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dimanche, 23 septembre 2012

201. Carnet de voyage au Brésil -9-

podcast

Samedi 8 septembre : découverte de Brasilia

Beau lever de soleil aperçu depuis ma chambre d’hôtel :

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Chouette, le petit déjeuner est servi à partir de 6h du matin ! Je m’y précipite.

Nous quittons l’hôtel vers 9h30 escortés par Roland-le-Magnifique. Nous avons exactement huit heures pour faire le tour des principaux monuments de la capitale brésilienne.

Si Brasilia n’existait pas, il faudrait l’inventer ! Sortie du néant –l’endroit était une savane peuplée de serpents- elle défie le monde architectural par son audace. Le moindre petit détail a été longuement réfléchi, voulant faire de cette ville futuriste un lieu de vie rationnel et agréable. Je ne suis pas tout à fait certaine que le but ait été vraiment atteint. Ici la fantaisie n’a pas cours … 

Je pourrais vous parler longuement de Brasilia au risque de très vite vous ennuyer. Aussi vais-je me contenter de vous renvoyer ICI, pour les curieux et les désireux de s’instruire.

 

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Premier arrêt devant une petite chapelle qui n’est pas sans rappeler celle de Ronchamp réalisée par Le Corbusier. Le toit fait penser à une coiffe de religieuse.

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Puis balade dans un quartier, le bloc D. Rien que le mot bloc me donne la migraine ! Chaque quartier est composé de quatre blocs, tous construits à l’identique. Ah, on ne peut nier que cela soit bien entretenu, les rues sont tirées au cordeau, les espaces verts ne manquent pas, les endroits de jeux pour les enfants non plus. Seulement tout cela parait totalement mort. On ne voit pas un chat !

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Un peu plus loin, on tombe enfin dans un quartier un peu plus vivant : c’est celui des magasins. Là encore, quelle uniformité : rue des pharmacies, rue des magasins de mode, etc. Rien n’est laissé au hasard. Quel mortel ennui !

Nous passons au sanctuaire Dom Bosco. Les murs sont composés de milliers de morceaux de verre dans les nuances de bleu et mauve ce qui donne une luminosité intérieure remarquable. Cet édifice est l’œuvre de l’architecte Carlos Alberto Neves.

 

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Nous voici à présent devant l’imposant ministère de l’Armée de Terre.

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Sous la voûte, l’acoustique est extraordinaire et les généraux n’ont pas besoin de micro pour leurs discours. (C’est ce qu’il aurait fallu à Castro à Cuba !).

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Pour vous montrer à quel point le coin est désert, je me suis carrément mise au milieu de la route ; voici le résultat :

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Roland nous conduit ensuite au pied de la tour de la télévision. Je commence déjà à stresser quand il nous dit qu’on va grimper en haut. Par chance, la file d’attente est trop importante et nous zappons cette visite. Ouf !

Dernier arrêt avant le déjeuner : visite du Mémorial Juscelino Kubitschek qui fut président de 1956 à 1961.

 

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Le repas de ce midi est compris dans le voyage et Roland nous emmène dans un endroit assez agréable, je dois bien l’avouer, pour goûter à une des spécialités brésiliennes : la feijoada

Les haricots noirs sont mijotés avec tous les morceaux du porc ( pieds, queue et oreilles inclus),de la poitrine, des saucisses, de la viande de bœuf fumé, le tout aromatisé à l’ail et revenu dans l’huile de palme. Ce plat s’accompagne de riz blanc, de farine de manioc , de chou vert et de quartiers d’oranges. C’est goûteux, mais quand même un peu lourd à digérer !

 

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Je vous retrouve un peu plus tard pour la suite.

Complément d'informations :

L'architecte Oscar Niemeyer

02:43 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyage, bresil, brasilia

Commentaires

Juscelino Kubitschek de Oliveira, (1902-1976), issu d'une famille modeste du Minas Gerais, est d'origine tchèque.,,,

Écrit par : Vera | dimanche, 23 septembre 2012

Bon et bien voici une ville sans réelle âme, comme je ne les aime pas.
Du béton, du ciment, des couleurs et tout le monde est ravi ! Et bien je ne l'aurais pas été.
Je note : ne pas aller à Brasilia ! (d'façon, j'irai jamais au Brésil je ne devrais donc pas avoir de problème pour ne pas voir cette ville) hihi

Écrit par : Christine | dimanche, 23 septembre 2012

@ Vera :oui, c'est exact !

@ Christine : C'est à voir tout de même sur le plan architectural. Y vivre, c'est autre chose ! D'ailleurs les employés qui viennent travailler à Brasilia doivent obligatoirement rester au moins cinq ans dans la ville. Mais il doit y avoir des avantages car, créée pour 600 000 habitants en 1960, la ville est passée à plus de deux millions de personnes, logées dans des banlieues-dortoirs.

Écrit par : tinou | dimanche, 23 septembre 2012

ton plat ressemble à du cassoulet portugais (pas étonnant hein), spécialité que j'ai gouté cet été dans un restaurant portugais angoumoisin. T'as plus faim en effet pour le dessert

Écrit par : dominique | lundi, 24 septembre 2012

Les commentaires sont fermés.