samedi, 14 mars 2009
85. Vous avez dit excommunication ?
Vous n’allez peut-être pas me croire, mais pourtant c’est vrai. Il y a des mots qui pour moi sont vides de sens.
Ainsi le mot « excommunication ».
La première fois que j’ai entendu parler de ce mot c’est quand je me suis mariée. Mon futur mari m’a annoncé qu’il était excommunié :
Ah bon, et alors ça pose un problème ?
Non aucun, sauf que nous ne pouvons pas nous marier à l’église !
Ah, tu m’as fait peur !»
Et les choses en sont restées là. De toute façon, je ne pouvais pas non plus me marier à l’église étant donné que je n’étais pas baptisée. On s’est donc marié civilement.
Depuis quelques temps, on parle donc beaucoup d’excommunication. Cela a commencé par la levée de l’excommunication d’un prêtre qui a provoqué bien des tollés. Je n’ai pas prêté plus d’attention à la chose.
Maintenant, c’est une femme qui vient d’être « excommuniée » par l’église brésilienne pour avoir fait avorter sa fille, une pauvre petite gamine de neuf ans violée par son beau-père.
Ce matin j’ai donc ouvert mon dictionnaire pour savoir exactement ce que signifie une excommunication :
« Sanction par laquelle l’autorité ecclésiastique sépare un chrétien de la communauté des fidèles. Par extension, exclusion d’une société, d’un groupe.»
Petite question : est-ce que cela ferme pour autant les portes d’entrée du paradis ?
Quelle faute grave a donc commis cette femme pour être ainsi exclue de la communauté des fidèles ? A-t-elle zigouillé le bonhomme (ce que j’aurais fait si j’avais été à sa place) ? Et si ça avait été le cas, aurait-elle été excommuniée ? Les assassins sont-ils excommuniés ?
N’y a-t-il pas une phrase qui dit : « il faut leur pardonner car ils ne savent ce qu’ils font » ?
A qui s’applique cette phrase ? Aux assassins ? Apportez-moi vos lumières à toutes ces questions.
Et l’Église s’étonne ensuite de perdre chaque année de plus en plus de fidèles. Avec de tels comportements, rien de surprenant !
Allez, l’excommuniée que je suis moi aussi vous salue bien !
07:07 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 13 mars 2009
84. La petite sirène et le chat Léon
Il était une fois une petite sirène qui s’ennuyait sur son rocher. Elle décida un beau jour de partir à la découverte du monde. Elle plongea donc dans l’eau froide de la Baltique et entreprit un long, très long périple qui l’amena jusque dans les eaux beaucoup plus chaudes de la mer de Chine. Elle décida alors de séjourner quelque temps dans cet endroit. La ville s’appelait Shanghai. Comme les Chinois avaient peur qu’elle ne puisse s’accoutumer, ils firent venir de l’eau de son pays d’origine.
Lors de ses pérégrinations dans la ville, la petite sirène fit la connaissance de Léon, un jeune chaton de sept ans, très joyeux et impulsif, une espèce d’hyper-actif et gueulard de surcroît , bref un Français. Léon habitait une étrange demeure qui ressemblait à un blockhaus qui aurait été envahi par le lierre.
Cette histoire se finira forcément par un mariage, même si le chat est un peu jeune… Ils eurent beaucoup de petits sirètons et de petites charènes (à votre guise), à moins que le chat ne mangeât la sirène. Allez donc savoir ce que l’avenir nous réserve !
Tout ça pour vous parler de la prochaine exposition universelle qui se tiendra à Shanghai de mai à novembre 2010
Les Danois ont décidé d’envoyer là-bas leur Petite Sirène, l’emblème de Copenhague. Elle sera exposée au milieu d’un bassin rempli avec de l’eau provenant de la Baltique !
Quant à Léon, il représente la France à cette exposition. Il ne lui manque que la baguette et le litron… Il animera le pavillon France, dont vous pouvez voir ICI une reconstitution animée.Ça s'appelle la "Viste virtuelle". Je suppose que c'est l'abrégé de visite... !
Etrange bâtiment, sorte de blockhaus entouré de croisillons qui font penser à un grillage et qui, avec la pollution sévissant dans cette ville, ne gardera pas bien longtemps sa blancheur immaculée !
