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vendredi, 07 septembre 2012

186. Il s'en est fallu de peu !

Il est 21h30 (heure locale) et nous venons juste de rentrer de notre promenade en bateau. Quoique fatiguée -vous comprendrez vite pourquoi- je me suis dépêchée de prendre une douche et me voici devant mon ordinateur pour vous raconter ce qui fut le clou de la journée :

La journée avait très bien commencé (je reviendrai dans les détails à mon retour). Après le déjeuner nous embarquons donc à bord de deux pirogues qui nous conduisent à l'intérieur de la forêt. Peu après, les pirogues accostent sur le rivage et Ricardo, notre guide, nous dit :

Nous allons maintenant pénétrer dans la forêt, découvrir un peu la flore et la faune.

Quoiqu'un peu réticente - le Cameroun, ça m'a suffi- je débarque néanmoins en prenant mon sac à dos ; après une heure de marche avec arrêts pour admirer certains arbres et certaines plantes (Oh, la belle feuille, oh le beau tronc ! dixit les autres) nous faisons demi-tour.

Chouette, pensais-je en moi-même tout en m'épongeant le front à cause de la forte moiteur, le calvaire va arriver à son terme.

J'étais juste derrière Ricardo quand soudain il s'arrête et dit :

Nous ne sommes pas sur le bon chemin.

Demi-tour tout le monde, criais-je alors à la compagnie sur un ton amusé. le ton était beaucoup moins enjoué vingt minutes plus tard quand de nouveau je criais aux autres :

On fait demi-tour !

Le doute sur les compétences de Ricardo s'installa alors rapidement dans le groupe quand on le vit sortir son portable.

Une demi-heure plus tard nous tournions toujours en rond quand Ricardo lança son premier appel de détresse - un peu le cri de tarzan - : oh ho ho ho ho !

Un oiseau lui répondit au loin. C'est là qu'il est intéressant d'observer les réactions des gens quand ils ne maitrisent plus la situation.une femme, la main sur le front, se mit à geindre : mon Dieu, mon Dieu !

Une autre se mit à entendre des voix de toutes parts. Par un moment, on perdit même Ricardo ! Heureusement qu'il se mit de nouveau à crier ce qui nous permit de retrouver sa trace.

Il était environ 16h30 - une heure avant le coucher du soleil-

Je devins subitement très intéressante car j'étais la seule à avoir pris mon portable et, de surcroît, j'avais un briquet ! Certains étaient persuadés que nous allions passer la nuit dans la forêt et se voyaient déjà en train de faire un feu !

Et moi, dans tout ça, me direz-vous ? Bof, je suis assez fataliste, il arrivera ce qui doit arriver.

Et ce fut le cas : au bout de deux heures d'errements, nous entendîmes soudain une voix dans le lointain.  Voilà, l'aventure s'arrête là, mais la journée réserva encore d'autres surprises que je vous raconterai à mon retour.

Finalement, nous ne ferons pas les gros titres des journaux de demain : un groupe de touristes français perdus dans la forêt amazonienne. Dommage, ça sonnait bien !

demain nous quittons Manaus à 11h30, destination : BRASILIA.

Sur ce, je vais faire dodo.

A bientôt !

04:09 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : voyage, bresil, manaus

Commentaires

Euh vous n'avez pas croisé de pygmées ? hihi
Bon, vous n'êtes pas tombés à l'eau et vous êtes sortis de la forêt, alors tout va bien !
Vivement que tu rentres pour savoir ce qu'il a bien pu se passer d'autres !

Bises

Écrit par : Christine | vendredi, 07 septembre 2012

Je savoure tes récits, tes comentaires m'amusent beaucoup !! j'ai hâte de connaître les détails de toute cette journée !
Bonne continuation.

Écrit par : laurence | vendredi, 07 septembre 2012

@ Christine et Laurence : ah les filles, que d'émotions quand même !Ce soir, je ne suis pas sûre de pouvoir me connecter car ma batterie est à la moitié de sa charge. Je vais l'utiliser dans l'avion de façon à pouvoir recharger au cours de la nuit prochaine.

Écrit par : tinou | vendredi, 07 septembre 2012

Les commentaires sont fermés.