lundi, 29 juillet 2019
De Tours à Copenhague, épilogue
Lundi 8 juillet :
Nous quittons Lübeck en fin de matinée. La pause déjeuner se fait aux environs de Hambourg :
C'est là que l'un des voyageurs, Pierre, nous quitte. Il rejoint Hambourg et prend un avion le lendemain pour Nantes.
Quant à nous, nous continuons la route en car.
Après avoir traversé la Ruhr, nous atteignons Aix-la-Chapelle à la soirée. Nous retrouvons l'hôtel du départ.
Mardi 9 juillet :
J'ai oublié l'heure du départ. Les paysages défilent, les panneaux indicateurs nous indiquent que nous sommes maintenant en Belgique.
Ah, Paris est bientôt proche.
Nous déjeunons à Compiègne comme au départ. Là, nous perdons à nouveau deux passagers qui vont rejoindre la Bretagne en train - via Paris-.
Il est environ 17 heures quand le car me laisse sur l'aire d'autoroute près de Tours. Peu après le taxi arrive pour me raccompagner à la maison.
Assurément je suis enchantée de mon voyage. Victor, le chauffeur du car, m'a indiqué que nous avions parcouru près de 4000 km durant cette semaine.
Et pour rester "dans le bain", comme on dit, je regarde en ce moment la série danoise Borgen.
Voici le chapitre 1 de la saison 1 :
10:17 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danemark
lundi, 22 juillet 2019
De Tours à Copenhague -10-
Alors que je flânais dans la rue piétonne de Copenhague, je découvre cette statue d'un géant :
Il est placé à l'entrée du Guinness Museum.
Je suis d'abord surprise de découvrir ce musée ici, mais, en recherchant sur le web, je découvre qu'il existe plusieurs Guinness Museum dans le monde : ceux de San Antonio, Niagara Falls et Hollywood aux États Unis, puis celui de Tokyo et enfin celui de Copenhague.
En 2002, j'avais pris la photo de celui d'Hollywood :
Cette statue représente donc l'homme le plus grand du monde recensé à nos jours, l'Américain Robert Pershing Wadlow, né en 1918 et décédé en 1940. À sa mort, il mesurait 2m 72 !
Chaque année, le 10 novembre, a lieu la journée du Guinness World of Records.
Quant au livre, c'est, paraît-il, celui qui est le plus vendu au monde. Normal pour un livre recensant tous les records mondiaux !
04:54 Publié dans Les insolites | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guinness museum, copenhague, danemark
dimanche, 21 juillet 2019
De Tours à Copenhague -9-
Dimanche 7 juillet : Adieu Copenhague !
Après le déjeuner, nous retournons sur la place près de Nyhavn. C'est là que Victor nous récupère. Juste le temps de photographier la garde royale qui passe à ce moment-là :
Cette ville a beaucoup de charme et il y a encore plein de choses à y faire. Peut-être y reviendrai-je un jour ?
19:25 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danemark, copenhague
samedi, 20 juillet 2019
De Tours à Copenhague -8-
Ce matin, je vous emmène vous balader sur les quais de Nyhavn :
11:35 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danemark, copenhague, nyhavn
vendredi, 19 juillet 2019
De Tours à Copenhague -7-
Dimanche 7 juillet :
La veille au soir, au cours du dîner, ce fut une discussion âpre au sujet de la matinée libre qui nous attend ce matin. D'aucuns voulaient que Thomas se charge de nous concocter un programme sur mesure. Il est toujours difficile de contenter tout un groupe ; il y en a toujours qui se sentent lésés par rapport aux autres. Finalement, au bout d'une petite heure on arrive à un compromis :
Après avoir mis les valises dans le car, Victor, notre chauffeur, nous conduira près des quais du vieux port. Là, Thomas accompagnera ceux qui veulent ABSOLUMENT visiter le musée de la couronne royale. Les autres ... Qu'ils se démerdent ! Je résume mais en gros c'est le programme retenu. Ça me convient parfaitement car j'ai déjà programmé ce que je vais faire. Tout d'abord longer les quais et faire des photos avant l'arrivée des touristes, puis descendre la rue piétonne à la recherche de clichés insolites.
