95. Effervescence artisanale

Durant le week-end, un certain nombre d’artisans ouvrent la porte de leur atelier au public. Catherine m’a emmenée chez son ami Philippe qui est restaurateur statuaire.

Son atelier est situé impasse Origet pour ceux qui seraient intéressés pour la visite ou pour des renseignements.

C’est ainsi qu’il a conçu un moulage représentant un Compagnon. Ce moulage est fait à base de résine mélangée à de la poudre de bronze et le résultat est assez stupéfiant. Sur la photo, vous pouvez voir le résultat obtenu après polissage (la jambe gauche).

Il restaure également des œuvres usagées provenant de musées.

J’ai beaucoup aimé les moulages réalisés à partir des  sculptures en terre cuite  que lui apporte une artiste de la région dont j’ai malheureusement oublié le nom. (Laurence… ?)

 

 

94. Têtes de cire (4)

Eugen Weidmann est né le 5 février 1908 à Francfort, en Allemagne. Après une adolescence houleuse, il part au Canada où il commet différents larcins qui le conduisent en prison. A sa sortie, il retourne en Allemagne. De nouveau condamné pour tentative de kidnapping, il se retrouve condamné à six ans de prison. Durant sa détention, il fait la connaissance de deux Français qu'il ira rejoindre à Paris en 1937.

Avec ses complices il loue une villa à La Celle-Saint-Cloud et décide de se lancer dans le kidnapping à répétition. Weidmann réussit à se faire engager comme interprète à l'Exposition Universelle qui vient d'ouvrir ses portes. La première victime est une danseuse américaine, Jean de Koven. Weidmann l'enterrera dans la cave de la villa.

Au total le gang tuera six personnes. 

Arrêté, Weidmann est condamné à mort. Son exécution a lieu devant la prison de Versailles, le 17 juin 1939, entraînant un débordement de la foule. Aussi un décret-loi fut-il  promulgué par Edouard Daladier afin d'abolir toute exécution capitale en public.

Eugen Weidmann est le dernier guillotiné en place publique en France.

Livre : "Beaux ténèbres, la pulsion du Mal d'Eugène Weidmann" par Michel Ferracci-Ponti, Ed. Normant.

93. Pour les tintinophiles

Ça y est, IL s'est lancé, IL vient de créer son site.

IL, c'est un tintinophile pur et dur, un vrai de vrai, qui connait parcœur le nom de tous les avions, voitures et bateaux dessinés par Hergé dans les albums de Tintin. IL est incollable sur le chapitre et peut vous en parler pendant des heures !

En plus de ça, IL fait des maquettes depuis des décennies. Voitures, voiliers, navires, avions, tout y passe. Je le sais, j'en ai récupéré pas mal un jour où il a décidé de tout foutre en l'air. C'est ça les passionnés, il y a un jour où - le cafard aidant - ils fichent tout leur travail au rebut.

Apparemment la passion l'a repris et j'en suis très contente !

Voici donc son site, ICI. Si vous êtes intéressé par ce qu'il fait, n'hésitez pas à le contacter, pendant qu'il fait ça, il ne fait pas de bêtise !

Vous pouvez toujours dire que c'est Tinou qui vous a donné le nom de son site.

92. Le timbre du mois

Avec un peu de retard, voici le dernier timbre de Thierry.

Pas de titre, chacun imagine à sa guise...

91. J'ai retrouvé les étoiles

Hier soir je dînais en compagnie de Peggy et Thierry. Durant la conversation, on en est venu à parler musique. De fil en aiguille, Thierry nous a alors parlé de deux chanteurs qu'il avait connus à la Réunion. Ils formaient un duo qui s'appelait "Les étoiles". 

Les étoiles ? Inconnues au bataillon !

D'après la description qu'il nous fit de ces deux artistes, on s'attendait au pire... J'entends par-là à un groupe de travestis assez ringards. Une petite recherche sur Google et hop ! 

Pas mal, non ?