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mercredi, 20 juillet 2011

147. Bilan d'une décennie -5-

 


podcast

Jeudi 16 août 2001 : nous quittons Weimar et la Thuringe pour rejoindre, au sud- ouest, la Forêt Noire. Passage aux abords d’Erfurt, Francfort et Friebourg.

Par l’intermédiaire du guide Michelin, je réserve une chambre à Kirchzarten pour deux nuits.

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Je n’ai pas de souvenir précis du trajet en voiture, si ce n’est que  j’avais toujours autant de plaisir à rouler sur les autoroutes et que, à la demande pressante de Peggy , je fis quelques pointes à 220Km/h… Oh, cela ne dura pas très longtemps car la tension est telle que j’avais l’impression que mes yeux allaient sortir de leurs orbites ! À une telle vitesse, il faut tout anticiper. J’étais sur la troisième file, pleins phares (c’est recommandé pour éviter un brusque décrochage d’une voiture à droite)   et  puis, soudain, j’ai pensé qu’un pneu pouvait éclater, qu’un boulon mal vissé pouvait se défaire etc. Bref, sagement, j’ai repris la file du milieu.

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L’hôtel restaurant où nous sommes descendues s’appelait le Sonne (Soleil). C’est fou comme cette appellation est courante en Allemagne pour les hôtels. Celui-ci était particulièrement gemütlich.

L’après-midi nous allons nous balader sur les bords du lac Titisee. C’est un endroit particulièrement touristique. Nous allons un peu plus loin, au bord du lac Schluchsee, beaucoup plus grand et plus sauvage aussi. Là, nous dénichons une petite guinguette au bord de l’eau pour le dîner.

Le retour à Kirchzarten s’avéra très compliqué : tout d’abord il faisait noir et je  ne suis pas à l’aise pour rouler la nuit. D’autre part il y avait des travaux sur la route et une déviation avait été mise en place. De chaque côté de la route les sapins semblaient surgir soudainement devant moi, me forçant à ralentir et derrière moi, les voitures commençaient à s’agglutiner ce qui ajoutait à mon stress.

— Pouf, je ne vois rien du tout !

— Eh bien ralentis !

— Oui, mais tu as vu derrière, les conducteurs s’impatientent.

Croyez-vous que Peggy m’aurait remplacée au volant ? Même pas ! Durant tout ce voyage qui représente environ 3252 km, elle n’aura conduit que 25 METRES , soit la distance séparant une pompe à essence du parking.

 

Finalement nous sommes quand même arrivées à bon port.

 

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Vendredi 17 août 2001 : le matin, visite des chutes d’eau à Triberg. Cette adorable petite ville est réputée pour ses coucous (pas les oiseaux mais les horloges). J’ai oublié où nous avons déjeuné, mais je me souviens que nous avions pris un plat particulièrement gras et j’ai eu bien du mal à digérer l’après-midi !

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Nous consacrâmes l’après-midi à la visite d’un musée en plein air à Gutach. Cet écomusée regroupe plusieurs anciennes fermes typiques de la région avec leur mobilier traditionnel. C’est un endroit particulièrement plaisant que je vous conseille vivement si vous avez l’occasion de passer dans le coin. Je mets un lien en bas de la note.

Le soir, nous dînons dans un autre restaurant. C’est notre dernière nuit en Allemagne.

 

Samedi 18 août 2001 : ayant quitté Kirchzarten vers 8h le matin, nous arrivons à Tours vers 16h30. Je laisse Peggy à son domicile et je rentre chez moi retrouver mon chat Popy, dont j’avais confié la garde à Claude, le copain de mon mari.

Personnellement je garde un excellent souvenir de ce voyage avec ma fille.

 

À suivre

L’écomusée de Gutach