S’il ne tenait qu’à moi, on aurait fait des économies en transportant simplement cette demeure aperçue en plein Paris l’été dernier et située sur les bords de la Seine. Ah oui, j’oubliais de vous dire ! Le thème de l’exposition 2010 est :
Meilleure ville, meilleure vie.
07:19 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : exposition universelle, shanghai
jeudi, 12 mars 2009
83. Fin de la polémique ?
La Cour d’Appel de Paris vient de rendre son jugement à propos de l’affaire qui oppose l’historien franco-suisse François Garçon au réalisateur autrichien Hubert Sauper.
Vous vous souvenez sans doute du film « Le cauchemar de Darwin » ?
Le film, dès sa sortie, a donné lieu à une violente polémique. Les détracteurs, dont François Garçon, ont accusé le cinéaste de menteur, détournant les images de leur contexte véritable, et donnant ainsi une image fausse de la réalité qui, toujours selon F.Garçon, n’est pas aussi horrible qu’on peut le supposer. Il a d’ailleurs sorti un livre pour démontrer la prétendue supercherie du film.
Ce qui me gêne dans tout ça, c’est que l’on ne sait plus QUI croire. On a la fâcheuse impression d’être manipulés comme de vulgaires marionnettes.
Rien n’est tout blanc ou noir. Mais faire la part des choses est extrêmenent difficile. Personnellement j’aurai plutôt tendance à croire le cinéaste. D’abord parce qu’il a séjourné assez longtemps sur place pour mieux se rendre compte de la réalité de la situation.
Pour sa part, François Garçon n’a effectué un séjour que de 12 jours. Il accuse Hubert Sauper d’avoir payé les enfants pour leurs témoignages. Il déclare que le pays n’est pas si pauvre que ça puisque les gens ont tous un portable !!! … Cette déclaration ne tient pas la route. J’ai été moi-même assez surprise de constater que l’on trouve des réseaux de téléphonie mobile dans tous les villages perdus de l’Afrique. Les gens n’ont rien à manger mais ils ont un portable… Une des aberrations du système actuel.
Bref, le verdict est tombé : la condamnation de François Garçon pour diffamation est maintenue. Pour ma part, je continue de boycotter les filets de perche du Nil. La raison en est simple : je n’aime pas le poisson.
08:50 Publié dans Sur l'écran noir | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, procés, le cauchemar de darwin, perche, nil
mercredi, 11 mars 2009
82. Un avant-goût des prochaines vacances
« Souvent femme varie, bien fol qui s’y fie »… Au départ, j’avais décidé de ne pas fêter mon anniversaire, puis, réflexion faite, j’ai pensé que cela pourrait être sympa de réunir quelques amis autour d’un bon dîner.
Et c’est ainsi qu’hier soir, sur le coup des vingt heures nous nous sommes retrouvés à La maison berbère située place de la gare. Nous ?
Peggy, Thierry, Juju, Olivier et Catherine. Les hommes ont choisi des tajines tandis que les filles se sont laissé tenter par un couscous royal.
Bon, une bougie c’est suffisant !
On dirait que Peggy a servi le thé à la menthe toute sa vie, quelle dextérité quand même.
Bienvenue dans le club des sexagénaires Tinou ! Boff…
On s’est donné rendez-vous dans dix ans au même endroit, Inch’Allah !
Tiens, ce matin je vais chercher ma carte senior à la gare.
07:44 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : restaurant, anniversaire, maroc
mardi, 10 mars 2009
81. La cravate d'Harry Roselmack
Le présentateur du journal de TF 1, Harry Roselmack, qui, si vous ne le saviez pas encore, est Tourangeau, s'est prêté à une manifestation organisée par le secours populaire dans les locaux de l'école Maryse Bastié à Tours. A cette occasion, une de ses cravates a été mise aux enchères. Elle a rapporté la coquette somme de 651 euros en l'espace de quarante cinq minutes.
On n'ose penser combien rapporterait la petite culotte de Laurence Ferrari !
Vidéo ICI.
09:03 Publié dans Evènementiels | Lien permanent | Commentaires (3)