinéma. Les quelques extraits que j' ai vus semblent bien rendre l'atmosphère d'apocalypse du livre.
Si vous n'avez pas lu le livre, vous pouvez toujours aller voir le film. Attention, ça n'est pas une partie de plaisir ! Je pense que vous en ressortirez assez déprimés. Personnellement, je ne me sens pas le courage d'aller le voir...
Voici la bande annonce :
05:22 Publié dans Sur l'écran noir | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : film, la route, roman, cormac mac carthy