jeudi, 24 janvier 2013
16. Croisière sur le Mékong -6-
Mardi 8 janvier : de Ko Chen à Phnom Penh.
Le bateau poursuit sa navigation et dans la matinée nous accostons au village de Ko Chen pour assister au travail des habitants qui fabriquent des objets en métal gravé et argenté.
C’est un travail particulièrement fastidieux et minutieux. La femme sur la photo a les doigts totalement déformés à force de taper sur le métal.
Un peu plus loin, nous allons visiter une école. Les cours se répartissent le matin pour les plus petits et l’après-midi pour les plus grands. Ambiance joyeuse garantie !
Nous poursuivons notre balade dans ce village. La pagode a été construite en plein centre.
Le guide nous emmène ensuite rendre visite à un vieil homme, ancien professeur de mathématiques, âgé aujourd’hui de 78 ans et qui a ouvert une école privée dans la cour de sa maison. Il y donne gratuitement des cours de français pour les étudiants qui auront besoin de notre langue pour poursuivre leurs études de médecine ou de pharmacie (les autres disciplines étant divulguées en anglais).
Il a la maîtrise parfaite du français et il témoigne du calvaire enduré durant la période des Khmers rouges.
À la fin de la visite, je vais le voir afin d’obtenir quelques informations et lui donner des fournitures. À mes nombreuses questions, il m’explique qu’il côtoie tous les jours dans son village les anciens bourreaux et qu’il ne peut rien dire de plus, le chef du village étant lui-même un ancien Khmer rouge.
Nous revenons sur le bateau pour le déjeuner.
Le bateau lève bientôt l’ancre et nous arrivons à Phnom Penh en début d’après-midi.
Vers 16h, nous partons faire une balade en tuk tuk dans la ville. Je suis rapidement frappée par le nombre important de Blancs, seuls, aux terrasses des cafés. Je m'aperçois également que les enfants des rues sont, là aussi, bien présents : ils vendent des bricoles aux touristes ou bien ils mendient. Le reportage mis en bas de cette note renvoie à une réalité très dure.
Après cette balade je pars en compagnie de quelques autres pour une balade à pieds.
Nous nous retrouvons bientôt à l’intérieur d’un marché couvert : il y règne une chaleur suffocante, les allées sont sombres et étroites. Les échoppes sont regroupées par métiers : les coiffeuses, les quincailliers, et, à l’extérieur, les marchands de fruits et légumes, de viande, etc.
Au moment où je passe, un marchand de poulets saisit une volaille et, sortant son coutelas, l’égorge instantanément.
Au retour, nous traversons un immense restaurant qui domine les quais. Il s’agit du Titanic, un très bel établissement où d’ailleurs nous déjeunerons le lendemain.
À la soirée, nous assistons à un spectacle de danse donné par des enfants d’un orphelinat. Ils reprennent les danses traditionnelles cambodgiennes , (danse des pêcheurs, danse des noix de coco) mais avec un tel enthousiasme qu’on est tous subjugué par leur prestation !
Après le dîner, projection du film de Bertrand Tavernier, Holy Lola, qui retrace le parcours difficile d’un couple voulant adopter un enfant cambodgien. Je repense bien sûr à Valérie et Claude qui, en 1999, sont partis quelques mois à Phnom Penh et ont connu les mêmes complications. Finalement ils sont revenus en France avec une petite orpheline de 7 mois environ.
À suivre
La journée en photos :
Croisière au Cambodge-2- par cheztinou
Bande annonce du film Holy Lola :
La prostitution des enfants au Cambodge :
Tourisme Sexuel: sur la Trace des Prédateurs... par wildkillah
05:55 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, cambodge, croisiere
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