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dimanche, 09 octobre 2011

216. Bilan d'une décennie -52-

Voici deux diaporamas sur les précédentes étapes de ce voyage au Vietnam :

La cité impériale de Huê

Promenade sur la rivière des Parfums

jeudi, 06 octobre 2011

214. Bilan d'une décennie -51-


podcast
Continuons notre découverte de Huê :

Après le déjeuner, nous partons visiter la citadelle.

Cette ville porta différents noms au cours des siècles. Ce n’est qu’en 1802 qu’elle devint définitivement « Huê » et fut considérée comme la capitale. L’empereur Gia Long, le premier appartenant à la dynastie des Nguyên, commença alors d’importants travaux en vue de l’embellissement de la ville. Ces travaux s’achevèrent en 1833.

13 empereurs régnèrent alors sur le Vietnam jusqu’en 1945. Le dernier empereur, Bao Dai, mourut en exil à Paris en 1997. Il est enterré au cimetière de Passy. Sa dernière épouse, la princesse Vinh Thuy, était une Français, Monique, originaire de Pont-à-Mousson. Ça, c‘est pour la petite histoire.

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On sent tout de suite l’influence française dans cette construction qui rappelle de l’extérieur les fortifications de Vauban.

La citadelle couvre une superficie de 400 hectares et elle est entourée d’une muraille haute de 6 mètres, de remparts, de parapets et de bastions.

Au centre de la citadelle se dresse la cité impériale qui reprend la même disposition que la cité interdite de Pékin.

« La porte du midi » est l’entrée principale de la cité.

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Le pont de la Voie centrale puis l’esplanade des Grands Saluts.

Le palais du Trône (construit en 1805). C’est l’unique bâtiment qui par miracle a échappé aux bombardements américains de 1968. Il est en effet important de rappeler qu’à Huê se déroula une des plus sanglante bataille de la guerre du Vietnam.

C’était le 31 janvier 1968, au moment de la fête du Têt… Rappelez-vous !

La cité Pourpre interdite qui prolongeait cet ensemble fut malheureusement détruite. C’est dans cet actuel  carré de désolation que se trouvaient les appartements privés, les harems de l’empereur.

La couleur des tuiles varie entre le jaune (pour l’empereur) et le vert (pour les mandarins).

Je dois vous avouer quelque chose : j’ai encore été une très mauvaise élève sur ce coup-là ! Au départ j’étais relativement attentive à ce que nous disait notre guide. Or, nous avons eu affaire à un passionné d’histoire… et comme tout passionné, il ne sait plus s’arrêter ! J’ai donc très vite décrochée et je me suis perdue dans les allées, à photographier des fresques, des bonsaïs etc.

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Après cette longue visite, nous avons eu droit à un petit tour de cyclopousse puis nous nous sommes bientôt retrouvés sur le marché. Peu de temps car il y avait un monde fou et l’on était complètement oppressé par la foule et les motos qui déambulent également dans les allées étroites.

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Lundi 15 janvier 2007 :

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Nous voici au 9e jour : ce matin nous quittons l’hôtel pour une promenade en bateau sur «la rivière des Parfums ». Cette rivière porte ce nom car sur ses rives poussent des plantes médicinales et aromatiques. Nous embarquons sur l’un de ces bateaux amarrés tout le long des berges et nous voici partis. Il est encore tôt et une légère brume recouvre la rivière.

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Je retrouve le même plaisir que j’avais connu lors de la remontée du Nil, la chaleur en moins.

La principale activité sur la rivière est le ramassage du sable. A longueur de temps des sampans récupèrent ainsi le sable, à l’aide d’un seau jeté au fond. Puis il est remonté à la force des mollets ! Ce travail pénible rapporte environ 20€ par bateau  rempli. Il faut compter une bonne journée de labeur (soit plus de 10h de travail) pour que le bateau soit plein et toute la famille participe, même les enfants.

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Le paysage est grandiose, la végétation est particulièrement luxuriante.

Premier arrêt pour visiter la pagode de Thiên Mu, appelée aussi « la pagode de la Dame céleste ».L’essentiel des bâtiments et la tour ont été construites en 1841. Une stèle racontant l’histoire de cette pagode est fixée sur une énorme tortue.

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Le jardin est splendide.

Nous reprenons le bateau et continuons la promenade. Au passage nous apercevons un éléphant qui vient s’abreuver.

L’arrêt suivant nous permet de découvrir le tombeau de Minh Mang, empereur qui régna de 1820 à 1840. On retrouve le même principe de constructions, les différentes cours, les statues des mandarins.

Retour au bateau : les affaires vont bon train ! Le bateau appartient à une famille qui vit sur ce bateau et tout le temps que dure la promenade, les jeunes filles ont sorti toutes sortes d’objets artisanaux ainsi que de beaux ensembles en soie et en coton… Comment voulez-vous résister ? En tout cas ce matin-là, les affaires furent bonnes pour cette famille car tout le monde (ou presque) est redescendu avec un ou plusieurs paquets sous le bras. Pour ma part j’ai acheté deux ensembles en coton (dont un pour Peggy de couleur écrue), puis un autre ensemble en soie.

