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dimanche, 02 mars 2014

34. Carnet de voyage en Éthiopie -1-


podcast

Je comprends mieux maintenant pourquoi le guide du routard n’a pas encore édité de livre sur l’Éthiopie ; Ce pays est encore au tout début de son expansion et les infrastructures ne permettent pas actuellement de répondre à un tourisme de masse. Dans un sens c’est tant mieux car cela permet de découvrir une vraie authenticité qui va peu à peu disparaître. Si le nord éthiopien est beaucoup plus visité en raison de ses églises enterrées et de ses paysages grandioses, le sud reste encore assez méconnu et réserve bien des surprises de toute nature pour le touriste avide de sensations. C’est donc le moment de découvrir cette région en faisant fi parfois du confort !

Voici donc mon carnet de voyage :

 

Samedi 15 février : départ de Paris. 

Je pars de chez moi à 13 heures, peu motivée par ce voyage – j’ai même eu l’idée de tout annuler au dernier moment -. Trois mois isolée à ne rien faire si ce n’est jouer à Cityville m’ont rendue complètement amorphe. Et puis il y a aussi la santé de mon chat qui me préoccupe. Bref, je pars sans entrain … Je retrouve mon amie Sonia à l’aéroport de Roissy vers 16 heures. Nous ne nous sommes pas revues depuis deux ans, aussi avons-nous beaucoup de choses à nous raconter  en attendant l’enregistrement de nos bagages.

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L’avion de l’Éthiopian Airlines décolle de Roissy à 22 heures. L’aventure peut commencer !

 

Dimanche 16 février : Nous atterrissons à Addis Abeba vers 5h45, le temps de mettre la montre à l’heure locale ( rajouter deux heures) et nous voici à faire la queue au contrôle douanier. C’est terriblement long. Juste à côté se trouve un bureau de change et nous en profitons pour changer de l’argent. J’avais prévu de changer en deux fois au cours du voyage, mais Sonia me fait remarquer que les occasions seront peut-être rares de trouver un bureau de change et qu’il vaut mieux prendre tout de suite ses précautions. Bien vu en effet !

La monnaie locale  est le birr ( pour 1 euro on a environ 25 birr). On se retrouve donc avec une liasse conséquente de billets.

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Toutes ses formalités ont duré presque deux heures et nous voici enfin dehors ! Nous sommes accueillis par le directeur de l’agence et le guide qui va devoir nous supporter pendant 15 jours. Chaque touriste reçoit une rose et le sol du minibus est jonché d’herbe et de roses.

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C’est le moment aussi où l’on fait connaissance des autres membres du groupe. Nous sommes 12 au total :

Ghislaine, de Paris.

André que l’on appellera très vite Kiki et qui habite dans le Loir-et-Cher

Deux amies dont l’une habite à Ballan tout près de chez moi –le monde est petit parfois !-

Deux autres amies parmi lesquelles Muriel Robin –pas la vraie bien sûr- mais une copie presque parfaite à tous les points de vue.

Enfin deux couples qui voyagent souvent ensemble, le premier venant de La Baule-les-Pins et le second, originaire de Mulhouse, et qui, par son comportement à venir, s’avèrera comme le parfait couple de Bidochon. 

Bon, pour l’heure nous grimpons dans le minibus qui nous conduit jusqu’à notre hôtel, le Siyonat, où nous avons presque deux heures pour nous installer, nous changer, nous reposer aussi avant de partir à la découverte de la capitale.   

Addis Abeba compte environ quatre millions d’habitants. C’est une ville assez récente (construite à partir de 1887) à 2400 mètres d’altitude  sans grand intérêt historique ou architectural. Hormis quelques grandes avenues, c’est un agglomérat de masures avec leur petit lopin de terre où les Éthiopiens élèvent leurs animaux. Peu à peu ces maisons sont démolies pour laisser place à de grands immeubles ultramodernes. Pour l’instant la ville se présente comme un vaste chantier à ciel ouvert. Je pense que dans cinq ans la ville sera méconnaissable.

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La misère est présente à chaque coin de rues, avec son lot de mendiants, d’estropiés et d’enfants.

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Nous visitons sucessivement l’université et le musée ethnologique situé dans un des ex palais de l’empereur  Haïlé Sélassié, le musée national d’archéologie, puis nous grimpons sur la colline d’Entoto pour admirer une vue d’ensemble de la ville.

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 Pause déjeuner puis visite de la cathédrale de la Sainte-Trinité et enfin arrêt devant la gare ferroviaire qui est en cours de réhabilitation. C’est une compagnie italienne qui est en charge de remettre en fonction l’unique voie ferrée du pays reliant Addis Abeba à Djibouti.

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 Nous sommes de retour à l’hôtel vers 18 heures. La nuit ne tarde pas à tomber et l’air a considérablement fraîchi, la polaire s’impose. Le guide nous quitte en nous donnant rendez-vous le lendemain pour 7h30.

Les autres membres de notre groupe ont prévu de dîner à l’hôtel à 21h. Pourquoi si tard ? Va savoir Édouard ! Probablement pour se changer pour le dîner… Donc Sonia et moi décidons de ressortir pour trouver un restaurant. C’est assez laborieux car il n’y a pas grand-chose ; finalement nous atterrissons dans un restaurant allemand pour bouffer une pizza !

Quand nous rentrons à l’hôtel une heure plus tard, les autres sont réunis dans le salon. Effectivement tout le monde s’est mis sur son trente-et-un !

— Bon appétit, vous voudrez bien nous excuser mais nous venons de dîner. Bonne nuit et à demain !

Si Sonia et moi voyageons ensemble, nous avons néanmoins chacune une chambre individuelle afin de préserver une certaine indépendance.

 

 

À suivre