Mais nous n'en sommes pas encore là. Il est 5 heures du matin et je suis réveillée par des cris et un grand remue-ménage venant de la rue où se situe l'hôtel. Je vous ai dit que notre hôtel se situe dans le centre de Copenhague, plus précisément dans une large rue toute proche de la gare centrale. Et qui dit gare dit bien souvent rassemblement d'une faune assez bigarrée.
Je me lève donc et regarde par la fenêtre qui était restée ouverte. Juste en face, sur le trottoir, un groupe d'une vingtaine de Noires sont en train de se chamailler à grand bruit. Les coups se mettent à pleuvoir, l'une d'elles se retrouve à terre. La scène dure plusieurs minutes. Les quelques Danois qui passent à ce moment dans la rue semblent totalement ignorer la scène. Ils descendent du trottoir pour éviter le groupe et continuent stoïques leur chemin. Les nanas sont survoltées, elles poussent des hurlements. Certaines s'en vont, d'autres arrivent ...
À 6 heures, comme je suis prête, je descends donc pour le petit déjeuner et, avant l'ouverture de la salle du restaurant, je sors fumer une cigarette. Le groupe s'est considérablement réduit ; elles ne sont plus qu'une petite dizaine à palabrer tout en faisant de grands gestes. Survient un Noir qui commence à s'énerver contre l'une d'entre elles. Je regarde discrètement, calée en face à côté du cendrier mural de l'hôtel. C'est alors qu'apparaît un grand Noir monté sur des talons-aiguilles d'au moins trente centimètres, les jambes enserrées dans des bas à résille, le porte-jarretelles dépassant de sa mini-jupe noire. Il avance nonchalamment, le portable scotché à son oreille. Son visage est outrageusement fardé. Il se fraie un chemin parmi le petit groupe de filles et continue sa route, imperturbable.
Arrivent peu après deux jeunes Danois d'une trentaine d'années. Ils s'arrêtent au niveau d'une des filles et la discussion commence. L'un d'eux, un rouquin, semble très excité, il n'arrête pas de ricaner. L'autre semble nettement moins enthousiaste. Bientôt ils passent devant moi, accompagnés par deux filles.
Je repense à la phrase tirée de la pièce d'Hamlet : Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark.
Ces jeunes femmes viennent en majorité du Nigéria et sont sous la coupe de proxénètes, Nigérians eux aussi.
Mais revenons à nos moutons :
À 9 heures, les valises sont dans la soute et nous montons dans le car. Victor nous laisse sur une place, tout près du vieux port et Thomas fixe le rendez-vous :
— Retrouvons-nous ici à midi. Que ceux qui veulent visiter le musée de la couronne me suivent !
Aussitôt je pars dans le sens opposé. Il ne pleut pas, et même si la couleur du ciel est un peu grise, je vais pouvoir photographier à loisir le quartier de Nyhavn qui sort tout juste de sa torpeur. C'est le nom donné au canal qui fut creusé par des prisonniers suédois de 1670 à 1673 afin de permettre aux bateaux de livrer leurs marchandises au cœur de la ville.
C'est un vrai bonheur cette balade. Je bénis le ciel qu'il ne pleuve pas.
Une heure plus tard, je quitte les quais et me voici dans la rue piétonne.
Les boutiques commencent à ouvrir et la foule arrive peu à peu. Mais par chance on est loin de la cohue rencontrée à Dubrovnik ! Il faut dire que les touristes ne sont très nombreux au Danemark, c'est une destination encore épargnée par le tourisme de masse.
Petite pause café vers 11 heures, j'en profite pour écrire trois cartes postales, puis je refais le trajet en sens inverse.
Nous voici de nouveau tous réunis à midi et nous partons déjeuner dans un des restaurants sur le quai ...
Demain, je vous proposerai un diaporama avec plein de photos du port !
À suivre
19:26 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danemark, copenhague, nyhavn