mercredi, 05 juin 2019
Road trip dans le 3-7, chapitre I
Avant mon départ en Croatie, Catherine et moi avions décidé de visiter les plus petits villages du département — l'Indre et Loire —, ceux qui comptent moins de 200 habitants (ou légèrement plus). Nous en avons repéré 18 au total.
Dans un premier temps, nous les avons marqués sur une carte détaillée du département. Six d'entre eux se situent au sud de la Loire, à l'est d'une ligne fictive reliant Tours à Descartes. Il s'agit de :
Candes-Saint-Martin (212h), Couziers (118h), Assay (163h), Chézelles (135h), Verneuil-le-Château (127h), Pussigny (169h).
Il ne ne nous restait plus qu'à fixer une date en espérant que le beau temps soit de la partie. Notre escapade débute donc le
Vendredi 31 mai.
Départ de la maison à 9 heures.On retourne d'abord à Tours car Catherine avait oublié son appareil photo.Puis direction Azay-le-Rideau, contournement de Chinon et arrivée à notre première étape, Candes-Saint-Martin.
Candes est situé sur les bords de la Vienne, à la confluence de la Vienne et de la Loire. La commune compte 212 habitants (recensement 2016) et les habitants sont les Candais.
Armoiries : De gueules à un château de trois tours couvertes girouettées d'or, ouvert du champ et ajouré de sable.
Candes sur la carte de Cassini.
Nous garons la voiture derrière la Collégiale et grimpons sur le côteau pour profiter du panorama. On aperçoit au loin la centrale nucléaire d'Avoine qui crache ses fumées blanches, puis la Loire et la Vienne.
Retour au bord de la Vienne. Les maisons en bord de rivière appartenaient autrefois aux pêcheurs et bateliers, quand la Loire était encore navigable et que le commerce prospérait de Chinon jusqu'à Nantes. On a du mal à l'imaginer aujourd'hui.
Les maisons construites autour de la Collégiale appartenaient aux artisans. Enfin, celles qui sont construites dans et sur le côteau étaient habitées par les paysans. Sur le côteau, on a retrouvé un trou qui servait autrefois à déverser les grappes de raisin qui tombaient plus bas dans un pressoir. On retrouve le même système dans toute la région ; à Luynes, chez Peggy et Thierry, il y a aussi une cave troglodytique avec le même genre d'ouverture.
À l'entrée du village subsiste un café qui fait aussi station service avec deux pompes. Elles avaient l'air hors d'âge, mais non, elles fonctionnaient ! Heureusement car c'était la panne assurée quelques kilomètres plus loin.
Nous pénétrons ensuite dans la Collégiale; pour l'historique du lieu, se reporter ICI.
Certaine statues à l'entrée ont été décapitées. Cela remonte à l'époque des guerres de religion entre catholiques et protestants.
Il est midi (déjà ?) et l'auberge de la route d'or n'attend que nous !
Le temps que Catherine va à sa voiture, je prends en photo un groupe d'Américaines à vélo qui veulent un souvenir devant l'église. Puis nous nous installons à la terrasse du restaurant. Le serveur nous apporte la carte. Il y a trois menus, chacun proposant une entrée, un plat et un dessert. Aucun des menus ne nous satisfait, le premier proposant de la dorade en plat principal et les autres étant un peu trop chers. Nous aurions préféré seulement deux plats.
— Vous n'avez pas de carte ?
— Non, mais je peux demander si l'on peut vous proposer autre chose à la place de la dorade.
Quelques minutes plus tard il revient :
— Non, ce n'est pas possible, je suis désolé.
— Et nous aussi ! Tant pis, nous reviendrons une autre fois.
Avant de quitter Candes, je voudrais vous présenter un peintre parisien qui a vécu dans le village et y avait un atelier. Il s'agit de Paul-Désiré TROUILLEBERT, né à Paris en 1829 et mort en 1900. C'est un peintre de l'Ecole de Barbizon.
Autoportrait :
Voici sa maison, photo de Joël Thibault :
Quelques toiles :
Rive de la Loire, près de Chouzé , 1883. Ce tableau est au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg.
Bords de Loire, au musée de Cambrai.
Vallée de la Loire
Candes, vu du bord de la Vienne.
Automne à Candes
Bords de la Vienne
Nous quittons Candes-Saint-Martin vers midi trente.
À suivre
03:17 Publié dans C'est en France | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : touraine, villages, candes-saint-martin
samedi, 15 août 2009
291. Avant, après
Voici l'auberge de la route d'or à Candes-Saint-Martin avant sa restauration :
La même, après restauration :
Je regrette qu'on ait supprimé le rosier grimpant.
04:42 Publié dans Balades tourangelles | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : auberge, candes-saint-martin