130. Week-end pluvieux

Pas de chance pour ce week-end vert qui se déroulait au parc de la Rabière à Joué-les-Tours. Il a plu toute la journée de dimanche.

J’ai eu du flair en y allant samedi dans l’après-midi. Mais cela ne s’est pas passé comme je l’aurais voulu. Au moment de partir, je n’ai pas trouvé le pare-soleil de mon objectif.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi,  je déteste perdre quelque chose. Enfin perdre n’est pas le bon mot, disons plutôt égarer. Oui, mais où ? Après une petite heure de recherche infructueuse, je suis finalement partie de fort méchante humeur.

J’ai effectué cette visite du parc au pas de course sans vraiment apprécier ce qui m’entourait. Et pourtant !

Une belle exposition de photos animalières de Michel Tellia :

La déambulation facétieuse d’un duo de percussionnistes déguisés en champignons. 

 

 

Les bricolages colorés effectués par les enfants :

Les fines nervures des feuilles de plantes tropicales dans les serres des jardiniers de la ville :

Non, le cœur  n’y était pas. Je suis rentrée chez moi au bout d’une demi-heure et en rangeant mon appareil photo dans la sacoche, j’ai constaté que le pare-soleil tant cherché était coincé dans le second pare-soleil.

Heureuse de l’avoir retrouvé, mais journée gâchée…  

129. Des girouettes comme s'il en pleuvait

Plus de soixante-dix girouettes sont installées dans le parc du château du Rivau à Lémeré. Parmi celles-ci, j'en ai sélectionné quatre que voici :

"Coup de vent", de Larvat.

"Mireille et Daniel", de Raymond Huard.

"La nageuse", de Henri-Robert Couturier.

"Maryline", de Jean Claude Delagneau.

Enfin sur le diaporama suivant, vous en découvrirez une cinquantaine environ.

Les girouettes du Rivau.

On se retrouve demain ?

 

128. Contemplation

Les mots sont bien trop faibles et inutiles pour décrire le spectacle que nous propose Dame Nature. Hélas nous ne prenons jamais assez de temps pour contempler la beauté qui nous entoure...

Les abeilles commencent à bourdonner dangereusement au-dessus de ma tête. Aussi, tout doucement je me relève et les laisse à leur effervescence printanière.

127. Quand Jeanne devient sainte

C'est le 18 avril 1909 que Rome béatifia Jeanne d'Arc. Elle fut canonisée en 1920. Jusqu'à présent, elle était une figure emblématique du peuple français. A partir de ce moment, il faut bien avouer que l'Église s'est appropriée son image. Ça fait partie des grandes mystifications : brûlée à Rouen le 30 mai 1431 comme sorcière et hérétique, la voilà d'un coup sanctifiée ! Il faudrait que l'on m'explique.

En Touraine, c'est impressionnant le nombre d'endroits où l'on indique son passage. Tel village vous montre le pont qu'elle a enjambé pour se rendre à Chinon, tel autre vous indique la maison où elle a dormi, un autre enfin vous montre la forge où a été fabriquée son épée. On frôle l'hystérie collective.

On a fait de ce personnage historique une belle image d'Épinal qui fait le bonheur des marchands d'assiettes peintes et de boules de neige.

Au cinéma deux films ont retenu mon attention :

D'abord La passion de Jeanne d'Arc, réalisé par Carl Theodor Dreyer en 1928, avec Renée Falconetti dans le rôle de la Pucelle. Un extrait ICI.

Cette actrice française est morte à Buenos Aires en 1946, dans l'oubli le plus total. Elle est enterrée au cimetière de Montmartre.

L'autre film intéressant est celui réalisé par Robert Bresson en 1962. Il retrace tout le procés de Jeanne d'Arc. 

Quand j'étais à l'école primaire, on nous apprenait que Jeanne d'Arc, gardienne de moutons, avait entendu des voix qui l'exhortaient à délivrer la France de l'oppression anglaise. Ce qui m'avait fortement impressionnée c'est le fait qu'elle reconnaisse le roi Charles VII parmi tous les gens de la Cour à Chinon. Je me demande comment les enseignants de l'école primaire racontent aujourd'hui cette période de l'histoire de France, à supposer qu'ils en parlent.

Pour finir, voici la représentation de Jeanne d'Arc par Robert Tatin.

126. Des girouettes au Rivau

Le ciel d’avril est surprenant tant il varie d’une minute à l’autre. Je m’en suis rendue compte cet après-midi en allant au château du Rivau. Une fois bleu intense, puis quelques instants plus tard, rempli de gros nuages.

Elle est bien jolie en ce moment ma Touraine !

Pourquoi retourner au  Rivau ? Parce qu’il y a une exposition de girouettes.

Une visite agréable, il y avait quelques touristes. Cependant j’ai regretté que les girouettes aient été installées sous les arbres car les photos sont assez sombres. Vous verrez sur le diaporama.

Je suis entrée à l’intérieur du château voir s’il y avait des nouveautés. Mais oui !

Rappelez-vous l’année dernière (ICI). Méchante comme je suis, je m’étais moquée des proprios qui posaient de façon un peu pédante sur une grande photo exposée dans une des dalles du château.

Eh bien la nouveauté, c’est ça :

 

Alors là, chapeau ! J’en ai eu la chique coupée. Ça en impose quand même, on se sent bien humble devant tant de cérémonial. Imaginez un peu la photo s’ils possédaient Versailles !

Personnellement j’aurais supprimé le paon, la fierté est déjà assez présente comme ça, et puis la panthère empaillée, humm… j’en connais qui posent avec de vrais fauves ! (N’est-ce pas Juju ?).

Je n’ose imaginer quelle sera la surprise l’année prochaine, en supposant que j’y retourne.

En quittant Lémeré,  je me suis soudainement arrêtée en haut de la côte pour prendre cette  vue lointaine du château de Chinon.

 

 

Les travaux de restauration sont bien avancés. Qui aurait pu croire que le château renaîtrait un jour de ses ruines ? Bravo les ouvriers !

 

Et puis, comme je leur ai promis, un petit coucou à Marc et Hugo !