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samedi, 07 février 2009

38. Cul-de-sac

culdesac.jpgChangeons totalement de décor : je vous propose de voyager en Australie au travers d’un roman policier que ma fille m’a offert pour Noël.

Tout commence le jour où un journaliste américain qui travaille pour une feuille de chou à la rubrique des chiens écrasés achète une carte de l’Australie sans trop savoir pourquoi. Et soudain, sa vie va basculer. Il vend sa voiture, donne sa démission, retire ses économies et part, le nez au vent, à la découverte de ce pays vaste comme un continent à lui tout seul.

 Ce livre est construit en trois parties.

 

La première partie débute ainsi :

«  Jamais je n’avais vu une telle épidémie de tatouages. Pas un habitant de Darwin ne semblait y avoir échappé.  Toute la faune du bar était tatouée – y compris la strip-teaseuse, qui se brandouillait sur la scène en exhibant un vulcain rutilant sur sa fesse gauche.

Pas vraiment pulpeuse, l’effeuilleuse. Une greluchonne, dans les trente ans à vue de nez – cinquante kilos toute mouillée, le sein anémique et la cuisse maigre… »

 

Puis soudain, tout bascule dans le premier chapitre de la deuxième partie (page 89) :

«  La guerre nucléaire venait de commencer. Les États-Unis de la libre Amérique avaient décidé d’en finir avec un dictateur arabe et mégalo, qui menaçait de faire d’Hawaï une République islamique moderne. Déjà, ses fous d’Allah s’étaient emparés de Waikiki et avaient entrepris d’imposer le port du tchador aux danseuses hawaïennes… »

Haletante, oppressée par la tension, mais curieuse aussi de connaître la fin, je n’ai pas lu ce livre, je l’ai quasiment dévoré et j’en avais fini la lecture bien avant que l’avion ne se pose à Cotonou.

 

Fin du livre :

«   Monsieur, monsieur… Monsieur !

Je me suis réveillé en sursaut. Une hôtesse était penchée sur moi , l’air inquiet.

- Vous hurliez…

- Vraiment ?

- Très fort même

- Ah ?

- Quelque chose ne va pas ?

- Non, non… Tout va très bien…

Elle m’a flashé un sourire immaculé.

 Vous avez dû faire un mauvais rêve.

Un cauchemar sans nom, je dirais… 

 

Ce livre devrait être adapté au cinéma. Cela ferait un EXCELLENT film d’aventures. Je vois bien Gérard Lanvin dans le rôle du héros. Le choix de la femme serait de toute évidence plus délicat. Il faudrait trouver une actrice à la carrure d’une ancienne nageuse est-allemande !

 

mercredi, 24 décembre 2008

Le Baiser de la Nourrice

baiser.jpg« La brosse raya la surface de cirage noir, puis déposa la pâte sur le bout de la chaussure, une paire de rechange graissée d’abord minutieusement, longuement séchée, intérieur et extérieur, et dont les surplus de cirage ancien et la poussière avaient été assainis par un lait nettoyant.»

 

Ainsi débute le roman de Christian, intitulé « Le Baiser de la Nourrice ».

 

« Il ressentit comme un fluide irriguant ses pensées, le dédain des chiens disparus et le mépris pour les barbares rendus au statut de fragiles mortels. Et toute peur le quitta.»

 

Ainsi s’achève le roman de Christian. Ne comptez pas sur moi pour vous en faire un résumé. Faites comme moi, lisez-le. Mais, qui mieux que l’auteur lui-même peut parler de son ouvrage ?

Toc, toc ! On peut entrer ? … ICI.

vendredi, 21 novembre 2008

De l'utilité du portable

Hier après-midi, j’attendais mes deux cousines. Je les avais invitées à prendre le café à la maison. J’avais pris soin d’expliquer le chemin à Colette qui était déjà venue une fois. Quant à Ginette, elle connaissait la résidence puisque sa petite-fille y habite également.

Il était 14h30 et j’attendais le coup de sonnette, connaissant l’exactitude de Colette.

