vendredi, 23 septembre 2011
201. Bilan d'une décennie -46-
Mercredi 10 janvier 2007 :
Le départ de l’hôtel est prévu à 8h30 mais dès le lever du jour je suis déjà dans la rue ! C’est en fait le seul moment de libre où je peux flâner à mon aise et photographier sans précipitation. Encore une chance que le petit déjeuner soit prêt dès 6h30…
Me voilà donc partie dans les rues de Sapa. L’animation est déjà intense. De bonnes odeurs de grillades se font sentir et pour un peu je remangerais bien.
Tout près de notre hôtel se dresse l‘église, vestige de la présence française. Juste derrière, dans le petit jardin on peut apercevoir le père Noël et la crèche, ainsi que deux tombes de Français (des prêtres ?).
A 8h30, le groupe quitte l’hôtel et le minibus nous conduit à quelques kilomètres de là. Le guide nous a prévenu :
— Ce matin, marche à pieds d’environ 2 heures. Mais il faut se méfier avec lui car on a remarqué qu’il n’avait aucune notion des distances et du temps ! On s’attend donc toujours au pire… (N’est-ce pas Alain ?).
Le car nous laisse en haut d’une colline et là, le spectacle est grandiose. La vallée s’offre à notre vue, à moitié cachée par la brume matinale. On peut admirer les rizières en terrasses, les petits cours d’eau qui serpentent au creux de la vallée.
On déambule ainsi pendant près de trois heures, à la découverte des maisons, des gens qui vaquent tranquillement à leurs occupations quotidiennes. Pas de stress ici, tout n’est que calme, sérénité, gentillesse aussi. Quelques femmes nous invitent à pénétrer à l’intérieur de leur maison. Cette promenade fut un véritable régal ! Peu à peu le brouillard se dissipa…
Dans un petit village nous avons pu voir une petite école.
Quel dommage que nous n’ayons pas pu rester là pour déjeuner. A ce propos, il faut savoir que nous avons mangé vietnamien tous les jours, mais à la sauce européenne, c’est à dire que nous avions une cuisine adaptée (pas trop pimentée et surtout avec une hygiène alimentaire à peu près sûre). Il faut savoir que l’hygiène laisse quand même beaucoup à désirer. A nous de prendre nos responsabilités si nous voulions goûter ce qui était proposé dans la rue (ce que j’ai fait à plusieurs reprises sans soucis mais bon…).
Au détour du chemin, nous croisons un couple de jeunes mariés.
Donc nous rentrons à Sapa pour le déjeuner, au restaurant des « Mimosas ».
Après le déjeuner, nous partons faire une promenade digestive sur le marché local. C’est très coloré et animé.
A 15h, nous nous retrouvons tous pour entamer la deuxième marche de la journée. Cette fois-ci nous partons de Sapa à pieds et nous nous dirigeons vers une vallée très encaissée où se trouve une cascade. Alain, prévoyant, décide de nous attendre en haut.
Et nous voilà donc partis : ça descend sur plusieurs kilomètres et on commence à fatiguer. C’est vrai ça, on n’a pas choisi ce voyage pour faire du trekking… M’enfin, comme dirait Gaston, on y est , il faut bien continuer.
Arrêt photo devant la cascade. Ce n’est pas le tout, il faut maintenant remonter ! Le groupe s’est largement dispersé et Tien, notre guide, nous indique alors un chemin différent pour le retour. Huguette, Roselyne et moi commençons donc la remontée vers Sapa. Gilles, le jeune marié qui est habitué aux randonnées, s’est gentiment proposé de nous accompagner et tout le long du chemin il nous prodigue des conseils, comme si nous étions des gamines :
— Buvez les filles, vous vous déshydratez, respirez profondément… !. A un endroit, il faut enjamber un petit ru qui se jette dans le ravin. Oups, ne pense pas au vertige Tinou !
On rejoint enfin la route en terre…..Là, quelques motos taxis attendent les clients. Je dois être au bord de l’épuisement car Huguette et Roselyne me conseillent de rentrer derrière un de ces motards de la montagne. Personnellement je trouve qu’elles n’ont pas l’air mieux que moi, mais après tout, pourquoi se fatiguer inutilement ?... Me voici donc enfourchant la moto et hop ! c’est parti pour une montée rocambolesque. Je me dis que j’ai bien fait de faire de la moto avec Mimi l’année dernière, sinon je n’aurais jamais eu le courage de grimper. Dans le coup j’atteins rapidement Sapa et j’en profite pour aller dans un cybercafé pour donner de mes nouvelles à ma fille.
Le soir, j’apprends que le guide est revenu tranquillement en moto, passant sous le nez des quelques attardés du groupe qui en sont restés un peu estomaqués ! Imaginez qu’on soit tombé dans le précipice ? J’apprends également que mes deux acolytes ont pris aussi une moto taxi.
Les courbatures n’apparaîtront que quelques jours plus tard…
Pour l’heure nous allons dîner et nous coucher.
A suivre
Plus de photos dans le diaporama qui suit :
09:02 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, vietnam, sapa