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mardi, 24 août 2010

337. L'évasion du duc de Guise -1-

220px-Justus_Sustermans_013[1].jpgCharles Ier de Guise est né le 2 août 1571 à Joinville, il décèdera le 30 septembre 1640 à Cuna en Italie.

Quel rapport avec la ville de Tours ?

Eh bien il fut emprisonné durant près de trois ans dans le château de Tours et réussit à s’enfuir.

Reprenons l’évènement en détail :

Le jeune Charles est âgé de dix-sept ans lorsque son père, Henri Ier de Guise, dit Le Balafré, est assassiné au château de Blois, le 23 décembre 1588. Toute sa famille est arrêtée et il se retrouve emprisonné dans une des tours du  château de Tours, confié aux bons soins du seigneur de Rouvray et de Jean d’O, qui étaient assistés de 100 hommes de la garde du roi, de 30 archers et de 12 Suisses. trschateau2[1].jpg

Nous sommes le 15 août 1591. Cela fait bientôt trois ans que le jeune homme est prisonnier à Tours. 

Charles entend midi sonner ; il descend à la chapelle du château pour y faire ses dévotions puis revient à la tour et s’entretient avec ses gardes. Au moment de pénétrer dans la tour, il leur propose un défi : c’est à qui montera le plus vite, à cloche-pied, l’escalier de la tour.

Par respect, les gardes lui laissent gravir les premières marches, il prend aussitôt sa course, escalade l’escalier, atteint sa chambre, en ferme la porte -doublée de fer- aux verrous et ordonne à ses gens de ne l’ouvrir à personne, quelque menace qu’on puisse leur faire.

Le duc prend aussitôt une corde que la blanchisseuse avait glissée la veille dans son linge, l’attache à un bâton qu’il place entre ses jambes et passe par la fenêtre, soutenu par ses domestiques. Quelques gardes l’aperçoivent des fenêtres du château et tirent sur lui ; à ce moment, ses domestiques, effrayés, lâchent la corde tout à coup et le duc tombe de la hauteur de quinze pieds environ (soit à peu près 4m50). Cette chute lui occasionne une légère blessure au genou qui ne l’empêche cependant pas de se relever et de s’enfuir, harcelé par les cris d’une vieille femme qui ne cesse de répéter :

Le Guisard se sauve !

 

On s’y croirait, n’est-ce pas ? Bon, je garde la suite pour demain !

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