lundi, 22 juillet 2019
De Tours à Copenhague -10-
Alors que je flânais dans la rue piétonne de Copenhague, je découvre cette statue d'un géant :
Il est placé à l'entrée du Guinness Museum.
Je suis d'abord surprise de découvrir ce musée ici, mais, en recherchant sur le web, je découvre qu'il existe plusieurs Guinness Museum dans le monde : ceux de San Antonio, Niagara Falls et Hollywood aux États Unis, puis celui de Tokyo et enfin celui de Copenhague.
En 2002, j'avais pris la photo de celui d'Hollywood :
Cette statue représente donc l'homme le plus grand du monde recensé à nos jours, l'Américain Robert Pershing Wadlow, né en 1918 et décédé en 1940. À sa mort, il mesurait 2m 72 !
Chaque année, le 10 novembre, a lieu la journée du Guinness World of Records.
Quant au livre, c'est, paraît-il, celui qui est le plus vendu au monde. Normal pour un livre recensant tous les records mondiaux !
04:54 Publié dans Les insolites | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guinness museum, copenhague, danemark
dimanche, 21 juillet 2019
De Tours à Copenhague -9-
Dimanche 7 juillet : Adieu Copenhague !
Après le déjeuner, nous retournons sur la place près de Nyhavn. C'est là que Victor nous récupère. Juste le temps de photographier la garde royale qui passe à ce moment-là :
Cette ville a beaucoup de charme et il y a encore plein de choses à y faire. Peut-être y reviendrai-je un jour ?
19:25 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danemark, copenhague
samedi, 20 juillet 2019
De Tours à Copenhague -8-
Ce matin, je vous emmène vous balader sur les quais de Nyhavn :
11:35 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danemark, copenhague, nyhavn
vendredi, 19 juillet 2019
De Tours à Copenhague -7-
Dimanche 7 juillet :
La veille au soir, au cours du dîner, ce fut une discussion âpre au sujet de la matinée libre qui nous attend ce matin. D'aucuns voulaient que Thomas se charge de nous concocter un programme sur mesure. Il est toujours difficile de contenter tout un groupe ; il y en a toujours qui se sentent lésés par rapport aux autres. Finalement, au bout d'une petite heure on arrive à un compromis :
Après avoir mis les valises dans le car, Victor, notre chauffeur, nous conduira près des quais du vieux port. Là, Thomas accompagnera ceux qui veulent ABSOLUMENT visiter le musée de la couronne royale. Les autres ... Qu'ils se démerdent ! Je résume mais en gros c'est le programme retenu. Ça me convient parfaitement car j'ai déjà programmé ce que je vais faire. Tout d'abord longer les quais et faire des photos avant l'arrivée des touristes, puis descendre la rue piétonne à la recherche de clichés insolites.
Mais nous n'en sommes pas encore là. Il est 5 heures du matin et je suis réveillée par des cris et un grand remue-ménage venant de la rue où se situe l'hôtel. Je vous ai dit que notre hôtel se situe dans le centre de Copenhague, plus précisément dans une large rue toute proche de la gare centrale. Et qui dit gare dit bien souvent rassemblement d'une faune assez bigarrée.
Je me lève donc et regarde par la fenêtre qui était restée ouverte. Juste en face, sur le trottoir, un groupe d'une vingtaine de Noires sont en train de se chamailler à grand bruit. Les coups se mettent à pleuvoir, l'une d'elles se retrouve à terre. La scène dure plusieurs minutes. Les quelques Danois qui passent à ce moment dans la rue semblent totalement ignorer la scène. Ils descendent du trottoir pour éviter le groupe et continuent stoïques leur chemin. Les nanas sont survoltées, elles poussent des hurlements. Certaines s'en vont, d'autres arrivent ...
À 6 heures, comme je suis prête, je descends donc pour le petit déjeuner et, avant l'ouverture de la salle du restaurant, je sors fumer une cigarette. Le groupe s'est considérablement réduit ; elles ne sont plus qu'une petite dizaine à palabrer tout en faisant de grands gestes. Survient un Noir qui commence à s'énerver contre l'une d'entre elles. Je regarde discrètement, calée en face à côté du cendrier mural de l'hôtel. C'est alors qu'apparaît un grand Noir monté sur des talons-aiguilles d'au moins trente centimètres, les jambes enserrées dans des bas à résille, le porte-jarretelles dépassant de sa mini-jupe noire. Il avance nonchalamment, le portable scotché à son oreille. Son visage est outrageusement fardé. Il se fraie un chemin parmi le petit groupe de filles et continue sa route, imperturbable.
