232. Le jardin s'éveille

Voici que le jardin s'éveille d'un coup aux premiers rayons du soleil. D'abord les merles improvisent leur concert quotidien. Puis viennent les mésanges entourées de leur progéniture, piaillarde et affamée. Je continue de leur mettre des graines de tournesol et c'est un va-et-vient constant. Elles sont difficiles à photographier car elles restent très méfiantes et les chats ne sont jamais très loin.

Les papillons viennent butiner les fleurs du buddléia. Il est maintenant 7h30 mais le quartier est calme, nous sommes samedi et c'est le début des vacances. Mes voisins sont partis hier soir.

Je viens de graver plusieurs CD de musique ( concertos pour violons et hautbois de Bach). Et je me demande ce que je vais bien pouvoir faire aujourd'hui. J'ai bien acheté le journal hier, mais je n'ai trouvé aucune sortie intéressante. Bouh, je sens mon humeur virer au noir. 

Jeudi matin, je suis allée porter le diaporama au propriétaire du château de Moncontour. Il n'était pas là, j'ai donc laissé le petit colis aux secrétaires. Vers midi il m'a appelée pour me remercier.

- Il faudrait que vous repassiez afin que je vous offre une bonne bouteille de Vouvray !

- Ah non, il fait trop chaud, mais je vous remercie pour l'offre.

La vente de ma photo de Barcelone n'a pas pu se concrétiser car -par malheur- la photo n'avait pas une résolution assez forte. Ça n'a guère d'importance après tout... Tout cela ne me dit pas ce que je vais faire aujourd'hui !

Gratte-toi les jambes pour avoir des bas rouges, me disait ma mère quand j'étais petite.