14h35, toujours personne. Etonnant, pensai-je…

Aussi, pour plus de sécurité, je suis sortie en dehors de la résidence et j’ai guetté la voiture.

Soudain elles arrivent. Ouf, tout est parfait !... Ah mais, que se passe t-il donc ? La voiture continue sa route. Je me mets alors à crier, à faire de grands gestes au milieu de la route, espérant qu’elles me verraient dans le rétroviseur. Peine perdue. La voiture a bientôt disparu dans le virage.

Mes cousines n’ont pas de portable. C’est bien dommage car un coup de fil m’aurait permis de les prévenir.

Alors il ne me restait plus qu’à imaginer ce qu’elles allaient faire. En arrivant au bout de la rue, elles se rendraient bien compte qu’elles avaient raté l’entrée de la résidence, puisqu’elles étaient dans la bonne rue. Donc, en principe, 5minutes plus tard j’aurais dû les voir revenir dans l’autre sens. Mais rien… Au bout d’un quart d’heure, j’en ai eu marre d’attendre dans le froid et sous le crachin. J’ai aussi pensé qu’elles pouvaient essayer de m’appeler depuis une cabine (à condition d’en trouver une qui fonctionne). Je suis donc rentrée à la maison vérifier si je n’avais pas eu d’appel. Rien.

Je ressors, il est 14h55… Je pense avec regret que c’est fichu quand la voiture réapparait soudain dans le même sens que précédemment. Comme j’étais au bord du trottoir, j’étais persuadée qu’elles m’avaient vue. Je fais un grand signe de la main. Mais bizarrement la voiture ne semble pas ralentir. Il a fallu que j’emploie les grands moyens, c'est-à-dire que je me mette carrément au milieu de la chaussée pour qu’enfin Colette m’aperçoive et freine à mort !

On se reverra maintenant après les fêtes, pour la galette.TOURAINE-CINEMA[1].jpg

Aujourd’hui je n’ai rien fait, enfin, si, j’ai terminé le patchwork et j’ai commencé le quiltage.

J’ai reçu un livre sur la Touraine au cinéma. Je vais en commencer la lecture dès ce soir et j’aurai l’occasion de vous en reparler.

 

Si cela vous intéresse vous pouvez le trouver sur le site des Éditions Sutton.

Pas de nouvelles de ma fille. Je suppose qu’elle a beaucoup de travail en ce moment.

 

 

 

 

Thierry a entrepris une nouvelle sculpture, en voici une photo. C’est le dormeur.

A part ça, rien de neuf.

dormeur.jpg

jeudi, 13 novembre 2008

Tout seul

Cette note est plus particulièrement destinée aux amateurs de B.D.chabouté.jpg

Un phare isolé au milieu de la mer. Depuis la mort du gardien, le phare a été automatisé. Pourtant, régulièrement un chalutier vient y déposer de la marchandise. Mystère ! Je ne vous en dirai pas plus. Mais vous pouvez toujours aller voir LÀ.

Une belle histoire, de très beaux dessins en noir et blanc réalisés par Christophe Chabouté. Une idée de cadeau pour les fêtes, peut-être ? 

dimanche, 09 novembre 2008

Un drôle de dimanche

C'est le titre du livre que vient de publier un autre blogueur de mes connaissances et dont j'ai commencé la lecture hier soir, bien calée sous la couette

livremaurice2.jpg

Maurice nous fait partager son enfance dans un paisible village d'Ile de France durant la guerre. Un ensemble de clichés instantanés de moments tout particuliers, qui fleurent bon le terroir, la douceur de vivre malgré une époque où les gens étaient bien malheureux. On fait la connaissance de "grand-mère Camille", de la ravaudeuse, de l'oncle Robert et de bien d'autres personnages tous plus attachants les uns que les autres. Un vrai plaisir, cette lecture ! Merci Maurice pour ce retour dans une époque complètement révolue aujourd'hui. 

05:52 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : livre, enfance, guerre