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samedi, 28 avril 2012

88. Les joies de la paléographie

Il y a des fois où le déchiffrage des anciens actes paroissiaux est un vrai casse-tête car tout dépend de l'écriture du curé de l'époque. Quelquefois on a la chance de tomber sur un scribe "bavard" qui notera plein de renseignements utiles pour avancer dans les recherches : le nom des parents, les professions exercées etc.

Dans le cas présent, on n'a malheureusement que peu de détails -hormis quelques noms de personnes présentes. Le nom des parents des époux ne figurant pas sur l'acte, il est donc certain que je ne pourrai remonter plus loin.

Le mariage a eu lieu paroisse Notre Dame La Riche, le 26 mai 1659. 

Numériser0004.jpg

André Bodin épouse Françoise Bérault, veuve d'Abraham Patrix.

Il se remariera deux autres fois :

— Le 26 novembre 1663 paroisse Notre Dame La Riche avec Agnès Torfou, veuve de Lidoire Dutertre. Sur cet acte figure sa profession : maître ouvrier en soie.

ouvrier-en-soie.jpg

— Le 7 janvier 1673 paroisse Saint Saturnin avec Marguerite Poulin.

Enfin, sur les registres de la paroisse de Saint Symphorien, on trouve le décès d'un André Bodin le 22 février 1692. Mais rien ne prouve qu'il s'agisse de la même personne !

Le fait de trouver ainsi plusieurs familles ayant vécu  à Tours à une époque aussi lointaine me procure toujours une étrange impression de "déja vu, déjà vécu" quand je me balade dans les rues ...

jeudi, 26 avril 2012

87. Quoi d'neuf, Madame Lebœuf ?

Pas grand-chose, Madame Psychose.

Ma fille part en vacances cet après-midi. Thierry lui a dit que mon blog était sans nouvelles notes depuis plusieurs jours. Aussi s'est-elle empressée de me téléphoner :

Mais oui, ma fille, je suis toujours en vie !

PhotoFunia-1417959.jpg

Ce matin j'avais rendez-vous dans une maison d'édition car j'ai des projets en tête. D'autre part, j'ai repris la généalogie. J'ai ressorti tous mes dossiers représentant tout mon travail de recherche s'étalant sur un quart de siècle et je remets de l'ordre dans tout ça. Pour l'occasion, j'ai donc repris le stylo et je me suis alors aperçue avec consternation que mon écriture a perdu de sa souplesse. La faute au clavier ! On n'écrit plus maintenant.

Musée Dufresne 050.JPG

Pas de sortie en vue, en raison de la météo calamiteuse. Patience, cela ne saurait durer !

samedi, 21 avril 2012

86. La nature aura raison de nous

220px-Grey_Owl.jpg« N’oubliez pas que vous appartenez à la nature, vous ne la possédez pas. »

Tel est le message que Grey Owl –de son vrai nom Archibald Belaney-  transmet au travers de ses récits de nature canadienne.

Je n’avais jamais entendu parler de cet homme que l’on peut considérer comme un précurseur de l’écologie. Thierry m’a donné à lire une courte nouvelle, tirée du livre « Récits de la cabane abandonnée » et qui s’intitule L’arbre.

Hier soir, bien calée sous la couette, j’ai donc décidé de lire ce petit livre qui trônait sur ma commode depuis déjà quelques semaines et là, miracle !

J’ai dévoré cette nouvelle d’une beauté infinie, et, en refermant le livre, j’étais émue jusqu’aux larmes.

Ça commence par :

Il y a six cent cinquante ans à peu près, un écureuil ramassa sur l’herbe une pomme de pin qu’il avait abattue d’un arbre. Il emporta ce butin vers une cache, demi-pleine déjà de cônes pareils, mûrs et juteux. En arrivant à son grenier, juste au milieu d’un défilé dans les Montagnes Rocheuses, l’écureuil vit quelque chose d’intéressant. Il alla de ce côté, après avoir posé la pomme de pin, et il oublia de jamais revenir.

Et, pour finir :

— Gosh ! s’écria-t-il. Regardez ces montagnes ! Admirables, n’est-ce pas ? L’autre mâchonna son cigare, pensif, et il examina les pics perdus dans la lumière.

— Complètement inutiles à mes affaires, répliqua-t-il. Puis il ajouta :

— À mon goût, triste pays !

Près de la route on voyait une énorme souche de pin. Le gros homme retira le cigare de sa bouche. Dirigeant son jet de salive avec force et précision, il envoya un crachat s’étaler sur la souche.

La voiture s’éloigna.

 Un écureuil rouge traversa la chaussée en courant ; il portait une pomme de pin entre ses dents. Il la posa quelque part sur la prairie, et, l’instant d’après, l’oublia.

 

Ce matin donc, je me suis empressée de commander les Récits de la cabane abandonnée.

Le livre a été réédité aux Éditions Souffles.

85. La galerie ACEPHALE

galerie, acephale, expositionActuellement cette galerie, située 48 rue de la Scellerie, propose une exposition consacrée aux livres d'artistes originaux et aux œuvres sur papier.

Le vernissage a lieu aujourd'hui, samedi 21 avril, à partir de 18 heures. L'exposition est ouverte au public jusqu'au 5 mai.

À découvrir !

mercredi, 18 avril 2012

84. Hep taxi !

Allons à London faire du shopping le temps d'un week-end ...

Tours 021b.jpg

Sauf que là, en l'occurence, nous sommes toujours à Tours, place du Grand Marché ! Alors, vrai ou faux taxi ?