Arrivent peu après deux jeunes Danois d'une trentaine d'années. Ils s'arrêtent au niveau d'une des filles et la discussion commence. L'un d'eux, un rouquin, semble très excité, il n'arrête pas de ricaner. L'autre semble nettement moins enthousiaste. Bientôt ils passent devant moi, accompagnés par deux filles.
Je repense à la phrase tirée de la pièce d'Hamlet : Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark.
Ces jeunes femmes viennent en majorité du Nigéria et sont sous la coupe de proxénètes, Nigérians eux aussi.
Mais revenons à nos moutons :
À 9 heures, les valises sont dans la soute et nous montons dans le car. Victor nous laisse sur une place, tout près du vieux port et Thomas fixe le rendez-vous :
— Retrouvons-nous ici à midi. Que ceux qui veulent visiter le musée de la couronne me suivent !
Aussitôt je pars dans le sens opposé. Il ne pleut pas, et même si la couleur du ciel est un peu grise, je vais pouvoir photographier à loisir le quartier de Nyhavn qui sort tout juste de sa torpeur. C'est le nom donné au canal qui fut creusé par des prisonniers suédois de 1670 à 1673 afin de permettre aux bateaux de livrer leurs marchandises au cœur de la ville.
C'est un vrai bonheur cette balade. Je bénis le ciel qu'il ne pleuve pas.
Une heure plus tard, je quitte les quais et me voici dans la rue piétonne.
Les boutiques commencent à ouvrir et la foule arrive peu à peu. Mais par chance on est loin de la cohue rencontrée à Dubrovnik ! Il faut dire que les touristes ne sont très nombreux au Danemark, c'est une destination encore épargnée par le tourisme de masse.
Petite pause café vers 11 heures, j'en profite pour écrire trois cartes postales, puis je refais le trajet en sens inverse.
Nous voici de nouveau tous réunis à midi et nous partons déjeuner dans un des restaurants sur le quai ...
Demain, je vous proposerai un diaporama avec plein de photos du port !
À suivre
19:26 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danemark, copenhague, nyhavn
lundi, 15 juillet 2019
De Tours à Copenhague -4-
Vendredi 5 juillet : de Odense à Copenhague, fin.
Après le déjeuner, nous quittons donc Odense en direction de Copenhague. Nous passons de l'île de Fionie sur l'île de Seeland en empruntant la liaison du Grand Belt, longue de 18 km, qui relie les deux îles.
Arrivés dans la capitale, nous retrouvons une guide locale, Michèle, qui nous fait découvrir quelques bâtiments dans le centre de la ville :
Tout d'abord, le Folketing, parlement national, situé dans le palais de Christianborg. Ce que vous voyez n'est pas un quelconque parking à vélos, mais celui réservé aux parlementaires danois ! Ici, pas question de se déplacer en voiture ! Nos députés pourraient en prendre de la graine ...
Un peu plus loin, on aperçoit la Bourse de Copenhague fondée sous le règne de Christian IV et qui, aujourd'hui, sert uniquement à des réceptions ou différents évènements. Sa flèche est en forme de spirale où s'enroulent les queues de quatre dragons.
Nous nous promenons jusqu'à la place Amager. De là une très longue rue piétonne permet d'accéder sur les quais du vieux port, Nyhavn. J'ai déjà prévu d'y aller le jour de la matinée libre.
Nous reprenons le car pour un tour de ville avec quelques arrêts :
Nous pénétrons dans la cour intérieure de la résidence royale, le palais d'Amalienborg. C'est un ensemble de quatre bâtiments entourant une place octogonale. De l'autre côté de la route, au-delà du canal, on peut voir l'opéra très moderne.
Enfin, visite à la petite sirène — den lille havfrue en danois — sur son rocher. Cette statue en bronze, haute de 1m25, fut commandée par le fils du fondateur des brasseries Carlsberg au sculpteur Edvard Eriksen et fut érigée le 23 août 1913. Son existence ne fut pas un long fleuve tranquille:
Par deux fois, la statue fut décapitée (1964,1998). En 1984 son bras droit fut enlevé puis redonné quelques jours plus tard. Elle fut barbouillée à différentes reprises, notamment en 1961 où on l'affubla d'un soutien-gorge. Enfin en 2007, elle fut drapée d'une burqa et affublée d'un godemichet.
C'est la raison pour laquelle la sirène que nous voyons n'est qu'une copie, la vraie étant à l'abri en un lieu tenu secret.
Nous terminons la balade en longeant les jardins de Tivoli, un grand parc d'attractions créé en 1843, en plein cœur de la ville. Cela me rappelle un peu le Prater à Vienne. Malheureusement nous n'aurons pas le temps d'y pénétrer !
Arrivée à l'hôtel situé près de la gare centrale. Le soir, nous dînons à l'extérieur, l'hôtel ne faisant pas restaurant.
À suivre
17:50 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danemark, copenhague