133. Carnet de voyage en Norvège -7-

Ålesund :

 

Avant d’atteindre l’hôtel, le guide nous conduit sur une des collines surplombant ce joli petit port pour une vue plongeante assez sensationnelle. Avec un peu d’imagination (oui, oui, je vous assure), on pourrait se croire dans la baie de Rio. Bon, d’accord, il n’y a pas de buildings, la ville est nettement plus petite, la chaleur n’est pas au rendez-vous … Mais on y voit des pains de sucre.

La ville, faite de petites maisons de bois,  fut presque totalement détruite en 1904 lors d’un spectaculaire incendie. Elle fut alors reconstruite en pierre dans le style Art Nouveau. Vous trouverez tous les détails historiques dans le lien en bas de la note.

Alain a prévu une petite virée (nous sommes samedi soir). Mais, je préfère partir seule à la découverte de la ville. Notre hôtel est situé près de la mer et je pars me balader sur le port. À vrai dire on dirait une ville fantôme car je ne croise pas un seul bédouin ! Mais où sont donc passés les Norvégiens ? … Ils restent chez eux à faire la fête !

 

 

 

 

 

Dimanche 21 juillet :

9h, nous venons de charger les valises dans le car qui prend aussitôt la route. Nous le retrouverons quelques heures plus tard, à Geiranger. Pour l’heure, nous embarquons à bord de ce bateau, un hurtigruten (traduisez par express côtier) qui fait la navette quotidienne entre plusieurs villes norvégiennes.

 

— Une fois à bord, dirigez-vous au 8^ème étage pour avoir une place assise. Nous nous retrouvons dans cinq heures pour le débarquement au 4^ème étage.

Les places assises se font rares, aussi je pars à l’aventure sur le bateau. Ce n’est pas évident de s’y retrouver, mais bon, j’ai cinq heures devant moi …

 

Peu à peu, le bateau s’éloigne du port. Adieu Ålesund, bonjour le Geirangerfjord ! 

 

À suivre

Pour en savoir davantage :

Ålesund

Hurtigruten

131. Carnet de voyage en Norvège -6-

Samedi 20 juillet : de Beitostolen à Ålesund.

 La marche des Trolls, d'Edvard Grieg :

Nous quittons l’hôtel à 7h30 car nous avons pas mal de route à faire  et pas des moindres !

 

Comme le montrent les photos, le ciel est d’un bleu pur.

 

 

 

 

L’après-midi, nous empruntons la fameuse route des Trolls. Déjà le ciel s’est assombri, la brume s’est levée et lorsque nous arrivons tout en haut, la visibilité sur la vallée est quasi nulle !

 

 

Durant toute la montée, j’ai filmé le trajet avec mon autre appareil, toute contente de moi… Sauf que,  en visionnant le film au retour, j’ai constaté que je n’avais filmé que deux secondes ! J’ai probablement appuyé deux fois sur le même bouton.

Nous redescendons par l’autre versant et continuons la route. Les paysages sont toujours aussi grandioses.

À la soirée, nous atteignons Ålesund, dont je vous parlerai demain !

 

Pour en savoir davantage :

— La route des Trolls en moto :

  

129. Carnet de voyage en Norvège -5-

Vendredi 19 juillet : de Bergen à Beitostolen.

 

Nous quittons Bergen à 8h30 sous un soleil radieux.

— Et c’est tant mieux car ainsi vous allez profiter au maximum de la balade en bateau sur le Aurlandsfjord ! déclare Alain.

 

Petit arrêt confort à Voss, puis un peu plus loin, au pied d’une magnifique cascade. Vers 12h30 nous arrivons à Gudvangen pour embarquer à bord du ferry. Pendant ce temps, le car reprend la route en direction de Flam.

La traversée est vraiment grandiose et tout le long nous sommes accompagnés par les mouettes à qui les enfants jettent des morceaux de pain.

 

Le déjeuner servi à bord est délicieux ; je goûte pour la première fois aux filets de harengs sucrés. Environ deux heures plus tard, nous atteignons la petite ville de Flam où le chauffeur nous attend.

— Bon, maintenant c’est l’heure de la sieste ! Nous allons emprunter le plus long tunnel routier du monde, long de 24,5km et qui relie Aurland à Laerdal. Tout le monde alors s’assoupit au son de la musique de Grieg.

 

Petit arrêt à Laerdal pour voir les jolies maisons de ce village. On dirait un village de poupées, tout est pimpant, c’est adorable !

