Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 25 août 2010

338. L'évasion du duc de Guise -2-

Sur son chemin, avant d’atteindre le faubourg la Riche, Charles trouve un boulanger conduisant à l’abreuvoir un cheval tout harnaché, il s’en empare et monte dessus. Mais, à peine a-t-il fait quelques pas que la selle se désangle, tourne et le jette à terre. Un ancien sergent de la ligue, nommé Barillet, rejoint le duc à ce moment. Celui-ci croit que c’est un soldat de la garnison envoyé à sa poursuite, se rend à lui et consent à rentrer dans sa prison. Le soldat, étonné, lui demande alors son nom, le prince s’étant fait connaître, le sergent met aussitôt pied à terre et lui donne son cheval, plus alerte et mieux harnaché que celui qu’il montait. Alors, prenant le galop, il se dirige vers le Cher et rejoint le baron de la Maisonfort, qui l’attendait de l’autre côté de la rivière, avec deux cents gentilshommes. Le duc arrive enfin sain et sauf à Bourges le 18 août, où il est reçu par des acclamations.

Voilà, tout est bien qui finit bien… pour le duc de Guise en tout cas. L’histoire ne raconte pas le sort réservé à la blanchisseuse qui avait fourni la corde !

Quant à Charles de Guise, il rejoint bientôt Paris où il devient le chef de la Ligue catholique.

Procession armée de la Ligue à Paris en 1590, musée Carnavalet

450px-Procession_de_la_Ligue_1590_Carnavalet[1].jpg

Commentaires

Coucou Tinou,

J'ai pris en copie le résumé de cette histoire
que je connaissais, m'y étant intéressé dans ma jeunesse ...
... je suis né, juste en face la Tour de Guise (dans la rue du mm nom)

Merci pour tes recherches "documentées"
bisous, ... jo,

Écrit par : jo | mercredi, 25 août 2010

Les commentaires sont fermés.