samedi, 27 mai 2017
Découverte de la Sicile -3-
Dimanche 14 mai :
Hier soir nous avons donc débarqué sur l'île de Lipari, la plus grande des îles éoliennes qui sont au nombre de 7 :
Lipari, Vulcano, Panarea, Stromboli, Salina, Filicudi etAlicudi. Il n'y a pas d'eau sur ces îles volcaniques et ce sont des bateaux ravitailleurs provenant de Sicile, de Calabre, voire même de Naples, qui ravitaillent les habitants.
Au programme de la matinée, un tour de l'île pour admirer les paysages. C'est somptueux, la mer est d'un bleu puissant, la végétation est époustouflante, sauvage. Bref, un vrai bonheur que de se trouver en pareil lieu !
Retour à l'hôtel pour le déjeuner, puis, l'après-midi, nous partons en bateau pour visiter Panaréa et, en fin de journée, Stromboli.
L'histoire de Panaréa est amusante. En 1950, sans eau et sans électricité, l'île se mourait doucement, lorsque surgit un beau jour le cinéaste Antonioni pour réaliser un film sur le vide, l'absence, intitulé L'avventura. Dans le rôle principal, sa femme, Monica Vitti. Présenté à Cannes en 1960, le film connait un grand succès et aussitôt l'île est envahie par des Milanais qui rachètent toutes les vieilles maisons à bas prix. Panaréa devient le Saint-Trop local. Aujourd'hui encore, on se rend bien compte que ce n'est pas le smicard du coin qui habite ici ! C'est donc un peu -même beaucoup- surfait.
Retour au bateau et direction Stromboli. La plage noire ne donne guère envie de s'y prélasser. Nous grimpons (on grimpe partout dans ces iles) en haut du village pour dîner.
À 20h, on embarque sur un nouveau bateau qui contourne l'île afin d'assister (peut-être, rien n'est garanti !) à des éruptions du volcan qui est toujours en activité. J'en profite pour photographier le coucher du soleil sur le Strombolicchio (ce rocher sur lequel se dresse encore l'ancien phare).
Et on attend ... On attend. Au bout d'un quart d'heure, j'en ai marre et je range mon appareil. C'est à ce moment que survient une petite éruption. Le temps que je reprenne l'appareil photo, c'était fini. Bon, je m'arme de patience, on ne sait jamais; mais au bout de vingt minutes environ, je pose l'appareil. Et toc, nouvelle éruption que je loupe encore une fois !
Finalement, ce sera au bout de la troisième éruption que j'arriverai -juste à la fin- à photographier l'incandescence. La photo est ridicule, mais je vous la montre quand même :
Fin de la visite, le bateau nous ramène à Lipari dans la nuit tiède. Ce fut une bien belle journée !
À suivre
17:51 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, sicile, iles eoliennes, lipari, panarea, stromboli