 

 

Nous reprenons la route en direction de Borgund. Arrêt pour  admirer l’église qui est considérée comme la stavkirke la mieux conservée de Norvège. Impressionnante architecture tout de même !

Et la route reprend. On commence tous à être un peu fatigués et c’est avec plaisir que l’on arrive enfin à l’hôtel. De ma chambre j’ai une très belle vue sur la région et je n’ai pas de mal à m’endormir, fenêtre grande ouverte, pour respirer le bon air !

À demain

Pour en savoir davantage :

La stavkirke de Borgund

Le tunnel routier de Laerdal

127. Carnet de voyage en Norvège -4-

Avant de pousuivre ce voyage, je vous propose de visionner mon diaporama sur Bergen. Le paquebot Queen Mary 2 était en escale ce jour-là dans le port :

Bergen par cheztinou

126. Carnet de voyage en Norvège -3-

Jeudi 18 juillet : de Geilo à Bergen

 

— Descendez les valises à 6h50. Nous prendrons ensuite le petit-déjeuner et nous partirons à 7h30.

— Bien Alain !

Effectivement, à 7h30 les valises sont chargées et chacun retrouve sa place dans le car. En route pour Bergen ! La température est de 13°.

En observant la carte, on est frappé par le nombre important de lacs, mais aussi de fjords qui s’enfoncent profondément dans les terres. On ne sait plus très bien si on longe l’un ou l’autre.

On s’arrête bientôt sur un haut plateau où, voici quelques décennies, sont venues s’installer quelques familles de Samis pour élever des rennes. Des rennes, nous n’en verrons guère durant le circuit : un seul, en fait, et encore il était trop loin pour le photographier. Mais il y en a ! J’ai d’ailleurs acheté du saucisson de renne et d’élan.

 

De très hauts piquets sont plantés de chaque côté de la route. Ils servent à indiquer la route lorsque celle-ci, en hiver, est recouverte de plus de quatre mètres  de neige !

 

Un peu plus loin, le car emprunte un ferry pour la traversée du fjord. Un pont vient d’être construit mais il n’est pas encore ouvert. On ne peut pas dire que le temps s’arrange !

 

Nous voici maintenant sur l’autre rive. L’arrêt confort (comprenez la pause pipi) s’effectue tout près d’une jolie cascade. Je n’ai aucun souvenir de l’endroit où nous nous sommes arrêtés pour le déjeuner.

Le temps s’est un peu dégagé et nous atteignons Bergen en milieu d’après-midi. Ah, flûte, il se remet à pleuvoir.

— Rien d’étonnant, il pleut 340 jours sur 365 à Bergen ! nous dit alors Alain.

Il nous confie alors à une guide locale pour une visite du centre de la ville. Avec ses 250 000 habitants, c’est la deuxième ville de Norvège, crée au XIème siècle. Son port attira la puissante Ligue hanséatique de Lübeck qui s’installa dans le quartier de Bryggen et y régna durant plus de quatre siècles.

 

La visite commence dans le quartier du cloître, l’ancien quartier des pêcheurs où l’on faisait sécher la morue. Si aujourd’hui tout est pimpant et fleuri, il faut se dire que c’était autrefois un quartier mal-famé.

Nous voici maintenant sur le quai principal avec ses adorables maisons de la Hanse. Elles ont été reconstruites car elles ont brûlé plusieurs fois.

— Vous avez quartier libre !

— Merci Alain, mais il pleut des cordes !

C’est donc emmitouflée dans mon K-way que je commence à déambuler dans les ruelles, sur le quai et enfin sur le marché aux poissons.

 

Il est bien difficile de photographier dans de telles conditions. Trempée jusqu’aux os, je me réfugie bientôt dans un grand café qui ressemble à ces brasseries parisiennes de la fin du XIXème siècle. Quel dommage quand même !

Le soir, nous logeons dans un hôtel proche de l’aéroport, le Clarion. Des chambres parfaitement insonorisées on a une vue plongeante sur la piste. Il y a même une paire de jumelles posée sur le rebord de la fenêtre.

Le lendemain matin, le ciel est parfaitement dégagé. Dommage, nous quittons Bergen !

J’aimerais bien revenir un jour dans cette ville pour avoir le temps de visiter. C’est envisageable …Et pourquoi pas en hiver ?

 

À suivre 

Pour en savoir davantage :

— Le peuple Sami

— La Hanse

— Bergen