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mercredi, 27 avril 2011

104. Carnet de voyage en Inde -2-

Mercredi 13 avril : une journée à Delhi

 
podcast

Une demi-heure pour récupérer d’un voyage de 24h, c’est tout de même un peu juste, juste le temps de se changer, de faire un brin de toilette et c’est parti !

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La première visite nous emmène dans le vieux Delhi pour voir la mosquée Jama Masjid.

Cette mosquée fut construite en 1650 sur un promontoire rocheux en plein cœur du vieux Delhi. C’est la plus grande de l’Inde.

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À l’entrée, on nous donne des chaussons en tissu pour recouvrir les sandales ainsi que  des sortes de blouses ridicules et trop longues, ce qui fait qu’à chaque instant on  marche dessus. De l’esplanade, on domine le quartier grouillant tel une ruche et bruyant aussi car les Indiens klaxonnent sans cesse. C’est un bruit infernal que nous retrouverons tout au cours de ce voyage !

Retour au bus déjà pris d’assaut par les mendiants, les estropiés de tout poil et les enfants.

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Direction le Raj Ghât situé en face du musée Gandhi. Ce monument commémoratif fut construit à l’emplacement où Gandhi fut assassiné le 31 janvier 1948. C’est une stèle de marbre noir au cœur d’un jardin bien entretenu. Les Indiens y viennent en nombre pour rendre hommage au Père de la Nation. Des œillets d’Inde sont déposés sur la tombe.

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Troisième visite, au sud de Delhi : Qutb Minar, tour de 72m de haut pour un diamètre de 14m à la base et 2,50m au sommet. Il fut édifié en 1199 par les Musulmans et servait de  minaret à la mosquée adjacente. C’est un mélange de grès rouge et de marbre, orné des sourates du Coran. Autrefois on pouvait accéder au sommet du minaret. Mais en 1981 se produisit une bousculade dans les escaliers qui fit 40 morts. Depuis l’accés est fermé.

C’est à ce moment précis que je commence à ressentir les premières douleurs intestinales. Depuis le début de l’après-midi, la chaleur s’est considérablement accrue. Nous saurons le lendemain qu’il faisait 42 degrés ! Mais pour l’heure, je n’ai qu’une seule et unique préoccupation : trouver le plus vite possible des toilettes ! Hélas pour moi, les visites se poursuivent et nous voici maintenant devant l’entrée du temple de Lakshmi Narayan. Vous n’en verrez rien car je suis partie en quête d’un endroit où pouvoir me soulager.

Il ne me reste plus qu’à attendre la sortie du groupe en espérant qu’ils ne sortent pas à un autre endroit. Ah, les voici !

Retour au bus. Chouette, on va enfin pouvoir rentrer à l’hôtel… Comment ça, nous dînons en ville ? Puis nous assistons à un spectacle ? C’est une blague ? Non ?

À ce moment précis je me suis demandée ce que j’étais venue faire dans cette galère.

Par chance, nous repassons à l’hôtel et je préviens le guide que pour moi la journée est finie. Je vais me coucher. Il est 19h30 et à 19h40 je suis déjà endormie.

 À suivre


Inde 2011-1- par cheztinou

17:16 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : voyage, inde, delhi, gandhi

Commentaires

La misère est visible partout.
L'enchevêtrement de fils électriques fait presque peur.
On voit que les monuments ne sont pas entretenus.
On voit aussi le sourire des femmes à un moment.
Drôle de contraste, la misère et le sourire.

Écrit par : Christine | mercredi, 27 avril 2011

@ Christine : c'est le poids de la religion qui leur fait accepter leur sort.Et ce n'est pas prêt de changer !

Écrit par : tinou | mercredi, 27 avril 2011

ça me rappelle l'arrivée à Oulan Bator, pas marrant du tout...

Écrit par : noel | mercredi, 27 avril 2011

"Vous n’en verrez rien car je suis partie en quête d’un endroit où pouvoir me soulager".
Temple de Lakshmi (déesse de l'abondance) ou pas, c'est la nature qui commande!
Ceci dit, il n'est pas mal vu en Inde de se soulager à même la chaussée, ou le long des voies ferrées. La vitesse des trains dépassant rarement les vingt km/h, le risque n'est pas bien grand.

Écrit par : manutara | jeudi, 28 avril 2011

@ Noel : oui, c'est tout à fait ça. Par chance, ça n'a pas duré longtemps ! Sinon, j'étais mal pour le reste du voyage.

@ Manutara : se soulager dans la rue, oui, en effet, j'en ai vu plusieurs le faire dont un qui semblait avoir une dyarrhée nettement plus importante que la mienne.
Quant aux trains, tu exagères ! D'accord, ça n'est pas le TGV, mais ils roulent relativement vite (vue l'expérience que j'en ai eue durant ce voyage). Je suppose que tu es déjà allé en Inde. J'aimerais bien que tu me donnes tes impressions.

Écrit par : tinou | jeudi, 28 avril 2011

Jamais mis les pieds en Inde, par contre j'ai lu une quantité de littérature sur ce fascinant pays, surtout sur la période du Raj britannique. Donc mes références datent un peu...
Sinon, il y a très, très, mais alors très longtemps (j'avais dix neuf ans), j'ai passé quelques temps à Ceylan, une espèce d'Inde en miniature.M'avait impressionné la lenteur des trains composés de vieux wagons en bois sur les toits desquels s'agglutinaient au moins autant de passagers qu'en leur intérieur étouffant. Il y avait aussi ces vielles Austin conduites par des chauffeurs très dignes à grandes moustaches. Les plantations de thé dans les montagnes où les cueilleuses aux saris bariolés mettaient une touche de couleur. Ah, le thé, noir comme du goudron, à boire avec du lait, beaucoup de lait pour en faire passer l'amertume. Le serveur de la maison d'hôte où nous étions descendus à Colombo, un ami et moi, un être (le serveur, pas l'ami) chétif aux cheveux huileux plaqués sur le sommet du crâne, dont la main droite arborait un sixième doigt dépourvu de vie que son propriétaire laisser tremper avec désinvolture dans les curries aux effets digestivement dévastateurs. Et puis pas mal d'autres bons souvenirs.

Écrit par : manutara | jeudi, 28 avril 2011

@ Manutara : tu as toujours autant de talent pour décrire les scènes. Les trains ne sont plus ce qu'ils étaient autrefois, le progrès est tout même passé par là. Quant aux plantations de thé, je ne saurai te dire car il n'y en a pas dans le nord du pays. Ce sont surtout des cultures céréalières (du blé surtout) récoltées manuellement. On voit les femmes en sari qui disposent élégamment les bottes de blé en une sorte de petits monticules une fois qu'il est coupé à la faucille (comme chez nous autrefois à la campagne). Qu'adviendra-t-il de toute cette main d'œuvre quand la mécanisation va s'implanter ? À terme il faut craindre une augmentation de la pauvreté pour les petites gens de la campagne. Ils iront certainement grossir le nombre des pauvres dans les grandes villes.

Écrit par : tinou | jeudi, 28 avril 2011

Les commentaires sont fermés.