mardi, 13 septembre 2011
195. Bilan d'une décennie -40-
L'année 2006 se termine sans anecdotes particulières à raconter.
Je commence l'année 2007 avec une bonne bronchite, juste au moment où je pars pour le Vietnam.
Samedi 6 janvier 2007, 6h30 du matin : Peggy est à l'heure, elle m'emmène jusqu'à la gare de Saint-Pierre-des-Corps pour prendre le TGV de 7h23. À peine trois heures plus tard me voici arrivée à Roissy. Toujours le même grand foutoir, un va-et-vient incessant de gens qui se croisent, les uns stressés, les autres fatigués, en partance ou en retour du monde entier. C'est étrange mais on a l'impression que cet aéroport est en chantier permanent. Si vous rajoutez qu'il ne se passe pas un jour sans qu'une alerte à la bombe soit annoncée, vous imaginez aisément le chaos. Naturellement l'alerte a lieu au moment même où je m'apprête à prendre l'escalator qui me conduit du Terminal B AU Terminal C:
— Reculez messieurs dames s'il vous plait ! Bouclage de la zone.
Panique des voyageurs qui étaient déjà à la bourre. Pour ma part, j'ai prévu une bonne marge ce qui me permet de trouver sans stresser un autre moyen d'accès de B à C.
Reste maintenant la pénible opération d'enregistrement des bagages. Ici les comptoirs gèrent indifféremment tous les départs. C'est ainsi que je me suis retrouvée coincée entre un voyageur qui partait pour Mexico et un autre pour Conakry. Durant l'attente, je fais la connaissance de deux jeunes femmes qui se rendent à Hué. Elles travaillent toutes deux à la Compagnie des Eaux et ont pris une semaine de congé sur leur temps de repos pour apporter leurs connaissances techniques sur le traitement des eaux aux Vietnamiens. Une façon efficace et intelligente d'aider le pays !
Dans l'avion, un Boeing 777, nous nous retrouvons sur la même rangée. Malheureusement nous ne continuons pas très longtemps notre conversation car j'avais avalé un somnifère et j'ai alors sombré dans une profonde léthargie durant environ cinq heures. Au réveil, je pensais que nous approchions d'Hanoï, mais hélas, il restait encore 8 heures de vol. Cela m'a plongée alors dans une profonde déprime.
Dimanche 7 janvier, 7h30 du matin : aéroport d'Hanoï.
Good morning Vietnam !
Sitôt ma valise récupérée, je me précipite en dehors pour fumer une cigarette. Oups ! une étrange sensation d'étourdissement me saisit alors et je dois allumer une seconde cigarette pour retrouver mes esprits.
Bon, ce n'est pas le tout, mais il faut maintenant que je retrouve les autres participants à ce voyage. Facile car le hall d'arrivée s'est vidé et il ne reste plus qu'un petit groupe à la mine fripée.
— Bonjour messieurs dames ! Le guide qui se présente a une bouille toute ronde et s'appelle Thien. Nous sommes 19 au total , 7 couples et 5 célibataires.
Nous embarquons à bord d'un bus et nous voilà partis en direction de la baie d'Along, située à environ 150km d'Hanoï. Le temps est relativement doux (environ 16°) et le soleil brille faiblement. Nous traversons une campagne verdoyante où s'activent des hommes et des femmes dans les rizières. Les femmes portent très souvent un foulard qui leur cache une partie du visage. C'est pour se protéger de la pollution mais également pour éviter l'effet des rayons du soleil sur la peau. Contrairement à nous, les Vietnamiennes apprécient les teints clairs.
Nous n'avons pas parcouru cinquante kilomètres que déjà nous nous arrêtons pour la visite d'une poterie. Je vous dirai franchement que cette visite, bien que très intéressante, n'a pas beaucoup motivé le groupe plutôt enclin à rejoindre rapidement l'hôtel pour se rafraichir.
Un peu plus loin, au bord de la route, nous apercevons des motos qui transportent des cochons. Ils sont bien vivants, ces pauvres cochons, ils couinent de toute leur force et pour les faire taire, le conducteur leur tord les oreilles. Le cochon du niveau supérieur se met alors à uriner et inonde son collègue de l'étage inférieur !
Nous atteignons Bai Chay pour le déjeuner.
À suivre
20:22 Publié dans Croque mots, Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, vietnam
Commentaires
Arf les pauvres cochons ! Rien que ce spectacle m'aurait gâché la fin du voyage.
J'ai vu des images concernant le traitement affligé à certains animaux dans ce pays, qui fait que jamais, je n'y irai.
Bisous !
Écrit par : Christine | mercredi, 14 septembre 2011
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