[ À ce jour, si l’ensemble en coton a fait de l’usage, l’autre est toujours dans son emballage.]   

 

 

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Le car nous attend au débarcadère : en chemin nous recroisons un éléphant. Retour à Huê pour le déjeuner.

A suivre…

La bataille du Tet, janvier 1968 :

lundi, 03 octobre 2011

210. Bilan d'une décennie -50-


podcast

Dimanche 14 janvier 2007 :

La veille au soir, Tien nous a prévenu : Demain vous serez réveillés à 3h45. Un petit déjeuner vous sera servi à 4h30. Ensuite nous partirons pour l’aéroport. Nous devons y être à 5h pour l’enregistrement des bagages.

A 3h30 je suis déjà dans le hall de l’hôtel. J’avais repéré la veille au soir qu’il y avait un ordinateur, l’occasion d’envoyer un mail à ma fille pour lui donner de mes nouvelles et prendre des siennes.

Sur la route menant à l’aéroport, on remarque, malgré l’heure matinale, un trafic intense. Les gens se rendent à la ville pour y vendre leurs produits. Les vélos sont chargés au maximum, la plupart ne sont pas éclairés.

Tien se charge de l’enregistrement de tous nos bagages. C’est l’heure des adieux car nous aurons bientôt un autre guide pour le reste du voyage. Durant la nuit, Tien a gravé pour chacun d’entre nous un CD sur lequel il a mis toutes les photos qu’il a prises du groupe durant cette semaine passée ensemble. Attention très délicate qui, personnellement, me touche beaucoup !

A 6h l’avion décolle. Le vol dure environ 2h30. Destination : Huê.

Avec une population d’environ 400 000 habitants, Huê est une jolie ville au passé culturel très riche. Elle s’étire nonchalamment le long de la rivière des Parfums et la mer n’est qu’à 20km seulement.

Durant la guerre, elle a eu à subir d’énormes destructions. On estime que sur les 300 monuments historiques de la ville, 80 seulement ont pu être sauvegardés.

Mais nous voici dans le hall de l’aéroport. De l’autre côté de la vitre nous apercevons notre nouveau guide. Il s’appelle Thuan.

Il nous conduit bientôt à l’hôtel, le « Gold Hotel » et nous laisse une bonne heure à reprendre quelques forces.

Il pleut sur Huê ou plutôt il tombe un léger crachin, mais la température est très douce, environ 20°. Je repense  à Isabelle et son amie que j’avais rencontrées à mon départ de Roissy. Leur séjour doit être maintenant terminé. 

La matinée commence donc par la visite d’un des nombreux tombeaux royaux construits dans cette vallée.

Nous visitons le tombeau de l’Eternité dédié à l’empereur Tu Duc qui régna de 1848 à 1883. La construction de son tombeau commença de son vivant , en 1864, pour s’achever en 1867. Les conditions de travail y étaient particulièrement pénibles pour les  trois mille ouvriers et ils se révoltèrent en 1867.

L’endroit est un véritable havre de paix : un parc magnifique au milieu duquel se trouve un lac artificiel recouvert de nénuphars. Le parc est agrémenté de pavillons sur pilotis où l’empereur aimait se rendre pour écrire de la poésie.

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Un imposant escalier mène à une première bâtisse qui lui faisait office de bureau. On accède ensuite à une autre cour où se trouvaient les appartements privés de l’empereur. A ce sujet, l’empereur eut plus de 100 épouses et concubines, mais, malgré cela, il ne réussit jamais à avoir d’héritiers ! Il aurait attrapé les oreillons dans sa jeunesse ce qui l’aurait rendu stérile.

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Ensuite on accède à la cour d’honneur avec ses rangées de mandarins et d’animaux traditionnels (les chevaux et les éléphants). La taille des statues est volontairement petite car il était interdit de représenter les mandarins plus grands que l’empereur et comme celui-ci ne mesurait pas plus de 1m45, vous comprenez.

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Un peu plus loin se trouve la stèle en marbre qui vante les mérites de l’empereur ; elle est gravée en caractères chinois et pèse plus de 20 tonnes. C’est une sorte d’autobiographie rédigée par l’empereur lui-même. Enfin on accède au tombeau proprement dit de l’empereur. ( tiens, je n’ai pas photographié ? …)

Tous les bâtiments sont en restauration suite aux dégâts produits par une importante crue de la rivière qui laissa des traces noires que vous apercevez sur les photos.

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On était bien dans ce parc, s’il n’y avait eu que moi, on y serait bien resté un peu plus longtemps. Mais d’autres visites nous attendent.

Sur le chemin du retour on s’arrête devant une petite échoppe où une famille fabrique des bâtons d’encens. La petite jeune fille nous fait un peu pitié et dans le coup on achète tout le stock !

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Puis nous rentrons à Huê pour le déjeuner.

A suivre

20:48 Publié dans Croque mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, vietnam, huê